Expo 2020: «Notre-Dame de Paris, l’Expérience», mélange subtil entre l’histoire et la tech

Conçue et produite par une startup française Histovery, dont la vocation principale est de développer la visite en réalité augmentée, l’expérience commence dès l’arrivée dans la salle, grâce à une scénographie physique faisant référence à l’une des nefs de la cathédrale (Photo, Eva Levesque)
Conçue et produite par une startup française Histovery, dont la vocation principale est de développer la visite en réalité augmentée, l’expérience commence dès l’arrivée dans la salle, grâce à une scénographie physique faisant référence à l’une des nefs de la cathédrale (Photo, Eva Levesque)
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Publié le Mardi 05 octobre 2021

Expo 2020: «Notre-Dame de Paris, l’Expérience», mélange subtil entre l’histoire et la tech

Conçue et produite par une startup française Histovery, dont la vocation principale est de développer la visite en réalité augmentée, l’expérience commence dès l’arrivée dans la salle, grâce à une scénographie physique faisant référence à l’une des nefs de la cathédrale (Photo, Eva Levesque)
  • L’exposition est composée de six stations que l’on scanne «pour entrer comme dans des portes temporelles», explique Bruno de Sa Moreira
  • Cette expérience immersive est adaptée au public de tout âge, elle est accessible également aux personnes à mobilité réduite

DUBAÏ : L’histoire se mêle au futur dans le Pavillon français, avec une exposition innovante consacrée à Notre-Dame de Paris, à ses 850 ans d’histoire, et à sa reconstruction. Une manière de parler du renouveau pour les Français à l’Exposition universelle de Dubaï. 

Conçue et produite par une startup française Histovery, dont la vocation principale est de développer la visite en réalité augmentée, l’expérience commence dès l’arrivée dans la salle, grâce à une scénographie physique faisant référence à l’une des nefs de la cathédrale. Mais elle se vit surtout avec un histopad: une tablette tactile en main.   

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Bruno  de Sa Moreira, Edouard Lussan et André de Sa Moreira, les créateurs du projet d’Histovery (Photo, Eva Levesque)

L’exposition est composée de six stations que l’on scanne « pour entrer comme dans des portes temporelles », explique Bruno de Sa Moreira, le fondateur de la startup Histovery. À commencer par 1180, « l’année où s’achève la construction du cœur de la cathédrale », 

L’histoire racontée permet de comprendre l’édification - architecture, sens spirituel et contexte politique, métiers, savoir-faire et défis techniques. Elle fournit des explications par exemple sur la voûte gothique, la construction de la flèche de la cathédrale au 19e siècle, jusqu'à la partie moderne, où un récit de chantier après l'incendie du monument français, fait comprendre les enjeux de la reconstruction. 

« On passe de la 3D interactive que l’on peut explorer à 360 degrés aux photos et aux vidéos pour raconter au mieux tous les éléments de l’histoire », assure Bruno de Sa Moreira. 

Ainsi on peut découvrir les coulisses de ce projet monumental avec les métiers engagés dans le processus.  

Il a fallu environ un an de travail et une trentaine de personnes pour arriver à ce résultat. « Nous avons travaillé sur 850 ans d’histoire. Il y a sept comités scientifiques qui nous ont accompagné », explique Édouard Lussan, directeur de production chez Histovery. « Nous avons travaillé avec des historiens, avec des pompiers de Paris, des spécialistes qui travaillent sur le futur chantier de Paris, etc. On a des gens qui viennent de l’école du Louvre et des spécialistes des jeux vidéos pour arriver à ce mélange subtil entre l’histoire et la technologie. » 

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Ces présentations sont réalisées en collaboration avec l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris (Photo, Eva Levesque)

Montrer le passé aux futures générations 

Cette expérience immersive est adaptée au public de tout âge, elle est accessible également aux personnes à mobilité réduite. 

« La technologie permet d’augmenter l’expérience du visiteur », explique Bruno de Sa Moreira. « Ça vous incite à plus de curiosité. On peut avoir une visite personnalisée et voir ce qui est normalement invisible ou accessible grâce à notre écran : le passé disparu ou l'intérieur d’un objet », ajoute-t-il. « C’est une nouvelle manière d’aborder la culture. » 

« L’histopad a démontré qu’il permet d’augmenter la fréquentation des sites. »  

« Notre-Dame de Paris l’Expérience » est la première d’une série d’expositions temporaires du Pavillon français à l'Expo 2020, elle durera un mois jusqu’à la fin d’octobre. 

La présentation à Dubaï préfigure l’Exposition augmentée « Notre-Dame de Paris » qui commencera à Paris au Collège des Bernardins en avril 2022. Beaucoup plus vaste, cette exposition sera composée des vingt stations et racontera l’histoire de la cathédrale siècle par siècle. Elle parcourra l’Europe ainsi que les continents américain et asiatique, pendant la durée du chantier de reconstruction. 

Ces présentations sont réalisées en collaboration avec l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. 

« Nous avons travaillé main dans la main avec le gouvernement français. Nous pouvons montrer ici à l'Exposition universelle le savoir-faire de sauvegarde, de préservation, de reconstruction, mais aussi de valorisation du patrimoine ». 

Il s’agit non seulement de faire part d’un chantier colossal, mais aussi de montrer un savoir-faire très français et de donner à comprendre et à partager la visite culturelle. 

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L’histoire se mêle au futur dans le Pavillon français, avec une exposition innovante consacrée à Notre-Dame de Paris, à ses 850 ans d’histoire, et à sa reconstruction (Photo, Eva Levesque)

La startup française Histovery a déjà équipé une vingtaine de musées et monuments essentiellement en France comme le palais des Papes d’Avignon, le château de Chambord ou la Conciergerie de Paris. 

L’entreprise qui a été lauréate du concours de l’innovation, a commencé son internationalisation avec deux châteaux en Allemagne. Elle espère se développer ici aussi dans la région.  


Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 1.042 morts depuis la reprise des frappes israéliennes

 Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
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  • Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées
  • Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars

GAZA: Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures.

Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars, et que le bilan total depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, se monte désormais à 50.399 morts dans la bande de Gaza.

 


Djibouti : nomination d'un nouveau ministre des Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
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  • Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine
  • Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

ADDIS ABEBA, ETHIOPIE : Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine, selon un décret présidentiel publié mardi.

Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, porte-parole du gouvernement » d'après le décret signé par le chef de l'État, Ismaïl Omar Guelleh.

« On ne parle même pas de remaniement ministériel, c'est le seul changement au sein du gouvernement », a précisé à l'AFP Alexis Mohamed, porte-parole de la présidence djiboutienne.

L'ancien titulaire du poste, Mahamoud Ali Youssouf, était resté à la tête de la diplomatie de Djibouti pendant près de 20 ans.

Le chef de l'État Ismaël Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, quittera son poste à la suite de la prochaine élection présidentielle, prévue en 2026.

Djibouti, pays parmi les moins peuplés du continent avec quelque un million d'habitants, joue un rôle central dans la région.

Îlot de stabilité prisé dans une région troublée, ce pays d'Afrique de l'Est est situé face au Yémen, à la sortie de la mer Rouge, dans le détroit de Bab-el-Mandeb où transite une grande part du commerce mondial entre Asie et Occident.

La France, ancienne puissance coloniale de plus en plus contestée sur le continent, y dispose de bases militaires en compagnie des États-Unis et de la Chine.


Une étude saoudienne sur le microbiome de l'œil humain participe au lancement de la fusée SpaceX

Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
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  • L'étude menée par Falak for Space Science and Research portera sur les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.
  • « Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak,

RIYAD : Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain s'est jointe au lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi.

L'étude menée par Falak for Space Science and Research examinera les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.

Une équipe de chercheurs a recueilli des échantillons biologiques de cultures microbiennes et a effectué des tests pour s'assurer que les échantillons pouvaient résister aux conditions de lancement et revenir de l'espace en toute sécurité.

« Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak, à l'agence de presse saoudienne avant le lancement.

L'étude du microbiome oculaire dans l'espace est un domaine de recherche émergent. Cette expérience analysera les taux de croissance des micro-organismes dans l'espace par rapport aux taux de croissance sur Terre.

Elle permettra également de suivre les changements génétiques et protéiques pouvant résulter de l'exposition à la microgravité.

L'expérience vise également à évaluer la capacité des microbes à former des biofilms, ce qui peut augmenter le risque d'infection dans l'espace, ainsi qu'à analyser les changements dans la résistance microbienne aux antibiotiques après une exposition à la microgravité.

Le Dr Wedad bint Saeed Al-Qahtani, chercheuse dans le cadre de la mission, a déclaré : « Étudier l'impact de l'environnement spatial sur la microflore naturelle de l'œil pourrait fournir des données précieuses sur la façon dont elle réagit aux conditions de microgravité. Cela pourrait aider à développer de nouvelles stratégies et de nouveaux protocoles pour préserver la santé des yeux. »

Un autre scientifique de la mission, le professeur Salwa Al-Hazza, a souligné l'importance de la recherche ophtalmologique en déclarant : « Ce que nous faisons aujourd'hui ne se limite pas à l'envoi d'une expérience scientifique dans l'espace, mais constitue une étape fondamentale pour mieux comprendre l'impact de l'environnement spatial sur la santé oculaire.

Nous espérons que les résultats contribueront au développement de futures solutions médicales qui amélioreront les soins de santé oculaire, à la fois dans l'espace et sur Terre. 

Cela permettra également de porter fièrement le drapeau saoudien et de représenter une étape importante dans l'engagement du Royaume à innover scientifiquement et à renforcer son rôle grandissant dans le secteur spatial mondial. »

Cette mission s'inscrit dans le cadre des efforts déployés à l'échelle mondiale pour étudier l'impact de l'espace sur la santé humaine. Elle a été précédée par des recherches similaires sur l'effet de la microgravité sur les microbiomes intestinaux et buccaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com