Migrants: Bagdad va rapatrier les Irakiens au Bélarus «qui le souhaitent»

Des policiers et des gardes-frontières sont vus alors qu'ils arrêtent des réfugiés près de Hajnowka, le 11 novembre 2021. (AFP)
Des policiers et des gardes-frontières sont vus alors qu'ils arrêtent des réfugiés près de Hajnowka, le 11 novembre 2021. (AFP)
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Publié le Vendredi 12 novembre 2021

Migrants: Bagdad va rapatrier les Irakiens au Bélarus «qui le souhaitent»

  • Le vice-président de la Commission européenne Margaritis Schinas a indiqué qu'il se rendrait lundi à Bagdad pour évoquer la crise migratoire
  • Plusieurs milliers de migrants, notamment des Kurdes, sont bloqués depuis plusieurs jours dans un camp de fortune du côté bélarusse de la frontière, dans l'espoir de passer en Pologne

BAGDAD: Le gouvernement irakien s'emploie à enregistrer les migrants irakiens bloqués à la frontière entre le Bélarus et la Pologne qui veulent rentrer "volontairement" en Irak et leur proposera une "réponse urgente", a indiqué la diplomatie irakienne vendredi.


"Nous sommes prêts à organiser plus d'un voyage pour apporter une réponse urgente à toute personne souhaitant rentrer volontairement", a dit Mohammed al-Sahaf, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, au sujet des migrants irakiens, majoritairement des Kurdes d'Irak, bloqués à la frontière du Bélarus et de la Pologne, pays membre de l'Union européenne.


Plusieurs milliers de migrants, notamment des Kurdes, sont bloqués depuis plusieurs jours dans un camp de fortune du côté bélarusse de la frontière, dans l'espoir de passer en Pologne.


Mais leur sort est devenu l'objet d'une crise entre les Occidentaux, d'une part, et le Bélarus, soutenu par la Russie, de l'autre. A l'ONU, les Occidentaux ont condamné jeudi une "instrumentalisation orchestrée d'êtres humains".

La crise migratoire entre le Bélarus et l'Union européenne

Voici les principales dates de la crise migratoire qui envenime depuis des mois les relations entre le Bélarus et l'Union européenne:  

Représailles contre des sanctions 

Fin juin 2021, Minsk suspend sa participation au Partenariat oriental - noué entre l'Union européenne et six ex-Républiques soviétiques -, en représailles à des sanctions imposées au président du Bélarus Alexandre Loukachenko et aux membres de son régime impliqués dans la répression de la contestation de la présidentielle du 9 août 2020. 


Situé aux portes de l'UE et frontalier de la Pologne, la Lettonie et la Lituanie, le Bélarus brandit aussi implicitement la menace de cesser de coopérer en matière de lutte contre l'immigration illégale et le crime organisé.

«Effrayant» flux migratoire vers la Lituanie 

Le 9 juillet, la Lituanie annonce sa décision de construire un mur à sa frontière avec le Bélarus après une augmentation "effrayante" du nombre de migrants - la plupart originaires du Proche-Orient et d'Afrique -, arrivant via ce pays.


Les tensions entre Minsk et Vilnius se sont renforcées quand la Lituanie est devenue, en 2020, un refuge pour l'opposition bélarusse.


Le 10 août, la Lettonie met en place un état d'urgence le long de sa frontière avec le Bélarus. 

Drame à huis clos en Pologne 

Le 2 septembre, la Pologne, après avoir lancé la construction d'une clôture barbelée et déployé 2.000 soldats, impose un état d'urgence interdisant aux non-résidents, y compris aux médias, de se rendre dans la zone frontalière avec le Bélarus.


Des ONG accusent la Pologne de pratiquer des refoulements illégaux de migrants, en les empêchant de présenter des demandes d'asile et en les forçant à revenir au Bélarus. La Pologne a légalisé mi-octobre cette pratique controversée.

Premières morts de migrants 

Le 20 septembre, la Pologne accuse le Bélarus et la Russie, son principal soutien, d'être à l'origine de la vague d'immigration clandestine à sa frontière terrestre, au lendemain de la découverte de quatre migrants morts. 


Au moins dix migrants sont décédés dans la région, dont sept du côté polonais de la frontière, selon le quotidien polonais Gazeta Wyborcza.

Mur antimigrants 

Le 8 octobre, douze pays de l'UE, dont l'Autriche, la Grèce, la Pologne et la Hongrie, demandent à Bruxelles de financer l'érection de "barrières" à leurs frontières. L'UE répond qu'"il n'y aura pas de financement de barbelés et de murs". 


Le 25, la Pologne annonce porter à 10 000 le nombre de ses soldats déployés à sa frontière avec le Bélarus. Les jours suivants, le Parlement polonais valide la construction d'un mur contre les migrants.

Paris dénonce un «trafic» d'êtres humains 

Le 27, Paris accuse la famille de Loukachenko d'être derrière un "trafic" d'êtres humains "savamment organisé" avec des pays tiers, vers l'Union européenne, via la Turquie et Dubaï.


Début novembre, Varsovie convoque le chargé d'affaires bélarusse après une incursion, qualifiée de "provocation", de personnes armées et en uniforme sur son territoire depuis le Bélarus.

Crainte d'escalade 

Le 8 novembre, les autorités polonaises disent craindre une escalade "de nature armée" à la frontière avec le Bélarus où se massent 3 000 à 4 000 migrants selon Varsovie.


La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, appelle à de nouvelles sanctions contre Minsk, tandis que les Etats-Unis "condamnent fermement l'exploitation politique et la manipulation de personnes vulnérables" par Minsk.


Le 9 novembre, la Pologne dénonce une "attaque hybride" menaçant l'UE tandis que Loukachenko s'entretient au téléphone avec le président russe Vladimir Poutine.

Poutine appelle au dialogue 

Le 10 novembre, Varsovie accuse Poutine d'orchestrer la crise migratoire et Minsk de "terrorisme d'Etat". 


Le 11, Minsk menace de couper le gaz à l'Europe en cas de nouvelles sanctions, Poutine appelle l'Europe au dialogue. 


Le 12, le Kremlin assure que ses livraisons de gaz continueront. La Turquie interdit aux ressortissants de trois pays du Proche-Orient de prendre l'avion pour le Bélarus depuis son sol.


Les armées russe et bélarusse annoncent mener des exercices aéroportés communs près de la frontière polonaise.


Les migrants kurdes irakiens disent fuir les difficultés économiques et l'instabilité qui accablent leur région autonome.


Pour leur venir en aide, la diplomatie irakienne a envoyé à la frontière des diplomates depuis Moscou et Varsovie pour "s'assurer de leur sécurité et communiquer avec les autorités compétentes", a ajouté M. Sahaf.


Les consulats du Bélarus à Erbil, au Kurdistan irakien, et à Bagdad, qui délivraient jusqu'à présent des visas de tourisme aux Irakiens, "ont été fermés temporairement" la semaine dernière, a-t-il expliqué.

Kamala Harris dénonce une activité «très préoccupante» de Minsk

La vice-présidente américaine Kamala Harris a dénoncé vendredi une activité "très préoccupante" du président bélarusse Alexandre Loukachenko, accusé par les Européens d'orchestrer un trafic de migrants vers l'UE.


"Le régime de Loukachenko est, je crois, engagé dans une activité très préoccupante. Le monde entier et ses dirigeants regardent ce qu'il se passe là-bas", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à Paris.

Iraqi Airways a suspendu ses liaisons Bagdad-Minsk au mois d'août dernier "jusqu'à nouvel ordre", a pour sa part indiqué à l'AFP Hussein Jalil, un porte-parole de la compagnie nationale. "Mais nous avons obtenu l'autorisation d'opérer des aller-simple entre Minsk et Bagdad pour transporter les Irakiens bloqués" au Bélarus.


Pour se rendre à Minsk, les migrants irakiens s'étaient, depuis le mois d'août, rabattus sur des vols indirects, en passant notamment par la Turquie. Mais vendredi la Direction générale de l'aviation turque a décidé d'interdire aux Irakiens, Syriens et Yéménites "d'acheter des billets et d'embarquer pour le Bélarus depuis les aéroports de Turquie".


Le vice-président de la Commission européenne Margaritis Schinas a indiqué qu'il se rendrait lundi à Bagdad pour évoquer la crise migratoire.


Une reconnaissance de l'Etat palestinien par la France serait «une récompense pour le terrorisme»

"Une 'reconnaissance unilatérale' d'un Etat palestinien fictif, par n'importe quel pays, dans la réalité que nous connaissons tous, sera une récompense pour le terrorisme et un coup de pouce pour le Hamas", a affirmé M. Saar mercredi soir sur le réseau social X. (AFP)
"Une 'reconnaissance unilatérale' d'un Etat palestinien fictif, par n'importe quel pays, dans la réalité que nous connaissons tous, sera une récompense pour le terrorisme et un coup de pouce pour le Hamas", a affirmé M. Saar mercredi soir sur le réseau social X. (AFP)
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  • Une reconnaissance de l'Etat palestinien par la France pourrait intervenir en juin, selon le président Emmanuel Macron,
  • "Une 'reconnaissance unilatérale' d'un Etat palestinien fictif, par n'importe quel pays, dans la réalité que nous connaissons tous, sera une récompense pour le terrorisme et un coup de pouce pour le Hamas"

JERUSALEM: Une reconnaissance de l'Etat palestinien par la France, qui pourrait intervenir en juin, selon le président Emmanuel Macron, serait "une récompense pour le terrorisme", a estimé le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar.

"Une 'reconnaissance unilatérale' d'un Etat palestinien fictif, par n'importe quel pays, dans la réalité que nous connaissons tous, sera une récompense pour le terrorisme et un coup de pouce pour le Hamas", a affirmé M. Saar mercredi soir sur le réseau social X. "Ce genre d'actions n'apportera pas la paix, la sécurité et la stabilité dans notre région, mais l'inverse: elles ne feront que les éloigner davantage".

 


Saudi Aramco découvre 14 nouveaux champs pétroliers et gaziers

  Les découvertes comprennent six champs pétroliers, deux réservoirs de pétrole, deux champs de gaz naturel et quatre réservoirs de gaz naturel. (Reuters)
 Les découvertes comprennent six champs pétroliers, deux réservoirs de pétrole, deux champs de gaz naturel et quatre réservoirs de gaz naturel. (Reuters)
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  • L'Arabie saoudite conforte sa position de leader mondial de l'énergie
  • Dans la province orientale, le champ pétrolier de Jabu a été identifié après que du pétrole brut arabe très léger se soit écoulé au rythme de 800 barils par jour du puits Jabu-1

RIYADH : Saudi Aramco a fait une série de découvertes révolutionnaires de pétrole et de gaz dans la province orientale et le quartier vide, consolidant ainsi la position de l'Arabie saoudite en tant que leader mondial de l'énergie.

Annoncées mercredi par le ministre de l'Énergie, le prince Abdulaziz bin Salman, ces découvertes comprennent six champs pétroliers, deux réservoirs de pétrole, deux champs de gaz naturel et quatre réservoirs de gaz naturel, mettant ainsi en évidence le vaste potentiel d'hydrocarbures du Royaume, qui ne cesse de croître.

Dans la province orientale, le champ pétrolier de Jabu a été identifié après que du pétrole brut arabe très léger se soit écoulé au rythme de 800 barils par jour du puits Jabu-1.

Une autre découverte notable a été faite dans le champ de Sayahid, où du brut très léger s'est écoulé du puits Sayahid-2 à un taux de 630 bpj. Le champ d'Ayfan a également montré des résultats prometteurs, le puits Ayfan-2 produisant 2 840 bpj de brut très léger et environ 0,44 million de pieds cubes standard de gaz par jour.

Une exploration plus poussée a confirmé l'existence du réservoir de Jubaila dans le champ de Berri, où le puits Berri-907 a produit du brut léger à un rythme de 520 bpj, ainsi que 0,2 million de pieds cubes standard de gaz par jour. En outre, le réservoir Unayzah-A dans le champ Mazalij a produit du brut léger de première qualité à partir du puits Mazalij-64 à un taux de 1 011 bpj, associé à 0,92 million de pieds cubes de gaz par jour.

Au cours du trimestre vide, le champ de Nuwayr a produit du brut arabe moyen à 1 800 bpj à partir du puits Nuwayr-1, ainsi que 0,55 million de pieds cubes de gaz par jour. Le champ de Damdah, exploité par le puits Damda-1, a produit du brut moyen à partir du réservoir Mishrif-C, à raison de 200 b/j, et du brut très léger à partir du réservoir Mishrif-D, à raison de 115 b/j. Le champ de Qurqas a également produit du brut moyen à 210 bpj à partir du puits Qurqas-1.

En ce qui concerne le gaz naturel, des découvertes notables ont été faites dans la province orientale. Du gaz a été trouvé dans le réservoir Unayzah B/C du champ Ghizlan, le puits Ghizlan-1 produisant 32 millions de pieds cubes de gaz par jour et 2 525 barils de condensat. Dans le champ d'Araam, le puits Araam-1 a produit 24 millions de pieds cubes de gaz par jour et 3 000 barils de condensat. Du gaz non conventionnel a également été découvert dans le réservoir Qusaiba du champ Mihwaz, où le puits Mihwaz-193101 a produit 3,5 millions de pieds cubes par jour et 485 barils de condensat.

Dans le quartier vide, d'importants flux de gaz naturel ont été enregistrés dans le champ de Marzouq, avec 9,5 millions de pieds cubes par jour en provenance du réservoir Arab-C et 10 millions de pieds cubes en provenance du réservoir Arab-D. En outre, le réservoir Upper Jubaila a produit 1,5 million de pieds cubes de gaz par jour à partir du même puits.

Le prince Abdulaziz a souligné l'importance de ces découvertes, notant qu'elles contribuent à consolider le leadership de l'Arabie saoudite dans le secteur mondial de l'énergie et à renforcer le potentiel du Royaume en matière d'hydrocarbures.

Ces découvertes devraient stimuler la croissance économique, renforcer la capacité de l'Arabie saoudite à répondre efficacement à la demande énergétique nationale et internationale et soutenir les objectifs de durabilité à long terme du pays. Elles s'alignent sur les objectifs de la Vision 2030, qui vise à maximiser la valeur des ressources naturelles et à assurer la sécurité énergétique mondiale.


Aux confins de Gaza, Macron appelle à une reprise rapide de l'aide humanitaire

Accueilli à al-Arich par son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, M. Macron a également condamné "avec force" les attaques visant les humanitaires et secouristes dans la bande de Gaza, deux semaines après la mort de secouristes tués par des tirs israéliens dans le territoire palestinien. (AFP)
Accueilli à al-Arich par son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, M. Macron a également condamné "avec force" les attaques visant les humanitaires et secouristes dans la bande de Gaza, deux semaines après la mort de secouristes tués par des tirs israéliens dans le territoire palestinien. (AFP)
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  • "La situation aujourd'hui est intenable et elle n'a jamais été aussi grave", a déclaré le président français, appelant "à une reprise le plus rapidement possible de l'aide humanitaire"
  • La quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois par les combats et vivent dans un territoire dévasté et assiégé depuis le début de la guerre

AL-ARISH: Emmanuel Macron a affirmé mardi que la reprise de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza était "la priorité des priorités", lors d'une visite à al-Arich, avant-poste égyptien du soutien humanitaire à Gaza où la situation est "intenable, selon le président français.

Cette rare visite d'un dirigeant européen aux confins de la bande de Gaza intervient dans un contexte tendu, alors que Israël a repris ses opérations militaires le 18 mars après deux mois de trêve. Israël bloque par ailleurs depuis le 2 mars l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza.

"La situation aujourd'hui est intenable et elle n'a jamais été aussi grave", a déclaré le président français, appelant "à une reprise le plus rapidement possible de l'aide humanitaire", "la priorité des priorités", selon lui.

La quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois par les combats et vivent dans un territoire dévasté et assiégé depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Accueilli à al-Arich par son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, M. Macron a également condamné "avec force" les attaques visant les humanitaires et secouristes dans la bande de Gaza, deux semaines après la mort de secouristes tués par des tirs israéliens dans le territoire palestinien.

"Nous condamnons évidemment avec force ces attaques, et il faut qu'ensuite la vérité soit établie comme il se doit,  parce que le monde a des règles, et c'est une bonne chose", a-t-il déclaré.

Le 23 mars, 15 personnes ont été tuées par des tirs israéliens sur des ambulances à Rafah, point de passage entre l'Egypte et Gaza à 50 km d'al-Arich, selon l'ONU et le Croissant-rouge palestinien. Le drame suscite un tollé international et le chef de l'armée israélienne a ordonné lundi une "enquête plus approfondie".

"Pas un projet immobilier" 

"La protection des civils et du personnel humanitaire ainsi qu'un plein accès de l'aide humanitaire constituent des obligations en vertu du droit international et du droit international humanitaire et doivent être respectées", avaient déjà plaidé lundi au Caire les présidents Macron et al-Sissi ainsi que le roi Abdallah II de Jordanie, dans une déclaration conjointe.

Ils ont aussi "appelé à un retour immédiat au cessez-le-feu pour que les Palestiniens soient protégés et reçoivent de l'aide humanitaire en quantité et dans les plus brefs délais".

Un message réitéré de vive voix à Donald Trump dans un appel téléphonique à quatre, juste avant que le président américain ne reçoive le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à la Maison Blanche.

Interrogé mardi lors d'un point de presse à al-Arich sur les déclarations de Donald Trump, qui avait évoqué une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la "Riviera du Moyen-Orient", M. Macron a répondu que le territoire palestinien n'était "pas un projet immobilier".

"La réalité, c'est que vous avez 2 millions de personnes qui sont enfermées (...)  Après des mois et des mois de bombardements d'une guerre terrible, des dizaines de milliers de personnes ont perdu la vie. Vous avez des dizaines de milliers d'enfants qui sont mutilés sans famille. C'est ça dont on parle quand on parle de Gaza. C'est pas d'un projet immobilier", a souligné M. Macron.

Depuis octobre 2023, plus de 330 travailleurs humanitaires, la plupart d'entre eux appartenant à l'Unrwa, l'agence des Nations unies d'aide aux réfugiés palestiniens, ont été tués dans la bande de Gaza, selon les données de l'ONU datant de novembre.