L'oryx arabe retourne dans le désert de l'Arabie saoudite

L'oryx d'Arabie retourne à la nature au terme de plusieurs années de chasse incontrôlée. (Photo fournie)
L'oryx d'Arabie retourne à la nature au terme de plusieurs années de chasse incontrôlée. (Photo fournie)
L'oryx d'Arabie retourne à la nature au terme de plusieurs années de chasse incontrôlée. (Photo fournie)
L'oryx d'Arabie retourne à la nature au terme de plusieurs années de chasse incontrôlée. (Photo fournie)
L'oryx d'Arabie retourne à la nature au terme de plusieurs années de chasse incontrôlée. (Photo fournie)
L'oryx d'Arabie retourne à la nature au terme de plusieurs années de chasse incontrôlée. (Photo fournie)
L'oryx d'Arabie retourne à la nature au terme de plusieurs années de chasse incontrôlée. (Photo fournie)
L'oryx d'Arabie retourne à la nature au terme de plusieurs années de chasse incontrôlée. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Lundi 08 novembre 2021

L'oryx arabe retourne dans le désert de l'Arabie saoudite

  • Ces dernières décennies ont été difficiles pour cet animal dans le Royaume et dans la région du Golfe
  • L’oryx d'Arabie s'est adapté, d’un point de vue physiologique, aux conditions sèches et extrêmes au cours de milliers d'années qu’il a vécues dans le désert

LA MECQUE: L'Arabie saoudite est parvenue à relâcher l'oryx d'Arabie (ongulé asiatique proche de l'antilope présent, au début du xxe siècle, dans la péninsule Arabique ainsi que dans le nord du Koweït et de l'Irak, NDRL) dans la nature après qu’il eut été menacé d'extinction en raison de la chasse et la capture effrénées dont il fit l’objet pendant des années.

La péninsule Arabique a abrité l'oryx pendant plusieurs siècles. Ces dernières décennies ont été difficiles pour cet animal dans le Royaume et dans la région du Golfe. Désormais, les efforts qui visaient à protéger les oryx en captivité pour qu'ils soient relâchés dans la nature ont finalement porté leurs fruits.

Ahmed al-Bouq occupe le poste de superviseur des centres de recherche et d'élevage au sein du National Center for Wildlife Development (Centre national pour le développement de la faune sauvage). Il est notamment responsable du Programme national de libération des animaux. Il explique à Arab News que l'Arabie saoudite a inspiré le monde entier grâce à son action pour préserver l'oryx d’Arabie. En effet, 1 200 de ces animaux ont rejoint leur milieu naturel.

Près de 7 000 oryx sont aujourd'hui en captivité et attendent d'être relâchés dans trois régions du Royaume.

Al-Bouq confie à Arab News que l'oryx d'Arabie est une composante de l'identité saoudienne. Le monde compte quatre espèces d'oryx, mais la taille et les caractéristiques de celui d'Arabie, originaire de la péninsule Arabique, se démarquent de celles des autres espèces. Ces dernières années, le Centre national pour le développement de la faune sauvage a mené à bien les programmes de relocalisation qu'il avait lancés avec le concours d'experts saoudiens et de leurs partenaires dans la région.

«Ces programmes ont réduit le risque d'extinction de la faune sauvage, comme le prévoient les normes internationales établies par l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN). Cette organisation propose la classification suivante: espèce disparue, espèce qui a disparu de la nature et ne survit qu'en captivité – ce qui correspond à la classification précédente de l'oryx d'Arabie, au moment de la première phase du projet –, espèce en danger critique d'extinction, et espèce en danger», fait savoir M. Al-Bouq.

 

EN BREF

Près de 7 000 oryx se trouvent aujourd'hui en captivité et attendent d'être relâchés dans trois régions du Royaume

D'après M. Al-Bouq, la classification des oryx d'Arabie est passée à vulnérable en 2013. «Nous cherchons actuellement à ramener cette espèce à la catégorie “préoccupation mineure”; on compte peu d'initiatives de ce type dans le monde.»

Il ajoute que l’oryx d'Arabie s'est adapté, d’un point de vue physiologique, aux conditions sèches et extrêmes tout au long des milliers d'années qu’il a vécues dans le désert. Voilà qui constitue un exemple parfait de la capacité des animaux à s’accommoder des environnements rudes et du changement climatique.

C’est en développant des caractéristiques physiques, telles que sa couleur blanche, qui reflète la chaleur et contribue à faire baisser sa température corporelle, que cet animal est parvenu à s’adapter. L'oryx d'Arabie présente par ailleurs des marques sombres au niveau de la gueule et des pattes: cette particularité lui confère une allure plus imposante que celle des autres prédateurs du désert, comme les loups, qui n’osent donc pas l’attaquer. Ses cornes pointues et quasi droites lui permettent en outre de se protéger des chiens de chasse, précise M. Al-Bouq.

Par ailleurs, les oryx d'Arabie disposent de la capacité d’altérer la température de leur corps. Ce mammifère à sang chaud peut ainsi faire passer sa température corporelle de 36 à 44 °C, ce qui lui permet de s’adapter à la fois aux températures élevées et basses du désert.

Aux yeux de M. Al-Bouq, l'oryx d'Arabie est un symbole de beauté, comme en témoignent la poésie arabe et ses vers descriptifs ainsi que les Mu'allaqât (ce terme, qui signifie littéralement «suspendues», désigne un ensemble de poèmes préislamiques jugées exemplaires par les poètes et les critiques arabes médiévaux, NDRL). De fait, les oryx, qui incarnent la nouvelle vie, ornent les œuvres des plus grands poètes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Short Url
  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
Short Url
  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
Short Url
  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com