Le Yémen repousse les attaques des Houthis dans la province de Chabwa

A Marib, des dizaines de combattants ont été tués dans des combats acharnés. (Reuters)
A Marib, des dizaines de combattants ont été tués dans des combats acharnés. (Reuters)
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Publié le Jeudi 21 octobre 2021

Le Yémen repousse les attaques des Houthis dans la province de Chabwa

  • Les troupes de l'armée et les tribus alliées tentent de reconquérir trois zones stratégiques prises par les Houthis, soutenus par l'Iran, le mois dernier
  • «Il s'agit d'une offensive militaire bien préparée. Les forces gouvernementales avancent sérieusement»

AL-MOUKALLA: Les troupes de l'armée yéménite et les tribus alliées ont lancé mercredi des contre-attaques dans la province méridionale de Chabwa dans le but de libérer trois zones stratégiques que les Houthis, soutenus par l'Iran, ont prises au cours des deux dernières semaines.

Des responsables locaux indiquent que des centaines de soldats yéménites ont attaqué les Houthis dans la région de Bayhan et ont réussi à reprendre une base militaire ainsi qu'une grande partie du territoire après avoir tué et capturé des dizaines de miliciens.

Rashad al-Mekhlafi, un responsable militaire du Département d'orientation des forces armées du Yémen, a déclaré mercredi à Arab News que des unités militaires d'Attaq, la capitale de Chabwa, dans la province d'Abyan, ainsi que les forces de sécurité, avaient également pris part à l'offensive à Chabwa.

«Il s'agit d'une offensive militaire bien préparée. Les forces gouvernementales avancent sérieusement», déclare M. Al-Mekhlafi.

Après des mois d'attaques incessantes contre les forces gouvernementales, les Houthis ont récemment réussi à prendre le contrôle de trois zones de Chabwa et de la région assiégée d'Abedia dans la province de Marib. Cette avancée les a rapprochés des champs de pétrole et de gaz et de la ville de Marib, objectif principal de leur offensive continue dans la province.

À Marib, des dizaines de combattants ont été tués dans des combats acharnés entre les forces gouvernementales et les Houthis à l'extérieur de la ville alors que la coalition arabe intensifiait les frappes aériennes dans la province.

Rashad al-Mekhlafi déclare qu'au moins trois dirigeants houthis ont été tués lors de combats avec les forces gouvernementales ou lors des frappes aériennes de la coalition. Plusieurs officiers de l'armée et membres de tribus ont également été tués dans les combats.

Les combats de mercredi se sont concentrés dans les régions de Juba et de Harib, au sud de la ville de Marib, où les forces gouvernementales ont tenté de repousser les Houthis des zones qu'ils contrôlaient lors de leurs dernières incursions.

Le Premier ministre yéménite, Maïn Abdelmalek Saïd, a fait part de son soutien total aux troupes de l'armée et aux membres des tribus qui ont repoussé les incessantes attaques des Houthis à Marib. Il a également exhorté les organisations humanitaires internationales à aider les personnes déplacées et les civils victimes de missiles, de drones et de frappes terrestres de la part des Houthis dans la province de Marib.

L'agence de presse officielle du Yémen (Saba) rapporte que le Premier ministre a appelé le gouverneur de Marib, Sultan al-Arada, pour exprimer le soutien du gouvernement aux autorités de Marib dans leurs combats contre les Houthis. Il a également salué leur gestion de la situation humanitaire catastrophique dans la ville de Marib, qui accueille plus de deux millions de personnes déplacées à l'intérieur du pays.

M. Abdelmalek Saïd accuse les Houthis d'avoir commis des génocides à Abedia et dans d'autres régions de la province. Il a promis d’appuyer de tout son poids les forces gouvernementales afin de gagner la bataille «vitale» de Marib.

Des milliers de combattants et de civils ont été tués dans la province de Marib depuis le début de l’année, lorsque les Houthis ont repris une offensive militaire majeure pour contrôler la ville de Marib, le dernier bastion du gouvernement dans la moitié nord du pays.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne appelle à évacuer 20 zones de la banlieue sud de Beyrouth

L'armée israélienne a appelé mardi à l'évacuation d'une vingtaine de zones dans la banlieue sud de Beyrouth abritant selon elle des infrastructures du Hezbollah, avant qu'une série de frappes secouent ce secteur selon des images de l'AFPTV. (AFP)
L'armée israélienne a appelé mardi à l'évacuation d'une vingtaine de zones dans la banlieue sud de Beyrouth abritant selon elle des infrastructures du Hezbollah, avant qu'une série de frappes secouent ce secteur selon des images de l'AFPTV. (AFP)
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  • L'armée israélienne a appelé mardi à l'évacuation d'une vingtaine de zones dans la banlieue sud de Beyrouth abritant selon elle des infrastructures du Hezbollah
  • Une vingtaine de bâtiments dans les quartiers de Haret Hreik, Ghobeiry, Bourj el-Barajneh et Al-Hadath, bastions du Hezbollah dans la banlieue sud sont visés

JERUSALEM: L'armée israélienne a appelé mardi à l'évacuation d'une vingtaine de zones dans la banlieue sud de Beyrouth abritant selon elle des infrastructures du Hezbollah, avant qu'une série de frappes secouent ce secteur selon des images de l'AFPTV.

"Pour votre sécurité et celle des membres de votre famille, vous devez évacuer immédiatement ces bâtiments et ceux adjacents et vous en éloigner à une distance d'au moins 500 mètres", indique le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adraee, dans des messages sur X et Telegram accompagnés de plans localisant une vingtaine de bâtiments dans les quartiers de Haret Hreik, Ghobeiry, Bourj el-Barajneh et Al-Hadath, bastions du Hezbollah dans la banlieue sud de la capitale libanaise.

 


Trêve au Liban: le cabinet de sécurité israélien se réunit «cet après-midi»

Le cabinet de sécurité israélien doit se réunir "cet après-midi" pour discuter de l'accord de cessez-le-feu au Liban où Israël est en guerre contre le Hezbollah, a déclaré mardi Sharren Haskel, vice-ministre des Affaires étrangères israéliennes. (AFP)
Le cabinet de sécurité israélien doit se réunir "cet après-midi" pour discuter de l'accord de cessez-le-feu au Liban où Israël est en guerre contre le Hezbollah, a déclaré mardi Sharren Haskel, vice-ministre des Affaires étrangères israéliennes. (AFP)
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  • Le cabinet de sécurité israélien doit se réunir "cet après-midi" pour discuter de l'accord de cessez-le-feu au Liban
  • "Le cabinet (de sécurité) se réunira cet après-midi pour discuter de cet accord", a déclaré Mme Haskel lors d'une conférence de presse à Jérusalem, refusant d'entrer dans les détails du texte "vu le caractère sensible de la question"

JERUSALEM: Le cabinet de sécurité israélien doit se réunir "cet après-midi" pour discuter de l'accord de cessez-le-feu au Liban où Israël est en guerre contre le Hezbollah, a déclaré mardi Sharren Haskel, vice-ministre des Affaires étrangères israéliennes.

"Le cabinet (de sécurité) se réunira cet après-midi pour discuter de cet accord", a déclaré Mme Haskel lors d'une conférence de presse à Jérusalem, refusant d'entrer dans les détails du texte "vu le caractère sensible de la question".

Mme Haskel n'a pas non plus précisé l'heure de la réunion.

"Il doit y avoir (...) une discussion, une décision. Il pourrait aussi y avoir un vote", a-t-elle ajouté, laissant entendre que les membres du cabinet n'étaient pas encore tous au courant du contenu de l'accord.

"Les membres du cabinet connaissent certains détails et doivent entrer davantage dans les détails cet après-midi", a-t-elle dit.

Selon le site d'information américain Axios, l'accord de cessez-le-feu est basé sur un projet américain prévoyant une trêve de 60 jours durant laquelle le Hezbollah et l'armée israélienne se retireraient du sud du Liban pour laisser l'armée libanaise s'y déployer.

Il inclut la mise en place d'un comité international pour en surveiller l'application, a ajouté Axios, précisant que les Etats-Unis auraient donné des assurances sur leur soutien à une action militaire israélienne en cas d'actes hostiles du Hezbollah.

 


Israël agira «avec force» en cas de violation d'un accord au Liban 

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a affirmé mardi que son pays agirait "avec force" en cas de violation d'un accord de cessez-le-feu au Liban, annoncé comme "proche" par les Etats-Unis. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a affirmé mardi que son pays agirait "avec force" en cas de violation d'un accord de cessez-le-feu au Liban, annoncé comme "proche" par les Etats-Unis. (AFP)
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  • Le ministre israélien a aussi assuré que son pays observerait "une politique de tolérance zéro" envers toute violation de l'accord
  • Ces déclarations surviennent alors que le cabinet de sécurité israélien doit se prononcer dans la journée sur un accord de cessez-le-feu au Liban, où l'armée israélienne combat le mouvement libanais Hezbollah, allié de l'Iran

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a affirmé mardi que son pays agirait "avec force" en cas de violation d'un accord de cessez-le-feu au Liban, annoncé comme "proche" par les Etats-Unis.

"Si vous n'agissez pas, nous le ferons, et avec force", a dit Israël Katz, cité dans un communiqué de son ministère, lors d'une rencontre à Tel-Aviv avec la coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert.

"Toute maison reconstruite dans le sud du Liban servant de base terroriste sera détruite, tout réarmement ou préparation à une activité terroriste sera cible d'attaque, toute tentative de transfert d'armes sera contrecarrée, et toute menace contre nos forces ou nos citoyens sera immédiatement éliminée", a-t-il affirmé.

Le ministre israélien a aussi assuré que son pays observerait "une politique de tolérance zéro" envers toute violation de l'accord.

Ces déclarations surviennent alors que le cabinet de sécurité israélien doit se prononcer dans la journée sur un accord de cessez-le-feu au Liban, où l'armée israélienne combat le mouvement libanais Hezbollah, allié de l'Iran.

"Nous pensons être arrivés au point où nous sommes proches" d'un accord, a déclaré John Kirby, un porte-parole de la Maison Blanche, tout en soulignant que rien n'était encore acquis.

Aucun tir de roquette en provenance du sud du Liban, où le Hezbollah opère, n'a été signalé mardi matin par l'armée israélienne qui dit avoir, de son côté, tué un commandant du mouvement dans une frappe aérienne dans la zone de Tyr dans le sud du Liban.

Selon le site d'information américain Axios, l'accord de cessez-le-feu est basé sur un projet américain prévoyant une trêve de 60 jours durant laquelle le Hezbollah et l'armée israélienne se retireraient du sud du Liban pour laisser l'armée libanaise s'y déployer.

Il inclut la mise en place d'un comité international pour en surveiller l'application, a ajouté Axios, précisant que les Etats-Unis auraient donné des assurances sur leur soutien à une action militaire israélienne en cas d'actes hostiles du Hezbollah.

Il prend pour base la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU qui a mis fin à la précédente guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006, et qui stipule que seuls l'armée libanaise et les Casques bleus peuvent être déployés à la frontière sud du Liban.

Israël mène depuis le 23 septembre des frappes massives au Liban contre le Hezbollah qui, après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, avait ouvert un "front de soutien" au mouvement islamiste palestinien en tirant des roquettes sur le territoire israélien.

Depuis le 30 septembre, son armée conduit aussi des incursions terrestres dans le sud du Liban.