Le ministre saoudien de l’Intérieur assiste à la réunion des pays du CCG à Manama

Le ministre saoudien de l’Intérieur assiste à la réunion des pays du Conseil de coopération du Golfe à Manama. (Photo fournie)
Le ministre saoudien de l’Intérieur assiste à la réunion des pays du Conseil de coopération du Golfe à Manama. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Lundi 15 novembre 2021

Le ministre saoudien de l’Intérieur assiste à la réunion des pays du CCG à Manama

  • Le ministre saoudien de l’Intérieur, le prince Abdelaziz ben Saoud ben Naïf, affirme que la sécurité et la stabilité dans les pays du Golfe montrent l’exemple
  • Les ministres ont également souligné la nécessité d’intensifier les efforts collectifs afin de protéger le CCG contre les réseaux de drogues

MANAMA: Les ministres de l’Intérieur des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont tenu dimanche leur 38e réunion à Manama, rapporte la SPA (Agence de presse saoudienne).

La réunion était placée sous la présidence du ministre de l’Intérieur du royaume de Bahreïn, cheikh Rashid ben Abdallah al-Khalifa, avec la participation du secrétaire général du CCG, le Dr Nayef Falah al-Hajraf.

Les ministres ont exprimé leur gratitude pour les efforts déployés par le royaume de Bahreïn afin de soutenir l’action conjointe du CCG et de renforcer l’intégration entre les pays membres dans divers domaines.

Par ailleurs, ils ont salué le fait que les dirigeants des pays du CCG soutiennent la coopération et l’intégration en matière de sécurité entre les membres.

Les ministres ont témoigné de la solidarité entre les pays membres et ont apporté leur plein soutien aux mesures prises par l’Arabie saoudite pour protéger sa sécurité, sa stabilité et la sûreté de ses territoires.

Le ministre saoudien de l’Intérieur, le prince Abdelaziz ben Saoud ben Naïf, affirme que la sûreté et la stabilité dans les pays du Golfe montrent l’exemple grâce au leadership et au soutien dont ils font preuve dans la lutte contre le terrorisme, la criminalité et tout ce qui menace la tranquillité des citoyens et des résidents, eu égard à la situation difficile de certains pays qui ne jouissent plus des principes fondamentaux de sécurité et de stabilité.

Le prince Abdelaziz déclare: «Notre engagement à préserver la sécurité, la stabilité, le développement et la croissance dans nos pays a augmenté; cela nous incite à renforcer notre coopération ainsi que la coordination entre nos services de sécurité en vue de garantir un avenir plus sûr. Ainsi, le processus de construction et de prospérité continue de répondre aux aspirations de nos dirigeants et de nos peuples.»

«Les défis sécuritaires sont nombreux, qu’il s’agisse de n’importe quel type de criminalité, du trafic de drogue, du terrorisme ou de l’infiltration aux frontières. Des efforts conjoints sont indispensables pour relever de tels défis. Je suis sûr que nous sommes capables, grâce à la coopération, d’éliminer tout ce qui est susceptible de porter atteinte à la sécurité.»

Les ministres ont également souligné la nécessité d’intensifier les efforts collectifs afin de protéger le CCG contre les réseaux de drogues qui ciblent ces pays et leurs citoyens. Ils ont insisté sur le fait qu’il était important d’adopter une vision générale pour lutter contre les stupéfiants et leur action sur toutes les composantes de la société. Ils précisent en outre qu’il est nécessaire d’améliorer les programmes de réadaptation à travers la coopération des institutions des secteurs public et privé pour doter la société des outils de lutte contre les dangers et les répercussions de la drogue.

Les ministres ont également réitéré la nécessité de renforcer la coordination et la coopération entre les organismes responsables de la lutte contre le crime organisé et le terrorisme qui menacent la sécurité et la stabilité des pays du CCG.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Short Url
  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Short Url
  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.