Alors que nous nous précipitons collectivement dans l'ère du changement climatique, les relations internationales telles que nous les connaissons depuis près de quatre siècles vont changer de manière considérable. Ce changement est probablement inévitable, et peut-être même nécessaire. Mais elle provoquera aussi de nouveaux conflits, et donc des guerres et des souffrances.
Depuis la paix de Westphalie en 1648, les diplomates ont, en temps de paix comme en temps de guerre, souscrit pour la plupart au principe de souveraineté nationale. C'est l'idée, inscrite dans la Charte des Nations Unies, que les pays étrangers n'ont pas le droit « d'intervenir dans des questions qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d'un État ».
Le concept est né, avec tout le système des États modernes, dans les décombres physiques et psychologiques de la guerre de Trente Ans. À partir de 1618, les puissances européennes sont intervenues sur les territoires les unes des autres presque bon gré mal gré. Tour après tour, la guerre a fait environ un mort sur trois en Europe centrale. C'est dans ce cimetière continental que les hommes d'État (c'étaient tous des hommes) stipulaient qu'il valait mieux que chaque État ne s'occupe désormais que de ses propres affaires.
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