« Nous sommes la culture de la vie, ils sont la culture de la mort »

La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, donnant une conférence en presse devant le palais Sursock endommagé par l’explosion au port de Beyrouth (Photo, Anwar AMRO/AFP).
La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, donnant une conférence en presse devant le palais Sursock endommagé par l’explosion au port de Beyrouth (Photo, Anwar AMRO/AFP).
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Publié le Lundi 14 septembre 2020

« Nous sommes la culture de la vie, ils sont la culture de la mort »

  • « ResiliArt Liban : défendre la diversité culturelle par la créativité », premier débat de cette série, a eu lieu le 10 septembre et a réuni d’éminents artistes du Liban et de sa diaspora
  • Ils ont notamment évoqué la situation actuelle à Beyrouth, échangé des idées, recherché des consensus, et plaidé pour un soutien et un changement durable

L’Unesco organise ce mois-ci trois débats virtuels « ResiliArt » dans le cadre de son action #LiBeirut afin de mobiliser les soutiens au relèvement de la capitale libanaise, dévastée par deux explosions le 4 août dernier. « ResiliArt Liban : défendre la diversité culturelle par la créativité », premier débat de cette série, a eu lieu le 10 septembre et a réuni d’éminents artistes du Liban et de sa diaspora. Ils ont notamment évoqué la situation actuelle à Beyrouth, échangé des idées, recherché des consensus, et plaidé pour un soutien et un changement durable.

Ce premier débat ResiliArt Liban était animé par Ernesto Ottone R., sous-directeur général de l’Unesco pour la culture, avec la participation de : Ziad Doueiri (cinéaste), Omar Abi Azar (directeur du collectif de théâtre Zoukak), Karen Chekerdjian (designer), Nadine Touma (éditrice), Nadine Labaki (réalisatrice), Khaled Mouzannar (musicien, compositeur) et Maya de Freige (présidente de la Fondation Liban Cinéma).

Nadine Touma : décentraliser la culture

Attaquant la thématique d’une manière globale, Nadine Touma estime qu’il est nécessaire de réfléchir à deux axes importants : le premier vers l’extérieur et le second aussi important, sinon plus, vers l’intérieur.

« La décentralisation de la culture hors de la capitale est primordiale, précise la cofondatrice, avec Sivine Ariss, de la maison d’édition et plateforme créative multidisciplinaire Daronboz, en citant les changements qu’il faudrait envisager sur le plan libanais interne. « La culture se doit de toucher toutes les classes sociales et toutes les appartenances, elle est notre seul espoir pour une union nationale, ajoute-t-elle. De même qu’un plan pour la valoriser dans le système éducatif doit être mis en place. Nous avons un débat continu avec les ministères pour créer des stratégies intelligentes, des programmes adaptés où la culture n’est plus une matière ou deux dans les écoles privées, mais ferait partie intégrante du programme scolaire.

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Complot contre la sûreté de l’État : 12 accusés d’Ennahdha renvoyés en justice

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  • Parmi les douze accusés se trouvent des dirigeants au mouvement Ennahdha
  • Les accusés sont renvoyés devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes au Tribunal de première instance de Tunis

 La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a décidé de renvoyer 12 accusés devant la justice dont des dirigeants au mouvement Ennahdha pour des chefs d’accusation à caractère terroriste, a déclaré, vendredi, à l’agence TAP, Habib Torkhani, porte-parole de la Cour d’appel de Tunis.

 

La chambre d’accusation en question a décidé, jeudi, de renvoyer Mondher Ounissi, vice-président du mouvement Ennahdha (en détention), Rafik Abdessalem, gendre du président du mouvement Ennahdha, Chahrazed Akecha, Ahmed Gaâloul, Tarak Boubahri, Ridha Idriss, Mouadh Khriji, Maher Zid, Fethi Ayadi, Mohamed Samti (tous en fuite) et deux autres accusés non identifiés (en liberté) devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes au Tribunal de première instance de Tunis dans l’affaire dite de « complot contre la sûreté de l’État 2 ».

 

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Avi Shlaim : «Ce qui se passe à Ghaza est la manifestation du terrorisme d’Etat israélien»

Avi Shlaim (D.R.)
Avi Shlaim (D.R.)
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  • L’objectif déclaré du blocus était d’arrêter le transfert d’armes et d’équipements militaires au Hamas, mais il limitait également le flux de nourriture, de carburant et de fournitures médicales
  • Dans ses aspects non militaires, le blocus constituait une forme de punition collective clairement proscrite par le droit international

Diviser pour régner a toujours été le mode opératoire des occupants. Mais pourquoi les Israéliens persistent-ils à imposer toute une batterie de mesures inhumaines pour punir collectivement les Palestiniens ?

Israël a répondu à la décision du Hamas en déclarant la bande de Ghaza «territoire hostile». Il a également adopté une série de mesures sociales, économiques et militaires destinées à isoler et affaiblir le Hamas. La plus importante de ces mesures a été l’imposition d’un blocus. L’objectif déclaré du blocus était d’arrêter le transfert d’armes et d’équipements militaires au Hamas, mais il limitait également le flux de nourriture, de carburant et de fournitures médicales vers la population civile. Un sénateur américain a été indigné de découvrir que les pâtes figuraient sur la liste des produits interdits.

Le boycott s’appliquait non seulement aux importations mais, de manière perverse, également à certaines exportations de Ghaza. Pourquoi empêcher l’exportation de produits agricoles, de poissons et d’autres biens non mortels ? Il est difficile d’éviter de conclure que le motif caché était de paralyser l’économie de Ghaza et d’infliger la pauvreté, la misère et le chômage à ses habitants.

Dans ses aspects non militaires, le blocus constituait une forme de punition collective clairement proscrite par le droit international. Compte tenu de l’ampleur des souffrances infligées par le blocus aux habitants de la bande de Ghaza, si Israël était une personne, il pourrait être considéré comme coupable d’«indifférence dépravée», un concept du droit américain (son équivalent dans le droit commun anglais est «cœur dépravé») qui fait référence à une conduite si gratuite, si insensée, si immorale, si peu respectueuse de la vie d’autrui et si répréhensible qu’elle justifie une responsabilité pénale.

 

 

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L'Arabie Saoudite lance un programme de formation pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme

Le directeur général de l'Académie financière d'Arabie saoudite, Mana bin Mohammed Al-Khamsan (Asharq Al-Awsat)
Le directeur général de l'Académie financière d'Arabie saoudite, Mana bin Mohammed Al-Khamsan (Asharq Al-Awsat)
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  • Le programme de 18 mois vise à former le personnel à mieux prévenir, analyser et signaler les activités illégales
  • L'annonce a été faite lors du " Forum arabe pour les agences de lutte contre la corruption et les unités de renseignement financier ",

L'Arabie saoudite a dévoilé un nouveau programme de formation pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. L'initiative s'adresse aux dirigeants des secteurs financiers et non financiers du pays.

L'annonce a été faite lors du " Forum arabe pour les agences de lutte contre la corruption et les unités de renseignement financier ", un événement de deux jours parrainé par le prince Mohammed bin Salman, prince héritier et Premier ministre d'Arabie saoudite, à Riyad.

Le programme de 18 mois vise à former le personnel à mieux prévenir, analyser et signaler les activités illégales. Il vise également à améliorer le partage d'informations entre les institutions financières et les organismes de réglementation, renforçant ainsi l'intégrité globale du système financier.

 

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