Au Soudan, trois manifestants tués dans un coup d'Etat qui suspend la transition

Des manifestants soudanais brûlent des pneus pour bloquer une artère de Khartoum, le 25 octobre (Photo, AFP).
Des manifestants soudanais brûlent des pneus pour bloquer une artère de Khartoum, le 25 octobre (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 25 octobre 2021

Au Soudan, trois manifestants tués dans un coup d'Etat qui suspend la transition

  • Le Premier ministre, son épouse, nombre de ses ministres et tous les membres civils du Conseil de souveraineté – plus haute autorité de la transition – ont été arrêtés par des militaires
  • Avant même que le général ne s'exprime, des milliers de Soudanais descendaient dans les rues conspuant l'armé

KHARTOUM: Le général soudanais Abdel Fattah al-Burhan a dissous lundi les autorités de transition dont la quasi-totalité des membres civils sont déjà aux mains de l'armée, décrétant l'état d'urgence alors que des tirs ont déjà fait des blessés parmi les manifestants pro-démocratie.

"Deux manifestants" partisans d'un pouvoir civil ont été tués et "plus de 80 autres blessés" par des tirs de l'armée à Khartoum, a annoncé lundi un syndicat de médecins prodémocratie en plein coup d'Etat au Soudan.

Depuis le matin, le "coup d'Etat" dénoncé à l'international s'est déroulé en plusieurs étapes. Le Premier ministre, son épouse, nombre de ses ministres et tous les membres civils du Conseil de souveraineté -- plus haute autorité de la transition -- ont été arrêtés par des militaires.

La télévision d'Etat a été prise par les militaires et à la mi-journée le général Abdel Fattah al-Burhane y est apparu.

Ne cessant de répéter qu'il souhaitait toujours "une transition vers un Etat civil et des élections libres en 2023", après 30 ans de dictature d'Omar el-Béchir démis en 2019, il a malgré tout relevé tous les dirigeants de leurs fonctions.

Le gouvernement est dissout, de même que le Conseil de souveraineté, a-t-il dit, les préfets et ministres sont limogés, et l'état d'urgence est déclaré dans tout le pays, a-t-il ajouté.

Avant même qu'il ne s'exprime, des milliers de Soudanais descendaient dans les rues conspuant l'armée. Devant le QG de l'armée dans le centre de Khartoum, bouclé par soldats et blocs de béton depuis des jours, 12 manifestants ont été blessés par des tirs des forces armées, ont assuré un syndicat de médecin et le ministère de l'Information. 

Le bureau du Premier ministre Abdallah Hamdok avait appelé à "manifester" contre le "coup d'Etat" pour "protéger la révolution" de 2019 qui a renversé Béchir.

Craignant pour la vie du dirigeant retenu "dans un lieu non identifié", son bureau a averti que les autorités militaires portaient "l'entière responsabilité de sa vie" ou sa mort, dans un pays déjà secoué par un coup d'Etat manqué il y a un mois.

Appels au dialogue et condamnations internationales

Le coup d'Etat en cours lundi au Soudan avec l'arrestation par l'armée des dirigeants civils suscite une vive inquiétude dans le monde, avec des appels pressants au dialogue entre civils et militaires et une volée de condamnations internationales.

L'émissaire de l'ONU au Soudan Volker Perthes s'est dit "très inquiet des informations sur un coup d'Etat", ajoutant: "j'appelle les forces armées à relâcher immédiatement les personnes retenues", des arrestations "inacceptables".

Volker Perthes, a dit lundi craindre que de nouvelles violences se produisent dans la nuit de lundi à mardi dans le pays soumis à un coup d'Etat militaire, et a appelé au "dialogue et au retour à l'ordre constitutionnel".

"Nous continuons d'avoir des barricades en feu et pouvons entendre des coups de feu", a dit l'émissaire basé à Khartoum lors d'une conférence de presse en vidéo.

"Donc, bien sûr, il y a un risque qu'il y ait davantage de violences et d'affrontements pendant la nuit", a-t-il indiqué, en exhortant "tout le monde à la plus grande retenue". "Je demande la libération de ceux qui ont été illégalement arrêtés aujourd'hui", a-t-il ajouté.

Le responsable de l'ONU a précisé s'attendre à une réunion d'urgence mardi du Conseil de sécurité. Ce Conseil "peut toujours être d'une grande aide s'il est uni", a-t-il fait valoir.

Son "unité maintenue pour le Soudan ces deux dernières années (...), contrairement aux divisions dans d'autres pays de la région comme en Libye ou en Syrie, peut bien sûr aider parce que les acteurs ici prennent en compte plutôt sérieusement les positions internationales et notamment les déclarations du Conseil de sécurité", a insisté Volker Perthes.

Selon des diplomates, des pays envisageaient en effet lundi une réunion d'urgence du Conseil de sécurité pour mardi, au retour de ses membres d'un voyage au Sahel. Une déclaration pourrait être adoptée à cette occasion, ont précisé certains d'entre eux.

La Ligue arabe a exhorté au dialogue, faisant part de sa "profonde préoccupation" et appelant "toutes les parties à respecter" l'accord de partage du pouvoir de transition établi en 2019 après le renversement de l'autocrate Omar el-Béchir, dans un communiqué citant son secrétaire général Ahmed Aboul Gheit.

Le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki, "a appris avec une profonde consternation la grave évolution de la situation au Soudan", selon un communiqué de l'organisation panafricaine. Il appelle à "la reprise immédiate des consultations entre civils et militaires".

Les Etats-Unis, dont l'émissaire pour la Corne de l'Afrique était la veille encore dans le bureau du Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, aujourd'hui en détention, se sont dits "profondément inquiets", prévenant que "tout changement du gouvernement de transition mettait en danger l'aide américaine".

Les annonces d'une prise de pouvoir par les militaires vont "à l'encontre de la déclaration constitutionnelle (qui régit la transition dans le pays) et des aspirations démocratiques du peuple soudanais", a tweeté M. Feltman.

La Commission européenne a de son côté appelé à la "libération rapide" des dirigeants civils du gouvernement du Soudan et à "ce que les moyens de communications ne soient pas entravés pour permettre de joindre ceux qui en ont besoin".

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a lui appelé la communauté internationale "à remettre la transition soudanaise sur les rails".

Jugeant "atterrantes" les informations venant de Khartoum, l'Allemagne a "clairement condamné" la tentative de coup d'Etat qui "doit cesser immédiatement" pour permettre la poursuite d'une "transition politique pacifique vers la démocratie", selon un communiqué du ministre des Affaires étrangères Heiko Maas, appelant au "dialogue" entre responsables politiques.

Dans un communiqué, l’Arabie saoudite a annoncé suivre avec inquiétude les évènements en cours au Soudan. Le Royaume a lancé un appel au calme et à la "désescalade", rappelant l’importance de préserver les acquis politiques et économiques du pays. Il a enfin exprimé son soutien continu au peuple soudanais.

Face à ces critiques qui s'accumulent, le général, Burhane a donné un gage de poids: il s'est dit engagé à respecter les accords internationaux signés par le Soudan, l'un des quatre Etats arabes à avoir récemment décidé de reconnaître Israël.

«Révolution»

Dans les rues de Khartoum, où internet et le téléphone ne sont plus accessibles pour beaucoup, de nombreux Soudanais conspuent depuis tôt le matin le général Burhane, ont constaté des correspondants de l'AFP.

"Nous refusons le régime militaire et sommes prêts à sacrifier nos vies pour la transition démocratique", a juré l'un d'eux à l'AFP, Haitham Mohamed.

"Nous ne quitterons pas les rues avant le retour du gouvernement civil", affirme Sawsan Bachir, elle aussi sous la nuée de drapeaux soudanais.

Dans un pays quasiment toujours sous la férule des militaires et des islamistes depuis son indépendance il y a 65 ans, la transition battait de l'aile depuis longtemps.

Entre luttes de pouvoir parmi les civils et militaires décidés à conserver leurs acquis politiques et économiques, elle a débuté dans l'union sacrée avant de finir morcelée.

En avril 2019, l'armée poussait au départ M. Béchir, sous la pression d'une énorme mobilisation populaire. Depuis août de la même année, un Conseil de souveraineté composé pour moitié de civils et pour moitié de militaires, menait le pays, promettant les premières élections libres fin 2023.

Mais ces derniers jours, la tension est montée entre les deux camps. Le 16 octobre, des pro-armée ont planté leurs tentes devant le palais présidentiel où siègent les autorités de transition.

En réponse, le 21 octobre, des pro-civils sont descendus par dizaines de milliers dans les rues du pays, dans un joyeux festival pour, disaient-ils, "sauver" leur "révolution".

Civils divisés

Il y a deux jours, le camp pro-civil avait mis en garde contre un "coup d'Etat rampant", lors d'une conférence de presse qu'une petite foule avait cherché à empêcher.

Mais ce camp est divisé. La preuve? Le sit-in qui réclame un "gouvernement militaire" comme les pro-"révolution" se revendiquent tous des Forces de la liberté et du changement (FLC), la grande alliance anti-Béchir qui s'est créée en 2019.

Le Soudan depuis la révolte

Principaux développements depuis le soulèvement fin 2018 au Soudan qui a mis fin à 30 ans de dictature d'Omar el-Béchir.

Pain et liberté

Le 19 décembre 2018, des centaines de Soudanais manifestent à Atbara, au nord-est de Khartoum, à Port-Soudan, principal port du pays dans l'Est, et à Nhoud, dans l'Ouest, contre la décision du gouvernement de tripler le prix du pain.

Dès le lendemain, les protestations s'étendent à d'autres régions dont la capitale du pays en plein marasme économique.

Béchir destitué

Le 6 avril 2019, sit-in de milliers de manifestants devant le quartier général de l'armée à Khartoum.

Le 11, Béchir, arrivé au pouvoir en 1989 par un coup d'Etat soutenu par des islamistes, est destitué et arrêté par l'armée. Un "Conseil militaire de transition" le remplace.

Des milliers de manifestants poursuivent leur sit-in, rejetant un "coup d'Etat".

Répression sanglante

Le 3 juin, le sit-in est dispersé par des hommes armés en tenue militaire. Une centaine de morts.

Une première enquête, ordonnée par le Conseil militaire, établit que des paramilitaires des Forces de soutien rapide (RSF) sont impliqués dans le bain de sang.

Au total, plus de 250 personnes ont été tuées dans la répression, selon un comité de médecins proche des manifestants.

Accord de transition

A la mi-juillet, un partage du pouvoir entre militaires et civils est adopté, prévoyant un Conseil de souveraineté pour mener le pays à un pouvoir civil sous trois ans.

En août, le Conseil de souveraineté est formé, présidé par le général Abdel Fattah al-Burhane. Abdallah Hamdok, ancien économiste de l'ONU, devient Premier ministre.

Fin novembre, le parti du président déchu est dissout.  

Béchir condamné

Le 14 décembre, Béchir est condamné à deux ans de prison pour corruption.

Le 22, une enquête sur les crimes au Darfour est ouverte au Soudan contre l'ex-président, recherché depuis plus d'une décennie par la Cour pénale internationale (CPI) pour "génocide", "crimes de guerre" et "crimes contre l'humanité". En août 2021, le Soudan et la CPI signent un accord de coopération pour le remettre avec ses collaborateurs à ce tribunal.

Béchir est aussi jugé dans son pays dans un procès distinct pour le coup d'Etat l'ayant porté au pouvoir.

Accord de paix

Le 30 juin 2020, des dizaines de milliers de personnes manifestent pour réclamer la mise en oeuvre de réformes réclamées lors du soulèvement. 

Le 3 octobre, le gouvernement et des groupes rebelles signent à Juba, au Soudan du Sud, un accord de paix historique, qui doit mettre fin à 17 ans d'une guerre meurtrière.

Côté insurgé, l'accord est signé par le Front révolutionnaire du Soudan (FRS), une alliance de cinq groupes rebelles et quatre mouvements politiques, issus des régions du Darfour, du Kordofan-Sud et du Nil Bleu, et cherchant à développer leurs régions sinistrées.

«Etat d'urgence économique»

Le 11 septembre, le gouvernement décrète l'"état d'urgence économique".

Le Soudan fait face à une sévère crise économique héritée de décennies de gestion désastreuse et accentuée par la pandémie de Covid-19, une inflation galopante et une dette colossale.

Le Soudan retiré de la liste noire

Le 14 décembre, les Etats-Unis retirent formellement le Soudan de leur liste des pays soutenant le terrorisme, moins de deux mois après que ce pays arabe a accepté de normaliser les relations avec Israël.

Fragilité

Le 8 février 2021, le Premier ministre dévoile un nouveau gouvernement comprenant sept ministres issus de groupes rebelles actifs sous l'ancien régime.

Le 22 juin, Abdallah Hamdok appelle à l'unité entre politiques et militaires, mettant en garde contre des fractures "profondément inquiétantes".

«Coup d'Etat»

Le 17 septembre, des manifestants bloquent le principal port du pays à Port-Soudan (est).

Le 21, Khartoum annonce avoir déjoué une tentative putschiste impliquant des civils et des militaires, les accusant d'être liés au régime Béchir.

Le 15 octobre, Abdallah Hamdok estime que la transition traverse sa "pire crise".

Le 16, les pro-armée plantent leurs tentes devant le palais présidentiel où siègent les autorités de transition pour réclamer un gouvernement de militaires.

Le 21, en réponse, des manifestations monstres en faveur d'un gouvernement civil ont lieu.

Le 25, des militaires arrêtent à leurs domiciles la plupart des dirigeants civils, dont le Premier ministre Abdallah Hamdok, dans ce que les pro-démocratie qualifient de "coup d'Etat militaire".


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com