Merck va demander le feu vert pour une pilule anti-Covid réduisant par deux les hospitalisations

Cette photo obtenue le 26 mai 2021, avec l'autorisation du laboratoire pharmaceutique Merck, montre des capsules du médicament antiviral expérimental Molnupiravir. Le laboratoire américain prévoit de demander sous peu à l'agence des médicaments aux Etats-Unis son feu vert pour la commercialisation de la pilule. / Merck & Co, Inc. / AFP
Cette photo obtenue le 26 mai 2021, avec l'autorisation du laboratoire pharmaceutique Merck, montre des capsules du médicament antiviral expérimental Molnupiravir. Le laboratoire américain prévoit de demander sous peu à l'agence des médicaments aux Etats-Unis son feu vert pour la commercialisation de la pilule. / Merck & Co, Inc. / AFP
Cette photo obtenue le 26 mai 2021, avec l'autorisation du laboratoire pharmaceutique Merck, montre des capsules du médicament antiviral expérimental Molnupiravir. Le laboratoire américain prévoit de demander sous peu à l'agence des médicaments aux Etats-Unis son feu vert pour la commercialisation de la pilule. / Merck & Co, Inc. / AFP
Cette photo obtenue le 26 mai 2021, avec l'autorisation du laboratoire pharmaceutique Merck, montre des capsules du médicament antiviral expérimental Molnupiravir. Le laboratoire américain prévoit de demander sous peu à l'agence des médicaments aux Etats-Unis son feu vert pour la commercialisation de la pilule. / Merck & Co, Inc. / AFP
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Publié le Vendredi 01 octobre 2021

Merck va demander le feu vert pour une pilule anti-Covid réduisant par deux les hospitalisations

  • S'il est autorisé, ce médicament à prendre par voie orale serait le premier produit de ce type à être mis sur le marché pour traiter le Covid-19
  • Le taux d'hospitalisation ou de décès chez les patients ayant reçu le médicament a été de 7,3%, contre 14,1% chez ceux ayant eu un placebo

WASHINGTON: Le laboratoire américain Merck prévoit de demander sous peu à l'agence des médicaments aux Etats-Unis son feu vert pour la commercialisation d'une pilule qui, selon un essai clinique, réduit par deux les risques d'hospitalisation et de décès des patients atteints du Covid-19.

S'il est autorisé, ce médicament à prendre par voie orale serait le premier produit de ce type à être mis sur le marché pour traiter le Covid-19, ce qui, après les vaccins, représenterait une avancée majeure dans la lutte contre la pandémie. 

Merck a précisé vendredi vouloir déposer un dossier auprès de l'agence américaine des médicaments, la FDA, pour ce produit développé avec Ridgeback Biotherapeutics et appelé le molnupiravir "aussi rapidement que possible", sans donner plus de précisions. 

Les résultats de l'essai clinique sont positifs, assure le groupe, aussi appelé MSD hors des Etats-Unis. 

Il a été mené sur 775 personnes avec des cas légers à modérés de Covid-19 et au moins un facteur de risque aggravant. Elles ont reçu le traitement dans les cinq jours après les premiers symptômes.

Le taux d'hospitalisation ou de décès chez les patients ayant reçu le médicament a été de 7,3%, contre 14,1% chez ceux ayant eu un placebo.

Aucun décès n'a été constaté chez les personnes traitées avec le molnupiravir, contre 8 dans le deuxième groupe.

Plusieurs experts ont souligné l'importance de voir l'ensemble des données cliniques et insisté sur le fait que ce genre de traitement serait à prendre en complément du vaccin. 

Mais pour Peter Horby, professeur spécialisé dans les maladies infectieuses émergentes à l'université d'Oxford, "un antiviral oral sûr, abordable et efficace serait un énorme progrès dans la lutte contre le Covid". 

 

- Facile à administrer -

 

"Le molnupiravir semblait prometteur en laboratoire, mais le véritable test consistait à déterminer s'il présentait des avantages chez les patients. De nombreux médicaments échouent à ce stade, donc ces résultats intermédiaires sont très encourageants", a-t-il souligné dans un message cité par l'organisme britannique Science Media Centre.

Les antiviraux agissent en empêchant le virus de se répliquer. Leur application peut être double: à la fois permettre aux personnes déjà atteintes de la maladie de ne pas souffrir de symptômes graves, mais aussi à celles ayant été en contact rapproché de ne pas la développer.

Ce type de traitement par comprimés, facile à administrer, est très attendu et vu comme une façon efficace de combattre la pandémie. Mais de manière générale, les médicaments antiviraux n'ont jusque-là pas été très convaincants contre le Covid.

Le marché étant potentiellement énorme, plusieurs laboratoires se sont mis sur le créneau, comme la biotech Atea Pharmaceuticals et le laboratoire Roche qui étudient l'efficacité d'un traitement comparable, appelé AT-527.

Pfizer a annoncé lundi avoir commencé un essai clinique de grande ampleur pour sa propre pilule anti-Covid, afin de tester sa capacité à réduire à titre préventif les risques d'infection chez l'entourage d'une personne ayant contracté la maladie.

- "Pas un médicament miracle" -

Le virus continuant à circuler et la majorité des solutions disponibles nécessitant de se rendre dans un établissement de santé, "les traitements antiviraux qui peuvent être pris à la maison pour garder les personnes infectées par le Covid-19 hors de l'hôpital sont absolument nécessaires", a affirmé Wendy Holman, une responsable de Ridgeback Biotherapeutics.

Le problème pour les antiviraux comme celui de Merck est qu'ils doivent être pris avant que les patients ne soient généralement considérés "comme suffisamment malades pour avoir besoin d'autre chose qu'un traitement contre les symptômes", remarque Peter English, ancien directeur du comité de santé publique de l'Association des médecins britanniques.

Les antiviraux contre la grippe ou les boutons de fièvre par exemple ne sont efficaces que s'ils sont pris très tôt, rappelle-t-il auprès du Science Media Centre.

"Ce n'est pas un médicament miracle, mais un outil pour accompagner la vaccination", avance de son côté sur Twitter Peter Hotez, professeur au Baylor College of Medicine de Houston au Texas, qui s'inquiète par ailleurs de la possible apparition d'une certaine résistance au médicament s'il est largement utilisé. 

Merck, par anticipation, a en tout cas déjà commencé la production de molnupiravir à grande échelle et prévoit de fabriquer les doses nécessaires pour 10 millions de traitements d'ici la fin de l'année. 


Meta accepte de payer 25 millions de dollars à Trump après sa plainte sur la suspension de ses comptes

Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (C), assiste à la cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (AP)
Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (C), assiste à la cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (AP)
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  • Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram
  • Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d'Instagram le 7 janvier 2021

WASHINGTON: Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram, a annoncé mercredi à l'AFP un porte-parole du groupe.

Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d'Instagram le 7 janvier 2021, lors de son premier mandat, pour avoir encouragé ses partisans lors de l'assaut du Capitole à Washington la veille.

Le Wall Street Journal a été le premier à faire état de cet accord, dont un porte-parole de Meta a ensuite confirmé la teneur à l'AFP.

La décision sans précédent de Meta avait été imitée à l'époque par la plupart des réseaux sociaux grand public, dont Twitter.

Meta avait annoncé deux ans plus tard mettre fin à la suspension des comptes de Donald Trump.

Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, le républicain a beaucoup misé sur les magnats de la technologie, oubliant sa rancune à l'égard de Mark Zuckerberg, qui a assisté à sa cérémonie d'ouverture.

Le patron du groupe californien a multiplié les annonces ce mois-ci pour aligner sa société avec la nouvelle administration américaine.

Il a nommé plusieurs alliés du président à des postes clefs et mis fin à des programmes (anti-désinformation, pro-diversité, pro-modération des contenus) très critiqués par les conservateurs.


Suède: l'homme ayant brûlé des exemplaires du Coran en 2023 tué par balles

Salwan Momika, un Irakien de 38 ans qui avait organisé plusieurs incendies et profanations de Coran en Suède, a été tué lors d'une fusillade. (FILE/AFP)
Salwan Momika, un Irakien de 38 ans qui avait organisé plusieurs incendies et profanations de Coran en Suède, a été tué lors d'une fusillade. (FILE/AFP)
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  • Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi
  • Une enquête pour meurtre a été ouverte et la police a annoncé en milieu de matinée que cinq personnes avaient été arrêtées

STOCKHOLM: Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi.

Un tribunal de Stockholm devait rendre son jugement jeudi sur les accusations d'incitation à la haine portées contre lui. Il a indiqué avoir reporté sa décision au 3 février "suite à la confirmation du décès de M. Momika".

La police a expliqué avoir été appelée pour des tirs mercredi soir dans un immeuble d'habitation à Sodertälje, à 40 km au sud-ouest de Stockholm, où vivait cet Irakien de confession chrétienne.

A son arrivée dans l'immeuble, elle a trouvé "un homme touché par balles qui a été emmené à l'hôpital", avant d'indiquer plus tard qu'il était mort, sans citer son nom.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et la police a annoncé en milieu de matinée que cinq personnes avaient été arrêtées.

"Je peux confirmer que nous enquêtons sur le meurtre de Salwan Momika", a dit de son côté le procureur Rasmus Öman à l'AFP.

"Nous n'en sommes qu'au stade initial, cela ne fait même pas 24 heures. Il y a donc beaucoup d'informations à recueillir. Cinq personnes soupçonnées d'être impliquées dans cette affaire ont été arrêtées", a-t-il ajouté.

Selon plusieurs médias, Momika était en direct sur les réseaux sociaux et son meurtre a peut-être été filmé. Le quotidien Aftonbladet affirme que le meurtrier a pu s'infiltrer dans l'immeuble par le toit.

En août, Momika, ainsi qu'un autre homme, Salwan Najem, ont été renvoyés en jugement pour "agitation contre un groupe ethnique" à quatre reprises au cours de l'été 2023.

Selon l'acte d'accusation, le duo a profané le Coran, y compris en le brûlant tout en faisant des remarques désobligeantes sur les musulmans, notamment une fois à l'extérieur d'une mosquée de Stockholm.

"Je suis le prochain sur la liste", a dit Salwan Najem sur X après la mort de Momika.

-Permis de séjour révoqué-

En mars 2023, Momika s'était rendu en Norvège après la révocation de son permis de séjour suédois mais il avait été expulsé du pays et était revenu en Suède.

L'agence suédoise des Migrations avait révoqué le permis de séjour de Momika, disant qu'il leur avait fourni de fausses informations lors de sa demande d'asile. Un permis temporaire lui avait cependant été octroyé, faute de pouvoir le renvoyer en Irak.

Les relations entre la Suède et plusieurs pays du Moyen-Orient se sont déteriorées à l'été 2003 en raison des actes de profanation du Coran perpétrés par les deux hommes.

En juillet 2023, des manifestants irakiens ont pris d'assaut l'ambassade de Suède à Bagdad à deux reprises, déclenchant la seconde fois des incendies dans l'enceinte de la représentation diplomatique.

En août de la même année, le service de renseignement suédois Sapo avait relevé son niveau de menace à quatre sur une échelle de cinq, les profanations du Coran ayant fait du pays une "cible prioritaire".

Le gouvernement suédois a condamné ces profanations tout en rappelant que la liberté d'expression et de réunion était protégée par la Constitution.

En octobre 2023, un tribunal suédois a reconnu un homme coupable d'incitation à la haine pour avoir brûlé le Coran en 2020, première condamnation de ce type.

Auparavant, la justice estimait qu'un tel geste était protégé par la liberté d'expression mais depuis lors, il peut également être considéré comme une "agitation contre un groupe ethnique".

Le meurtre de Momika intervient en pleine vague de violence en Suède, marquée par une recrudescence d'attaques à l'explosif. Plus de 30 attaques à l'engin explosif ont été commises depuis le début de l'année, liées selon la police à des tentatives d'extorsion et d'intimidation.


Un avion avec 64 personnes et un hélicoptère s'écrasent dans un fleuve à Washington

Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie. (AFP)
Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie. (AFP)
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  • Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain
  • Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington "aurait dû être évité", si l'hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens

WASHINGTON: Un avion d'American Airlines avec 64 personnes à bord et un hélicoptère militaire se sont écrasés mercredi soir dans le fleuve Potomac après une collision au-dessus de Washington, déclenchant une opération de recherches "extrêmement difficiles".

Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain.

Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington "aurait dû être évité", si l'hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens, pour ne pas se trouver dans la "trajectoire d'approche parfaite" de l'avion.

La capitale fédérale est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude, avec son aéroport Ronald-Reagan au bord du Potomac, fleuve qui sépare la ville de l'Etat de Virginie à l'est.

"Profond chagrin" 

"Les deux appareils sont dans l'eau", a dit lors d'une conférence de presse depuis l'aéroport la maire de Washington Muriel Bowser.

Transportant 60 passagers et quatre membres d'équipage, l'avion appartient à la compagnie PSA, une filiale régionale d'American Airlines.

Son patron, Robert Isom, a exprimé dans une vidéo son "profond chagrin".

La police de Washington a souligné qu'il n'y avait "à ce stade aucune information confirmée sur des victimes".

Une très vaste opération de recherche et de secours avec policiers, pompiers, et garde-côtes est en cours sur les lieux de l'accident, dans les eaux glaciales et boueuses du Potomac, par une nuit noire.

"Les conditions sont extrêmement difficiles" pour les secouristes, dont des plongeurs, a reconnu John Donnelly, chef des pompiers de la ville.

Il a évoqué le "froid", un "vent fort" et de "la glace" sur le Potomac, les températures ayant chuté fin janvier jusqu'à -12°C.

Le Washington Post a évoqué plusieurs personnes sorties de l'eau sans que l'on sache si elles étaient vivantes ou décédées.

Depuis l'accident, des hélicoptères survolent le fleuve, balayant les eaux avec des faisceaux lumineux. Autour de l'aéroport, des dizaines de gyrophares sont visibles depuis les rives du Potomac, à Washington et en Virginie, selon des journalistes de l'AFP.

On voit aussi dans la nuit des dizaines de camions de pompiers dont certains avec des remorques tirant des canots pneumatiques à proximité de l'aéroport, dont les pistes sont au bord du fleuve.

"Lumière jaune très brillante" 

Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie.

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a donné les premiers éléments sur les deux appareils impliqués dans l'accident: un avion du constructeur Bombardier exploité par PSA "entré en collision à altitude moyenne" avec un hélicoptère Sikorsky H-60 au moment de l'approche pour atterrir à l'aéroport Ronald-Reagan.

L'avion venait de Wichita, au Kansas, et devait atterrir à Washington à 21H00 (02H00 GMT jeudi).

Un responsable du Pentagone a précisé que trois militaires étaient à bord de l'hélicoptère et une porte-parole de l'armée a confirmé que l'appareil effectuait "un vol d'entraînement", selon un message relayé sur les réseaux sociaux par le nouveau ministre de la Défense Pete Hegseth.

Evoquant un "incident aérien" sur son compte X, l'aéroport Ronald-Reagan a annoncé avoir "suspendu" tous les décollages et atterrissages jusqu'au moins jeudi matin.

Tout près de l'accident de mercredi soir, un Boeing 737-222 d'Air Florida avait percuté un pont enjambant le Potomac pendant une tempête de neige et s'y était abîmé, le 13 janvier 1982. L'accident avait fait 78 morts, dont quatre automobilistes qui se trouvaient sur le pont.