LE CAIRE/RIYAD: Le comité ministériel représentant les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés, également connu sous le nom d'«Opep+», a décidé aujourd'hui de maintenir le même plan de production, défiant ainsi les appels des États-Unis à augmenter les niveaux de production, selon des sources.
La réunion du comité a commencé vers 16 h 15, heure de Riyad.
#OPEC+ JMMC PANEL MEETING STARTS - SOURCE
— Alex Lawler (@AlexLawler100) November 4, 2021
At 1314 - let's see if they beat the September 23-minute record :)
Plusieurs pays – dont les États-Unis – ont appelé l'organisation à augmenter ses niveaux de production, tandis que celle-ci semble persister dans ses projets.
La Maison-Blanche souhaite que l'Opep+ augmente son plafond d'approvisionnement mensuel de 600 000 à 800 000 barils par jour, selon des délégués et des diplomates cités par Bloomberg.
Top Democrat Senator Nails Biden For Blaming OPEC For High Gas Prices: We Can Fix It Ourselves https://t.co/yPAtoyaw0e pic.twitter.com/8Y71YUNoLc
— The Daily Wire (@realDailyWire) November 4, 2021
Ce chiffre est à comparer au plan actuel de 400 000 barils par jour.
Le prix du pétrole brut de Brent a augmenté de 0,85 % à 82,69 dollars (1 dollar = 0,87 euro) le baril à 11 h 43, heure de Riyad, tandis que le brut américain Texas Intermediate (WTI) est monté à 81,41 dollars le baril à 11 h 59, heure de Riyad.
No change of direction expected from #OPEC+ today. Alliance can't fix all energy market problems alone. Most issues at table aren't created by #OPEC+. Some issues are structural. President #Biden pressure on OPEC means nothing but that the US doesn't have clear energy policy.
— Wael Mahdi (@WaelMahdi) November 4, 2021
Les investisseurs semblent s'attendre à ce que la réunion de l'Opep+ n'entraîne pas une augmentation de la production, malgré une éventuelle hausse des exportations de pétrole de la part de Téhéran à la suite de la reprise des pourparlers de l’Iran avec les États-Unis sur le nucléaire vers la fin de ce mois.
Cette décision survient à un moment où le président américain fait pression sur les producteurs de pétrole pour qu'ils augmentent leurs niveaux de production afin d'éviter un accroissement des pressions inflationnistes dues à la flambée des prix de l'énergie.
Cela pourrait mettre en péril le programme économique américain, selon Bloomberg. En outre, de nombreux pays, notamment la Chine, semblent actuellement souffrir de pénuries d'électricité.
This is an issue #Opec+ delegates and ministers have been warning could creep up on us as the deal progresses. Doubt many thought it would arise so soon. But an extra emphasis on the full quota being met in December could be made to placate those asking for more? #oott /8
— Nader Itayim | نادر ایتیّم (@ncitayim) November 4, 2021
Il existe toutefois des craintes que certains pays comme l'Angola et le Nigéria n’arrivent pas à répondre à la demande et que l'objectif de 400 000 ne soit pas atteint.
Le Japon et l'Inde ont également rejoint les États-Unis dans leur appel à une plus grande production de pétrole.
Cependant, il semble probable que les pays exportateurs de pétrole rejettent ces demandes.
Le ministre saoudien de l'Énergie, le prince Abdelaziz ben Salmane, a déclaré que l'organisation ne prévoyait pas de pénuries de pétrole brut sur le marché. En outre, le Koweït et l'Irak ont récemment annoncé qu'ils restaient favorables à la stratégie visant à augmenter la production de pétrole de 400 000 barils par jour.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com