L'ONU remercie le Royaume pour le lancement d'un outil de lutte contre le terrorisme

Connect & Learn propose des modules et des cours gratuits sur la lutte contre le terrorisme et permet aux personnes du monde entier qui les suivent de collaborer dans un espace numérique commun soutenu par l'ONU. (@UN_OCT)
Connect & Learn propose des modules et des cours gratuits sur la lutte contre le terrorisme et permet aux personnes du monde entier qui les suivent de collaborer dans un espace numérique commun soutenu par l'ONU. (@UN_OCT)
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Publié le Samedi 02 octobre 2021

L'ONU remercie le Royaume pour le lancement d'un outil de lutte contre le terrorisme

  • Le Royaume a fait don d'argent pour la création d'un outil d'apprentissage de la lutte contre le terrorisme accessible à l'échelle mondiale
  • Un ancien responsable du corps des pompiers de Londres: la plate-forme a la capacité de contribuer de manière significative à sauver des vies

NEW YORK: Le plus haut responsable de la lutte contre le terrorisme de l'ONU a remercié vendredi l'Arabie saoudite pour sa contribution à la création d'un outil de collaboration conçu pour informer des meilleures pratiques des services d'urgence dans leurs réponses aux actes de terrorisme.

«Je tiens à remercier sincèrement tous nos donateurs et en particulier le Royaume d'Arabie saoudite», a déclaré Vladimir Voronkov, sous-secrétaire général du Bureau de lutte contre le terrorisme des Nations unies, lors de l'événement de lancement de la nouvelle plate-forme, auquel a assisté Arab News.

Il a également remercié d'autres donateurs – et notamment l'Union européenne, les États-Unis, le Qatar et le Japon  pour leur contribution à la création de la plate-forme, appelée Connect & Learn.

Les dons de l'Arabie saoudite ainsi que les autres dons permettront à l'ONUCT «de poursuivre son travail indispensable dans notre lutte commune contre le terrorisme», a déclaré Voronkov, qui est également le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales.

«Malgré les progrès accomplis dans la lutte contre le terrorisme au cours des vingt dernières années, la menace s'est encore étendue et a évolué pour devenir plus complexe et imprévisible. Cette situation a été exacerbée par la pandémie de la Covid-19», a-t-il affirmé, ajoutant que l'isolement social et l'exposition à des contenus en ligne radicaux et à des recruteurs terroristes avaient alimenté une montée des opinions extrémistes. Ces défis, a-t-il dit, signifient que «la coopération internationale est maintenant plus cruciale que jamais».

Connect & Learn propose des modules et des cours gratuits sur la lutte contre le terrorisme et permet aux personnes du monde entier qui les suivent de collaborer dans un espace numérique commun soutenu par l'ONU, de partager leurs meilleures pratiques, de lancer des partenariats communs et d’être en contact avec leurs pairs.

Mais les avantages de la plate-forme ne sont pas exclusifs aux agents du renseignement ou aux équipes de lutte contre le terrorisme.

Graham Ellis, ancien commissaire adjoint des pompiers de Londres, a déclaré aux participants à l'événement qu'il avait «répondu beaucoup, beaucoup trop de fois à des actes de terrorisme dans les rues de Londres».

Il a affirmé que le nouveau cours de lutte contre le terrorisme de l'ONU était bénéfique aux équipes d'intervention d'urgence, car il enseigne les meilleures pratiques dans les réponses multisectorielles aux actes de terrorisme  lorsque la police, les équipes médicales, les pompiers et d'autres équipes de ce type coordonnent leurs actions au fur et à mesure que les actes de terrorisme se déroulent. «C'est ce qui sauve des vies», a ajouté Ellis.

Pour les intervenants d'urgence, a-t-il précisé, l'élément le plus important de toute réponse à une attaque terroriste est la qualité et la rigueur de la formation que les équipes ont reçues à l’avance. C'est ainsi que l'outil de collaboration de l'ONU aidera finalement à sauver des vies et à soutenir la lutte mondiale contre le terrorisme.

«Alors que les menaces terroristes asymétriques continuent d'évoluer, la plate-forme Connect & Learn de l’ONU arrive au bon moment», a-t-il dit, ajoutant que les intervenants en situation d'urgence pouvaient apprendre autant «d'une attaque à Washington ou à New York que dans n'importe quel autre continent».

La plate-forme, a-t-il souligné, «a la capacité de contribuer de manière significative à sauver des vies. Qu'y aurait-il de plus important?»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.