Au sein de l'axe des cercles de résistance au Liban, un argument a circulé : défendre le ministre de l'Information Kordahi, c'est défendre la liberté d'expression, tandis que l'attaquer, c'est attaquer la liberté d'expression.
Ce n'est pas vrai. La liberté d'opinion et d'expression est le droit de Kordahi et de toute autre personne, quelle qu'elle soit et quelle que soit son opinion. Cependant, ceux qui ont des opinions comme celle de Kordahi ne devraient pas se voir confier des postes ministériels dans des pays comme le Liban. C'est vrai pour tous les pays du monde, qu'ils soient démocratiques ou non : aucun pays ne nomme quelqu'un dont l'opinion porte atteinte aux intérêts nationaux suprêmes de son pays.
Ce principe s'applique particulièrement fortement compte tenu des circonstances actuelles, avec la polarisation internationale et régionale à son apogée, rendant la nomination de ministres ayant des opinions comme celles de Kordahi assimilable à prendre parti dans une guerre.
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