Christine Ockrent: «J'ai eu la chance, grâce à Wajdi Mouawad, de faire quelque chose pour la première fois»

Christine Ockrent et Odette Makhlouf lors des répétitions au théâtre de la Colline à Paris.  (Photo site internet du théâtre de la Colline). 
Christine Ockrent et Odette Makhlouf lors des répétitions au théâtre de la Colline à Paris. (Photo site internet du théâtre de la Colline). 
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Publié le Vendredi 19 novembre 2021

Christine Ockrent: «J'ai eu la chance, grâce à Wajdi Mouawad, de faire quelque chose pour la première fois»

  • Mère, une véritable descente dans les enfers de la mémoire collective du Liban
  • Christine Ockrent y joue son propre rôle: elle présente tous les soirs sur scène le journal d’Antenne 2

ATHÈNES: Comment parler du Liban sans sombrer dans les clichés? C’est probablement le tour de force qu’a réussi le metteur en scène libanais Wajdi Mouawad dans le dernier opus de son «cycle domestique», intitulé Mère.

Sur la scène du théâtre de La Colline, à Paris, il offre au spectateur la possibilité de renouer, l’espace d’un moment, avec toute la palette d’émotions suscitées par l’horreur de la guerre libanaise – des émotions que les Libanais connaissent bien pour les avoir inexorablement éprouvées de génération en génération.

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L'affiche de la pièce de théâtre. (Photo site internet du théâtre de la Colline). 

Cette pièce est une véritable descente dans les enfers de la mémoire collective du Liban. Le rôle principal, celui de la mère, est magistralement interprété par Aida Sabra. Odette Makhlouf joue quant à elle la fille et Wajdi Mouawad son propre rôle.

La distribution réserve une surprise, puisque Christine Ockrent, la journaliste française bien connue, joue également son propre rôle: elle présente tous les soirs sur scène le journal d’Antenne 2, devenue aujourd’hui France 2. Ce journal comme l’ultime lien entre la France et ce Liban des années 1980 qui n’a de cesse de se déchirer.

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Aida Sabra interprête magistralement le rôle de la mère. (Photo site internet du théâtre de la Colline). 

Comment Christine Ockrent a-t-elle vécu ce premier face-à-face avec le théâtre? La célèbre présentatrice confie à Arab News en français «avoir eu la chance, grâce à Wajdi Mouawad, de faire quelque chose pour la première fois».

Deux éléments l’ont poussée à accepter ce projet: son admiration pour le parcours artistique de Wajdi Mouawad et le thème central de la pièce. «Le thème qui m’a beaucoup touchée, c’est l’exil», affirme-t-elle ainsi sans hésiter.

Dans cette pièce où le mouvement de l’histoire se mêle en permanence aux destins personnels, Wajdi Mouawad montre les affres de l’exil, que les Libanais connaissent désormais par cœur: au fil des années et des tragédies qu’ils ont subies, ils sont passés maîtres dans l’art de se reconstruire ailleurs, sans toutefois cesser d’espérer un improbable retour.

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Wajdi Moawad et Aida Sabra, durant les répétitions au théâtre de la Colline à Paris.  (Photo site internet du théâtre de la Colline). 

Pour Christine Ockrent, il s’agit donc de jouer son propre rôle et c’est l’occasion de montrer l’impact, souvent négligé, qu’ont les informations sur le public. «À l’époque des faits, le seul moyen d’obtenir des informations sur ce qui se passait au Liban, en gros, c’était moi. Moi, et quelques autres présentateurs de journaux télévisés. Il y a cette starisation dont on est bien conscients et qui est un piège dans lequel il faut s’empêcher de sombrer», souligne-t-elle.

Son amour pour le Liban, Ockrent l’exprime sans détour: «J’ai toujours eu un attachement particulier pour le Liban. Je me suis souvent rendue à Beyrouth, aussi bien dans des moments tragiques que dans des périodes plus calmes. C’est une ville merveilleuse lorsqu’elle ne se déchire pas.»

Mère est présenté chaque soir au théâtre de La Colline à partir du 19 novembre.

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com