LONDRES: Le Royaume-Uni partage les préoccupations des pays arabes concernant le programme nucléaire iranien, a affirmé mardi un responsable du gouvernement.
Téhéran a cessé d'honorer certains de ses engagements dans le cadre d'un accord nucléaire de 2015 et a bloqué les négociations visant à relancer cet accord historique qui limite son programme nucléaire en échange d'un allègement des sanctions, suscitant l'inquiétude de l'agence de surveillance nucléaire des Nations unies.
Ces propos ont été émis lors d'une réunion à Londres entre le ministre britannique du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord auprès du ministère des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, James Cleverly, et Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue arabe.
La réunion a porté sur les développements dans la région, notamment en Iran, en Syrie et en Libye, où Cleverly a assuré que son pays soutient le processus politique libyen.
Plus tôt mardi, Cleverly a rencontré le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, et a salué le rôle de l'Égypte en tant que «médiateur clé dans les conflits régionaux et partenaire de premier plan sur le changement climatique».
Cleverly a également félicité Shoukry pour la nomination de l'Égypte en tant qu’hôte de la prochaine conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27), ajoutant qu'il attendait avec impatience la participation du président Abdel Fattah el-Sisi à la prochaine conférence COP26 à Glasgow le mois prochain, ainsi que sa rencontre avec le Premier ministre Boris Johnson.
«J’ai ainsi remercié Shoukry pour l’engagement continu de l’Égypte dans les pourparlers entre le Hamas et Israël», qui «ont joué un rôle principal dans l’obtention du cessez-le-feu», a souligné Cleverly.
Le Royaume-Uni et l'Égypte ont de même convenu de l'importance pour la Libye de respecter son calendrier électoral, a-t-il ajouté.
(Avec l'AFP)
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com