L’Algérie cherche à dynamiser son économie

Premier Ministre algérien, Ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane ( APS)
Premier Ministre algérien, Ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane ( APS)
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Publié le Jeudi 02 décembre 2021

L’Algérie cherche à dynamiser son économie

  • Le gouvernement algérien a examiné hier plusieurs avant-projets de loi relatifs, entre autres, aux secteurs de la justice, de l'enseignement supérieur et des affaires étrangères
  • Le ministère de l'Économie algérien a mis en place un comité national de préparation de la loi axé sur l’économie de la connaissance

ALGER: Le gouvernement algérien a examiné hier plusieurs avant-projets de loi relatifs, entre autres, aux secteurs de la justice, de l'enseignement supérieur et des affaires étrangères. Il s’est également penché sur la mise en place d’une législation moderne des start-up afin de galvaniser l’économie du pays.

En effet, d’après Algérie Presse Service, de nombreux projets de lois ont été examiné lors de la réunion présidée par le Premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane. Il s’agit notamment de proposer des initiatives susceptibles de dynamiser l’économie algérienne.

Stimuler les start-up

Ainsi, l’Algérie entreprend de poursuivre ses efforts pour stimuler les start-up technologiques et de mettre en avant la créativité de jeunes entrepreneurs algériens, soutenant l’idée selon laquelle le fait d’appuyer des jeunes entreprises novatrices est primordial pour inciter le pays à participer à cette énième vague de révolution industrielle.

Il est important de rappeler que le ministère de l'Économie algérien a mis en place un comité national de préparation de la loi axé sur l’économie de la connaissance.

Dans ces textes, il sera question de créer une législation moderne au sujet de procédures pratiques qui «aideront l’Algérie à diversifier, progressivement, son économie et à compter de plus en plus sur le facteur humain, la connaissance et les nouvelles technologies», indique le ministre délégué en charge de l’économie, Yacine Oualid.

L'instauration de cette loi s’inscrit dans le cadre de la concrétisation des recommandations issues des Assises nationales sur l’économie, qui se sont déroulées au mois de mars dernier. Plus de 1 400 experts algériens y ont assisté dans le but de «relever tous les obstacles que connaît l’environnement algérien dans les domaines de la recherche et du développement, de l’innovation, de la propriété intellectuelle et du transfert technologique», explique le ministre algérien.

Dans ce contexte, cet avant-projet de loi prévoit la création d’une nouvelle forme de société adaptée aux start-up, la Société par actions simplifiée (Spas), largement répandue à travers le monde en raison de sa flexibilité et de son efficacité pour lever des financements.

«Transparence»

Selon le communiqué des autorités concernées, «le gouvernement a examiné un avant-projet de loi qui porte sur le code de commerce afin de l’adapter aux nouvelles réformes et orientations stratégiques de l’économie nationale» qui «visent la transparence, l’encouragement et l’accompagnement des jeunes porteurs de projets».

Toujours dans le domaine de la transparence, l’État algérien a également examiné un avant-projet de loi relatif à l’organisation, à la composition et au fonctionnement de la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption.

Dans le cadre de cette réunion, les ministres algériens ont examiné un projet de «décret exécutif qui fixe les modalités de fonctionnement d’un compte de “fonds de solidarité pour les ressortissants algériens décédés à l’étranger” dans le cadre de la prise en charge des préoccupations de la communauté nationale à l’étranger et de la consécration du principe de solidarité nationale».


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.