BEYROUTH: L’ancien Premier ministre libanais, Hassane Diab, a déclaré le lundi avoir cédé ses parts dans une entreprise à laquelle il avait été associé dans une fuite de documents financiers et a nié tout acte répréhensible.
Son bureau a indiqué dans un communiqué qu’il avait participé à la fondation de l’entreprise en 2015 et qu’il possédait 17 actions. Cependant, l’entreprise n’avait plus d’activité depuis, il avait donc renoncé à son rôle de direction et vendu ses titres de participation.
Une agence de presse libanaise, Daraj, a été l’un des nombreux médias internationaux à rapporter «Pandora Papers», une série de documents ayant fait l’objet d’une fuite et censés révéler des transactions offshore impliquant des personnalités politiques et économiques mondiales.
Reuters n’a pas vérifié les rapports ou les documents. L’usage d’entreprises offshore n’est pas illégal et ne constitue pas en soi une preuve d’actes répréhensibles, mais les organes de presse qui ont publié ces documents ont déclaré que des arrangements pareils pourraient viser à dissimuler des transactions aux collecteurs d’impôts ou à d’autres autorités.
Daraj a rapporté que des figures politiques libanaises de haut niveau, dont le Premier ministre Najib Mikati, avaient opté pour les paradis offshores.
«La création d’une entreprise, est-elle contraire à la loi?» a déclaré Diab, ajoutant qu’il se réservait le droit de poursuivre en justice quiconque tenterait de le diffamer.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com