RABAT: Le théâtre Mohammed VI d’Oujda a accueilli, mercredi dans la soirée, la cérémonie d’ouverture de la 9ème édition du Festival international du cinéma et immigration d’Oujda. Une évènement organisé par l’Association solidarité pour le développement et l’immigration.
Cette édition, placée cette année sous le thème «Le rôle du cinéma dans le renforcement de la sécurité culturelle des sociétés», se poursuit jusqu’au 23 octobre. 11 films sont en compétition représentant le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, la Libye, l’Egypte, la Syrie, la Turquie, les Pays-Bas, l’Inde et la Palestine.
Pour la soirée d'ouverture du festival, le public à pu découvrir le long métrage «Le chemin du paradis» du réalisateur marocain Wahid Sanouji. Tourné à Amsterdam, ce film aborde plusieurs questions autour de la communauté marocaine installée aux Pays-Bas.
Quatre longs métrages en compétition officielle
Quatre films participent à la compétition officielle du long métrage, à savoir «Istrupya» du Palestinien Ahmed Hassounah, «Sudani from Nigeria» de l’Indien Mohamed Zakariya et «Benzine» de la Tunisienne Sarra Abidi et «Le chemin du paradis»du réalisateur marocain Wahid Sanouji
Ces films sont en lice pour le Grand prix du festival et les prix du jury, du meilleur scénario et des meilleures interprétations masculine et féminine.
Le président de l’Association solidarité pour le développement et l’immigration, Abdellatif Drifi a indiqué à l'agence de presse marocaine, MAP que «ce festival constitue une occasion pour fêter le cinéma en tant que vecteur de communication et de rencontre entre les cultures».
Pour le directeur régional de la Culture, Montassir Loukili, cette édition «met la lumière sur des aspects de grande importance relatifs au thème de l’immigration, via des œuvres cinématographiques façonnées par des artistes de haut niveau».
Sept courts métrages en compétition officielle
Pour ce qui est des courts métrages, sept films sont en compétition pour les prix de la réalisation, du scénario et du jury. Il s’agit de «Crack» du Marocain Bilal Twil, «Asylum Ticket» du Syrien Mohamed Chamya, «Crack in the wall» du Turc Hakan Unal, «The Dream» du Libyen Ramadan Al Mazdaoui, «May twenty seventh of this year» de l’Egyptien Mostafa Morad, «Before the storm» du Marocain Hicham Lahlimi et «I won’t come» de l’Algérien Mostafa Bengharnout.
Le jury de cette édition est présidé par le réalisateur marocain Fouad Souiba et compte pour membres le professeur universitaire marocain Abdelaadim Tahiri et le réalisateur irako-allemand Nawzad Shekhany.
Le programme de cette édition prévoit également une conférence autour du cinéma, une Master Class sur l’expérience cinématographique dans les pays d’accueil ainsi que des ateliers au profit des passionnés du 7ème art.
(Avec MAP)