A la COP26 qui entre dans sa deuxième semaine, un consensus mondial est admis : l’activité humaine provoque le changement climatique et celui-ci évolue à un rythme dangereux. Si certains considèrent qu'il s'agit d'une évidence, il convient de rappeler qu'il n'y a pas si longtemps, les voix des sceptiques continuaient de résonner jusqu’aux plus hauts niveaux de décision, des États-Unis au Brésil, jusqu’à l'Australie.
En quelques mois, la nouvelle administration américaine a renversé les politiques climatiques de l'ancien président Donald Trump, et le président brésilien Jair Bolsonaro a perdu sa crédibilité dans son pays et à l'étranger, sur des questions allant du climat au coronavirus, les deux se retrouvant devant les tribunaux. Sans oublier que jusqu'à récemment, dans les médias traditionnels, des voix promulguaient une théorie du complot affirmant que le changement climatique était un canular inventé par les pays industrialisés pour imposer des restrictions qui entraveraient le progrès des pays en développement.
Il est vrai que, pour la première fois depuis le lancement des sommets sur le climat il y a 26 ans, la voix des sceptiques s'est complètement tue dans les couloirs de la conférence. Mais accepter l'existence du problème et de ses causes est une chose, et s'entendre sur des solutions efficaces en est une autre. Malgré l'enthousiasme manifesté par les chefs d'État dans leurs déclarations d'ouverture, il était clair que le différend persistait sur la répartition des charges de la lutte contre le changement climatique.
Plusieurs questions sont à résoudre : qui commence en premier, qui bénéficie d'un délai de grâce supplémentaire, qui en paie le prix, comment les parts seront distribuées, à quelle vitesse les émissions seront-elles totalement arrêtées, et si le calendrier sera le même pour tous, ou variable selon les situations ?
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