Riyad accueille les leaders mondiaux avant le sommet des initiatives vertes

Le Conseil des ministres tient sa réunion hebdomadaire, présidée par le roi Salmane à distance de Neom, le mardi 19 octobre 2021. (Photo, SPA)
Le Conseil des ministres tient sa réunion hebdomadaire, présidée par le roi Salmane à distance de Neom, le mardi 19 octobre 2021. (Photo, SPA)
Le Conseil des ministres tient sa réunion hebdomadaire, présidée par le roi Salmane à distance de Neom, le mardi 19 octobre 2021. (Photo, SPA)
Le Conseil des ministres tient sa réunion hebdomadaire, présidée par le roi Salmane à distance de Neom, le mardi 19 octobre 2021. (Photo, SPA)
Le Conseil des ministres tient sa réunion hebdomadaire, présidée par le roi Salmane à distance de Neom, le mardi 19 octobre 2021. (Photo, SPA)
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Publié le Mercredi 20 octobre 2021

Riyad accueille les leaders mondiaux avant le sommet des initiatives vertes

  • L'Arabie saoudite accueillera le premier Forum de l'Initiative verte saoudienne et le Sommet de l'Initiative verte du Moyen-Orient du 23 au 25 octobre
  • Le Conseil des ministres a salué le succès et les efforts du gouvernement pour faire face à la pandémie de la Covid-19

RIYAD: Le Conseil des ministres de l'Arabie saoudite a reçu mardi les leaders mondiaux, les représentants et les participants, à l’approche des deux conférences sur l'environnement que le Royaume doit accueillir cette semaine.

L'Arabie saoudite accueillera le premier Forum de l'Initiative verte saoudienne et le Sommet de l'Initiative verte du Moyen-Orient dans la capitale, Riyad, du 23 au 25 octobre.

Les deux initiatives ont été annoncées par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, en mars, et visent à réduire les émissions de carbone de 60% dans la région et à planter 50 milliards d'arbres dans le cadre du plus grand projet de boisement au monde.

Le Conseil des ministres a fait cette déclaration lors de sa réunion hebdomadaire, présidée par le roi Salmane à distance, depuis Neom.

En début de séance, le roi a informé le Conseil des ministres du contenu d'une lettre qu'il avait reçue du sultan d'Oman, Haitham ben Tariq, concernant les relations fortes et solides qui unissent les deux pays et les deux peuples, et les moyens de les soutenir et de les renforcer dans tous les des domaines.

Les ministres ont également passé en revue les réunions et les discussions qui ont eu lieu entre le Royaume et plusieurs pays ces derniers jours, dans le but de renforcer les aspects de la coopération conjointe et multilatérale à différents niveaux et d’œuvrer afin d’intensifier la coordination sur les questions régionales et internationales.

Le ministre par intérim des médias, Essam ben Saad ben Saeed, a révélé que le Conseil des ministres s’est penché sur la déclaration faite par le Royaume lors d'une réunion du G20 tenue la semaine dernière, concernant son intérêt pour la réforme du système économique mondial à travers l'«Initiative de Riyad sur l'avenir de l'Organisation mondiale du commerce», qui a été approuvée par les leaders du G20 l'année dernière.

Les ministres ont également souligné l'engagement du Royaume «à continuer de soutenir ses entreprises pour réaliser une croissance forte, durable, équilibrée et globale qui crée un avenir prospère et prometteur pour la région et le monde entier».

Le Conseil des ministres a de même salué le succès et les efforts du gouvernement pour faire face à la pandémie du coronavirus (la Covid-19) et limiter ses répercussions sur tous les aspects de la vie, grâce aux strictes mesures proactives et de précaution, à l'efficacité du secteur de la santé et aux progrès rapides de la campagne de vaccination, avec près de 45 millions de doses administrées dans tout le Royaume à ce jour.

Le Conseil a aussi habilité le ministre des Affaires étrangères à signer un accord de coopération avec le Honduras, et le ministre de l'Information et président de l'Autorité de la radio et de la télévision à signer un accord de coopération avec le Vietnam.

Les ministres ont également approuvé un protocole d'accord entre la Commission saoudienne des communications et des technologies de l'information et l'Autorité soudanaise de réglementation des communications et de la poste dans le domaine des communications, des technologies de l'information et de la poste.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".