AlUla et l’UNESCO: Un partenariat qui ouvre au monde la richesse du patrimoine saoudien

Le Prince Badr ben Abdallah Al-Saoud, gouverneur de la Commission royale pour AlUla et ministre de la Culture d'Arabie saoudite, et Audrey Azoulay, directrice générale de l'UNESCO. (Photo, Commission royale pour AlUla)
Le Prince Badr ben Abdallah Al-Saoud, gouverneur de la Commission royale pour AlUla et ministre de la Culture d'Arabie saoudite, et Audrey Azoulay, directrice générale de l'UNESCO. (Photo, Commission royale pour AlUla)
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Publié le Mercredi 10 novembre 2021

AlUla et l’UNESCO: Un partenariat qui ouvre au monde la richesse du patrimoine saoudien

  • D’une durée de cinq ans et axé sur dix programmes, le nouveau partenariat prévoit l'inscription de nouveaux sites naturels et culturels à la liste de l'UNESCO
  • Joyau du patrimoine saoudien, AlUla s'inscrit dans le cadre du plan Vision 2030 du Royaume qui vise à exploiter son vaste potentiel culturel, touristique et économique

PARIS: La Commission royale pour AlUla (RCU) a signé mardi un partenariat stratégique à long terme avec l'UNESCO visant à accélérer le projet de renaissance culturelle et socio-économique de la région d’AlUla.

Le partenariat signé à Paris au siège de l’UNESCO, vise "une meilleure préservation des sites historiques, naturels et culturels et de la culture locale de la région d’AlUla", indique un communiqué conjoint de la Commission royale pour AlUla et l'UNESCO.

Cette accélération sera notamment permise par le renforcement des compétences et par le partage des connaissances par des experts du monde entier désireux de participer aux efforts de la Commission Royale, pour faire de la région d'AlUla une référence en matière de préservation du patrimoine, de la nature, des arts et de la culture.

Le site d’AlUla retrace 200 000 ans d'histoire de l’Homme. Des civilisations anciennes, dont les Dadanites, les Lihyanites et les Nabatéens, y ont laissé leurs traces indélébiles, comme les grandes tombes creusées dans les montagnes.

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L'UNESCO a déclaré Hegra en AlUla premier site du patrimoine mondial de l'Arabie saoudite en 2008. Photo Commission royale pour AlUla

D’une durée de cinq ans et axé sur dix programmes, le nouveau partenariat prévoit l'inscription de nouveaux sites naturels et culturels à la liste de l'UNESCO afin de protéger et de promouvoir le patrimoine local ainsi que les paysages et écosystèmes naturels. 

Les secteurs clés concernés incluent la conservation du patrimoine, l'éducation et le renforcement des compétences, la nature et la création artistique. Les populations locales seront les principales bénéficiaires du développement d'AlUla.

Ce partenariat a été signé par le Prince Badr ben Abdallah Al-Saoud, gouverneur de la RCU et ministre de la Culture d'Arabie saoudite, Audrey Azoulay, directrice générale de l'UNESCO, la Princesse Haifa AlMogrin, ambassadrice au sein de la délégation permanente de l'Arabie Saoudite auprès de l'UNESCO, et Amr AlMadani, CEO de la RCU.

Le Prince Badr ben Abdallah Al-Saoud, en visite officielle à Paris pour renforcer la coopération culturelle entre les deux pays et participer à la 41ᶱ session de l’Unesco, a déclaré : « Son Altesse Royale, le prince Mohammed ben Salman, prince héritier d'Arabie saoudite, entend faire d’AlUla une destination mondiale de référence dans les domaines du patrimoine, de la nature, de l’art et de la culture. La signature de cet accord, le premier du genre, marque une étape importante vers la concrétisation de ces ambitions et vient consolider les relations durables établies entre l'Arabie saoudite, la RCU et l'UNESCO. Dans la droite ligne du plan Vision 2030 de l'Arabie saoudite et des objectifs de développement durable des Nations unies, ce partenariat fait le lien entre passé, présent et avenir d'AlUla en s’appuyant sur l'éducation, la science et la culture pour promouvoir le développement durable et un changement à long terme».

Pour Audrey Azoulay, Directrice générale de l'UNESCO, tout juste réélue," la relation entre l'Arabie saoudite et l'UNESCO s'appuie sur une longue histoire qui remonte à 1946, lorsque le Royaume est devenu un État membre de notre Organisation", estimant qu'"aujourd'hui, la coopération entre l'UNESCO et le Royaume d'Arabie saoudite franchit une nouvelle étape importante afin d'accompagner une transformation majeure de la région d'AlUla."

Joyau du patrimoine saoudien, AlUla s'inscrit dans le cadre du plan Vision 2030 du Royaume qui vise à exploiter son vaste potentiel culturel, touristique et économique. L'UNESCO et l'Agenda pour le développement durable de la Vision 2030 sont stratégiquement alignés pour promouvoir l'éducation, la culture et la science comme puissant tremplin pour générer des opportunités économiques, notamment de création d'emplois et de croissance.

 L'UNESCO a déclaré Hegra en AlUla premier site du patrimoine mondial de l'Arabie saoudite en 2008.

 


L'aviation israélienne pilonne la banlieue sud de Beyrouth, 22 morts dans l'est du Liban

Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
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  • L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités
  • L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah

BEYROUTH: L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités, le Hezbollah revendiquant sa frappe la plus profonde en Israël depuis plus d'un an d'hostilités.

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah.

Les raids ont été précédés par des appels de l'armée israélienne à évacuer certains quartiers.

Les images de l'AFPTV montraient d'épaisses colonnes de fumée sur la banlieue sud de la capitale libanaise, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes quotidiennes qui la visent depuis fin septembre.

Les frappes, qui s'étaient arrêtées mardi, ont repris au lendemain du départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente d'arracher un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah pro-iranien.

Après Beyrouth, il devait rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Des frappes israéliennes ont également visé jeudi l'est et le sud du Liban, bastions du Hezbollah, selon l'ANI.

Les frappes de "l'ennemi israélien" sur cinq zones de la région de Baalbeck (est) ont coûté le vie à 22 personnes, a indiqué le ministère de la Santé.

L'ANI a précisé qu'une frappe sur le village de Makneh dans cette région avait entraîné la mort d'au moins quatre membres d'une même famille.

La coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert s'est rendue sur le site de Baalbeck, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qui a annoncé lundi placer sous "protection renforcée provisoire" 34 sites culturels au Liban menacés par les bombardements israéliens, et octroyer une assistance financière d'urgence pour sauver le patrimoine de ce pays.

- Khiam -

Pour sa part, la formation islamiste a annoncé jeudi avoir lancé des missiles sur une base aérienne près de la ville d'Ashdod, dans sa première attaque contre le sud d'Israël.

Dans un communiqué, le Hezbollah a précisé que cette base à l'est d'Ashdod se trouvait "à 150 km de la frontière" israélo-libanaise.

C'est la première fois que le Hezbollah annonce viser un objectif aussi éloigné de la frontière depuis plus d'un an d'affrontements.

La formation pro-iranienne a également revendiqué des tirs contre le nord d'Israël, où les secours ont annoncé qu'un homme était mort après avoir été blessé à la suite de tirs de projectiles en Galilée.

Dans le sud du Liban frontalier d'Israël, le Hezbollah a fait état dans neuf communiqués distincts d'attaques menées par le mouvement contre des soldats israéliens dans et autour du village de Khiam.

Les médias officiels libanais ont affirmé que l'armée israélienne dynamitait des maisons et bâtiments dans cette localité proche de la frontière israélienne.

Les violences entre Israël et le Hezbollah, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.583 morts depuis octobre 2023 au Liban.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.


La CPI émet des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
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  • La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire
  • Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a émis jeudi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes".

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye.

Dans un autre communiqué, elle émet un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, également pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La cour "a émis à l'unanimité un mandat d'arrêt contre M. Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, communément appelé +Deif+, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'État d'Israël et de l'État de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023".

Classés "secrets" 

Les mandats d'arrêt ont été classés "secrets", afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour.

Mais la CPI "considère qu'il est dans l'intérêt des victimes et de leurs familles qu'elles soient informées de l'existence des mandats".

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai à la cour de délivrer des mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés à Gaza.

M. Khan a également demandé des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeant du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Selon Israël, Deif a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.

Le procureur a depuis abandonné la demande de mandats d'arrêt contre le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar, dont les morts ont été confirmées.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.


Liban: frappes sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel israélien à évacuer

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  • La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani
  • Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah

BEYROUTH: De nouvelles frappes ont visé jeudi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais contre lequel Israël est en guerre, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer, selon un média d'Etat libanais.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani) a rapporté trois frappes sur la banlieue sud, dont une "très violente sur Haret Hreik", un quartier de ce secteur, et précisé qu'un immeuble avait été détruit.

Sur les images de l'AFPTV, on peut voir des panaches de fumée s'élever d'au moins trois sites visés.

Les frappes ont été précédées par un appel du porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichai Adraee, sur les réseaux sociaux, à évacuer trois secteurs de la banlieue sud.

Après cet appel, des tirs nourris ont été entendus dans la banlieue, visant à avertir les habitants.

La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani.

Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah.

Les frappes interviennent alors que l'émissaire américain Amos Hochstein tente de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais.

Après avoir vu les responsables libanais à Beyrouth, il doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle israélienne.

Les violences entre Israël et le mouvement pro-iranien, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.550 morts depuis octobre 2023.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.