Les États du Golfe s'engagent, à l’ONU, à agir en faveur de la sécurité alimentaire

Mariam bent Mohammed Almheiri, ministre d'État des Émirats arabes unis pour la sécurité alimentaire et hydrique, s'exprimant lors du sommet. (Photo, Twitter)
Mariam bent Mohammed Almheiri, ministre d'État des Émirats arabes unis pour la sécurité alimentaire et hydrique, s'exprimant lors du sommet. (Photo, Twitter)
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Publié le Samedi 25 septembre 2021

Les États du Golfe s'engagent, à l’ONU, à agir en faveur de la sécurité alimentaire

  • «L'ampleur de la tâche… est énorme», a déclaré la ministre émiratie. «Il n'y a pas de temps pour débattre, nous devons agir, et agir maintenant»
  • La sécurité alimentaire mondiale est de plus en plus menacée par le changement climatique et a été gravement affectée par la pandémie de la Covid-19

NEW YORK : Les États du Golfe, dont les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Koweït et Oman, ont présenté vendredi leurs plans pour transformer et renforcer leurs systèmes alimentaires tout en garantissant la stabilité et la sécurité de l'approvisionnement alimentaire des pays vulnérables.

S'exprimant lors de la deuxième et dernière journée du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires 2021, auquel ont participé Arab News, des leaders mondiaux, des politiciens de haut rang et d'autres représentants de la communauté internationale. Les participants ont présenté leurs plans dans le but de renforcer la résilience dans les systèmes de livraison de nourriture actuels, et à re-imaginer la sécurité alimentaire mondiale à l'ère de la Covid-19 et du changement climatique.

 

Mariam bent Mohammed Almheiri, ministre d'État des Émirats arabes unis pour la sécurité alimentaire et hydrique, a déclaré aux délégués : «L'ampleur de la tâche qui attend la communauté mondiale pour atteindre (le deuxième objectif de développement durable de l'ONU) zéro faim d'ici 2030 est effectivement énorme. Il n'y a pas de temps pour discuter, nous devons agir et agir maintenant».

Selon l'ONU, le Sommet sur les systèmes alimentaires a été «un moment catalyseur pour la mobilisation du public et des engagements concrets des chefs d'État et des gouvernements» afin de «permettre à tous de tirer profit du pouvoir des systèmes alimentaires pour nous remettre de la pandémie de la Covid-19 et nous mettre sur la bonne voie afin d’atteindre les 17 objectifs de développement durable d'ici 2030».

Outre des objectifs spécifiques tels que l'élimination de la faim et de la pauvreté, le but primordial des objectifs de développement durable (ODD) est de garantir que ce développement ne se fasse pas au détriment de l'environnement.

Pour aider à atteindre les objectifs, «les Émirats arabes unis ont institué un dialogue national centré sur la localisation des systèmes alimentaires grâce à la création de zones spéciales pour l'agriculture moderne et l'accès à la technologie dans le pays», a déclaré Almheiri.

Elle a ajouté que la stratégie de sécurité alimentaire des Émirats arabes unis était conforme aux objectifs de l'initiative de l'ONU initiée par le sommet, en soulignant cinq objectifs cruciaux de la stratégie émirienne : le renforcement des chaînes d'approvisionnement alimentaire du pays; l'utilisation de la technologie pour créer des solutions innovantes susceptibles d'améliorer la résilience de l'approvisionnement alimentaire national ; la réduction du gaspillage alimentaire; l’améliorations des systèmes alimentaires et de la nutrition ; et l'atténuation des risques et des crises alimentaires.

Ces initiatives ont déjà commencé, a assuré Almheiri, et «porteront leurs fruits dans les 10 prochaines années». Les Émirats arabes unis se sont également associés aux États-Unis pour financer des initiatives mondiales qui accroîtront la sécurité alimentaire dans le monde, a-t-elle ajouté.

Essam Khalaf, ministre des Travaux, des Municipalités et de l'Urbanisme de Bahreïn, a affirmé que son pays avait mis en place un plan intégré et complet pour assurer la livraison de nourriture à toute sa population «malgré les conditions d'urgence dans lesquelles nous vivons à cause de la Covid -19 et le l’impact négatif qu'elle a eu sur les systèmes alimentaires».

Le plan national «assistera les petits producteurs» et aidera à préparer le pays à faire face aux futures urgences, et fonctionnera en harmonie avec les efforts des Nations Unies et les efforts internationaux relatifs aux systèmes alimentaires, a-t-il ajouté.

Des hauts responsables d'Oman et du Koweït ont aussi affirmé le soutien de leurs pays aux objectifs du sommet, en particulier en ce qui concerne la sécurisation de l'approvisionnement dans les systèmes alimentaires locaux et internationaux.

Reem Al-Fulaij, directrice générale de l'Autorité publique koweïtienne pour l'alimentation et la nutrition, a souligné : «Les défis auxquels le monde est confronté et les menaces soulevées par la Covid-19 ne laissent aucun doute sur le fait que les systèmes alimentaires actuels doivent être réformés et façonnés pour faire face aux défis et subvenir aux besoins de toutes les populations de manière durable».

Le Koweït fait déjà des progrès dans les efforts visant à sécuriser les systèmes alimentaires mondiaux, a-t-elle expliqué. Une organisation dédiée à l'investissement dans la sécurité alimentaire et agricole a été créée et elle fait également des recommandations sur les moyens par lesquels le secteur privé peut être mobilisé de manière à aider à avoir la sécurité alimentaire, a-t-elle ajouté.

Tout au long du sommet, les représentants des pays participants, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon et le Brésil, ont décrit les manières dont ils travailleront en faveur de garantir la sécurité alimentaire mondiale. Il s'agit ici d'une préoccupation croissante, étant donné que la pandémie a perturbé les chaînes d'approvisionnement mondiales et que le changement climatique affecte les systèmes météorologiques mondiaux dont dépendent les agriculteurs.

Dans son discours de clôture, la vice-secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohammed, a déclaré : «Les résultats de ce sommet injecteront de l'énergie pour accélérer l'action sur la transformation des systèmes alimentaires dans le monde qui peuvent mieux positionner notre monde pour mieux se rétablir de la Covid-19 et atteindre notre objectif commun du Programme 2030».

Pour ce faire, les secteurs public et privé, les gouvernements et la société civile doivent travailler ensemble dans le cadre d'un effort collectif visant à réinventer le fonctionnement des systèmes alimentaires, a-t-elle ajouté.

«Ensemble, nous pouvons et devons réaliser notre programme commun; pour les peuples, la planète et pour la prospérité», a-t-elle soutenu.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ONU met en garde contre le grave danger que représentent les munitions non explosées à Gaza

Le service de lutte antimines des Nations unies a mis en garde contre le grave danger que représentent les munitions non explosées à Gaza, alors que les communautés déplacées et les travailleurs humanitaires commencent à revenir dans les zones ravagées par deux années de bombardements israéliens incessants. (AFP/File)
Le service de lutte antimines des Nations unies a mis en garde contre le grave danger que représentent les munitions non explosées à Gaza, alors que les communautés déplacées et les travailleurs humanitaires commencent à revenir dans les zones ravagées par deux années de bombardements israéliens incessants. (AFP/File)
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  • Le service d'action antimines de l'ONU documente de nombreux cas de civils blessés par des explosions alors qu'ils retournent dans des zones ravagées par la guerre au moment du cessez-le-feu, dont cinq enfants la semaine dernière
  • L'agence a enregistré 328 incidents à Gaza depuis octobre 2023 au cours desquels des personnes ont été blessées ou tuées par des engins explosifs, bien que le nombre réel soit probablement beaucoup plus élevé

NEW YORK : Le Service d'action contre les mines des Nations Unies a mis en garde contre la grave menace que représentent les engins non explosés à Gaza, alors que les communautés déplacées et les travailleurs humanitaires commencent à revenir dans les zones ravagées par deux années de bombardements israéliens incessants.

Luke David Irving, chef de l'UNMAS dans les territoires palestiniens occupés, a souligné les dangers permanents posés par ces restes explosifs de guerre.

"Alors que les communautés et le personnel humanitaire se déplacent dans les zones touchées, le risque d'explosion est incroyablement élevé", a déclaré M. Irving à Jérusalem.

"Des décennies d'expérience nous ont appris qu'après la fin de nombreux autres conflits, les engins explosifs continuent de mutiler et de tuer. Gaza ne fait pas exception à la règle.

Son équipe a recensé de nombreux cas de blessures lorsque des personnes ont été confrontées à des munitions non explosées, a-t-il ajouté, y compris cinq enfants qui ont été blessés la semaine dernière, dont deux grièvement.

"C'est l'une des centaines d'histoires de personnes, souvent des enfants, qui ont été tuées ou qui ont subi des blessures qui ont changé leur vie à cause de ces engins dangereux.

Depuis octobre 2023, l'UNMAS a enregistré 328 incidents à Gaza au cours desquels des personnes ont été blessées ou tuées par des munitions non explosées. Toutefois, le nombre réel est probablement beaucoup plus élevé.

"Nous pensons que ce chiffre est largement sous-estimé", a déclaré M. Irving. "Au cours des deux dernières années, davantage de personnes ont été blessées ou tuées par des munitions qui jonchaient la bande de Gaza.

Les équipes de l'UNMAS ont jusqu'à présent identifié 560 munitions explosives dans des zones accessibles de Gaza, mais ont prévenu que l'étendue de la contamination resterait inconnue jusqu'à ce que des enquêtes plus complètes puissent être menées.

"Nous nous attendons à trouver beaucoup plus d'objets dans les semaines à venir, car nous pouvons accéder à davantage de zones sous le cessez-le-feu", a ajouté M. Irving.

La menace que représentent les engins non explosés devrait persister pendant les mois et les années à venir, ce qui présente des risques pour les habitants qui retournent dans leur quartier pour récupérer les objets qu'ils peuvent, et pour les enfants qui jouent dans les zones touchées.

Les travailleurs humanitaires sont également confrontés à un danger important lorsqu'ils s'aventurent dans des endroits auparavant inaccessibles, et M. Irving a souligné l'importance de l'enlèvement des engins explosifs.

"L'action humanitaire contre les mines est indispensable pour ouvrir la voie à l'acheminement de l'aide ainsi qu'au redressement et à la reconstruction", a-t-il déclaré.

L'UNMAS a déjà touché environ 460 000 personnes à Gaza dans le cadre de ses efforts pour aider les communautés à rester en sécurité, grâce à des campagnes d'éducation au risque menées en personne dans les abris, les centres de santé et les zones touchées par le conflit. Ses travailleurs ont distribué plus de 400 000 dépliants, autocollants et autres matériels de sensibilisation depuis mars 2025. Mais il reste encore beaucoup à faire.

"Nous devons faire passer ces messages à l'ensemble de la population de Gaza pour réduire les risques", a déclaré M. Irving.

L'UNMAS effectue également des évaluations techniques des infrastructures essentielles, notamment les routes, les centres de santé, les installations d'eau, les boulangeries et les zones agricoles, afin de garantir la sécurité des opérations humanitaires. Ces évaluations ont également contribué aux efforts de relèvement rapide, y compris l'enlèvement d'environ 50 à 60 millions de tonnes de débris susceptibles d'abriter des engins explosifs.

Depuis le début du cessez-le-feu le 10 octobre, l'UNMAS a reçu près de 100 demandes de soutien pour le déminage, soit environ 10 par jour en moyenne, ce qui a entraîné des efforts pour faire venir plus de personnel technique à Gaza afin d'intensifier les opérations.

Cependant, le rétablissement à long terme dépendra de l'obtention de l'approbation pour le déploiement à grande échelle de l'équipement d'élimination critique, a déclaré Irving.

"Nous demandons que ces équipements soient acheminés pour l'ensemble du secteur, ce qui permettra le rétablissement à long terme de Gaza", a-t-il ajouté.

M. Irving a remercié les donateurs pour leur soutien continu à son agence et a insisté sur la nécessité urgente d'étendre l'action humanitaire de déminage des explosifs à mesure que la bande de Gaza progresse vers le rétablissement.


Soudan: une attaque de drone frappe la zone de l'aéroport de Khartoum avant sa réouverture 

Une attaque de drone a frappé les environs de l'aéroport international de Khartoum tôt mardi, selon des témoins, un jour avant avant sa réouverture prévue pour la première fois depuis que le pays a basculé il y a plus de deux ans dans une guerre fratricide. (AFP)
Une attaque de drone a frappé les environs de l'aéroport international de Khartoum tôt mardi, selon des témoins, un jour avant avant sa réouverture prévue pour la première fois depuis que le pays a basculé il y a plus de deux ans dans une guerre fratricide. (AFP)
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  • Lundi, l'Autorité de l'aviation civile du Soudan avait annoncé que l'aéroport rouvrirait mercredi, avec une reprise progressive des vols intérieurs après l'achèvement des préparatifs techniques et opérationnels
  • Bien que Khartoum soit restée relativement calme depuis sa reprise par l'armée, elle reste visée par des attaques de drones, les FSR étant à plusieurs reprises accusées de cibler des infrastructures militaires et civiles

KHARTOUM: Une attaque de drone a frappé les environs de l'aéroport international de Khartoum tôt mardi, selon des témoins, un jour avant avant sa réouverture prévue pour la première fois depuis que le pays a basculé il y a plus de deux ans dans une guerre fratricide.

Des témoins ont déclaré à l'AFP avoir entendu des drones au-dessus du centre et du sud de la capitale soudanaise et plusieurs explosions dans la zone de l'aéroport entre 4h00 et 6h00, heure locale (02H00 - 04H00 GMT).

L'aéroport est fermé depuis le début, en avril 2023, du conflit qui oppose l'armée soudanaise du général Abdel Fattah al-Burhane, qui a repris le contrôle de la capitale au printemps, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) menées par son ancien bras droit Mohamed Daglo.

"Nous avons été réveillés à 4 heures du matin par le bruit de drones dans le ciel. Peu après, nous avons entendu de fortes explosions dans la direction de l'aéroport", a déclaré un habitant du centre de Khartoum. Un autre témoin du quartier Al-Azhari, dans le sud de la ville, a affirmé avoir "entendu le bruit d'une explosion" puis vu un drone passer.

Lundi, l'Autorité de l'aviation civile du Soudan avait annoncé que l'aéroport rouvrirait mercredi, avec une reprise progressive des vols intérieurs après l'achèvement des préparatifs techniques et opérationnels.

Bien que Khartoum soit restée relativement calme depuis sa reprise par l'armée, elle reste visée par des attaques de drones, les FSR étant à plusieurs reprises accusées de cibler des infrastructures militaires et civiles.

Un autre témoin a également déclaré à l'AFP que des drones avaient "bombardé le nord d'Omdurman", une partie du Grand Khartoum, tôt mardi, une zone connue pour abriter certaines des plus grandes installations militaires du Soudan.

"J'ai vu trois drones se diriger vers le nord en direction de la base militaire de Wadi Sayedna et j'ai entendu le bruit d'explosions", a-t-il affirmé.

Aucune revendication immédiate des frappes n'a été faite et aucune information sur les victimes potentielles ou les dommages n'est disponible dans l'immédiat.

La frappe de mardi marque la troisième attaque de drones sur la capitale en une semaine. La semaine dernière, des drones ont ciblé deux bases militaires dans le nord-ouest de Khartoum pendant deux jours consécutifs, mais un responsable militaire a affirmé que la plupart avaient été interceptés.

Suite à la contre-offensive de l'armée et à la reprise de Khartoum, plus de 800.000 personnes sont retournées dans la capitale. Le gouvernement aligné sur l'armée a depuis lancé une vaste campagne de reconstruction et rapatrie les fonctionnaires de Port-Soudan (est), où ils avaient été déplacés.

De vastes parties de Khartoum restent en ruines, avec des millions de personnes subissant encore des coupures de courant fréquentes liées notamment à l'activité des drones des FSR.

Le conflit se concentre désormais à l'ouest du Soudan, où les forces des FSR assiègent depuis 18 mois El-Facher, la dernière grande ville du Darfour qui échappe à leur contrôle.

S'ils s'en emparaient, les FSR contrôleraient tout le Darfour et une grande partie du sud du Soudan, l'armée tenant le centre, l'est et le nord du pays.

La guerre au Soudan a tué des dizaines de milliers de personnes, déplacé près de 12 millions d'habitants et provoqué ce que l'ONU qualifie de "pire crise humanitaire au monde".


Gaza: le chef des renseignements égyptiens rencontre Netanyahu

Le chef des renseignements égyptiens, Hassan Rachad, s'est rendu mardi en Israël où il a rencontré Benjamin Netanyahu, et des officiels israéliens, sur fond d'efforts diplomatiques pour maintenir le cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a indiqué le bureau du Premier ministre israélien. (AFP)
Le chef des renseignements égyptiens, Hassan Rachad, s'est rendu mardi en Israël où il a rencontré Benjamin Netanyahu, et des officiels israéliens, sur fond d'efforts diplomatiques pour maintenir le cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a indiqué le bureau du Premier ministre israélien. (AFP)
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  • Lors de leur rencontre "au bureau du Premier ministre à Jérusalem", Benjamin Netanyahu et son équipe ont discuté avec M. Rachad "de l'avancement du plan du président Trump (pour Gaza), des relations entre Israël et l'Egypte et du renforcement de la paix
  • La visite du haut responsable égyptien coïncide avec la venue du vice-président américain JD Vance, arrivé mardi en Israël au surlendemain de violences dans la bande de Gaza qui ont mis à l'épreuve le cessez-le-feu

JERUSALEM: Le chef des renseignements égyptiens, Hassan Rachad, s'est rendu mardi en Israël où il a rencontré Benjamin Netanyahu, et des officiels israéliens, sur fond d'efforts diplomatiques pour maintenir le cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a indiqué le bureau du Premier ministre israélien.

Le rôle de M. Rachad dans les négociations ayant conduit au cessez-le feu, en vigueur depuis le 10 octobre, entre Israël et le Hamas avait été publiquement loué par le président américain Donald Trump, lors du sommet de Charm el-Cheikh sur Gaza le 12 octobre.

Lors de leur rencontre "au bureau du Premier ministre à Jérusalem", Benjamin Netanyahu et son équipe ont discuté avec M. Rachad "de l'avancement du plan du président Trump (pour Gaza), des relations entre Israël et l'Egypte et du renforcement de la paix entre les deux pays, ainsi que d'autres questions régionales", a indiqué le bureau du chef du gouvernement.

M. Rachad doit également rencontrer l'émissaire américain Steve Witkoff, arrivé lundi à Jérusalem, selon Extra News, une télévision égyptienne liée à l'Etat.

La visite du haut responsable égyptien coïncide avec la venue du vice-président américain JD Vance, arrivé mardi en Israël au surlendemain de violences dans la bande de Gaza qui ont mis à l'épreuve le cessez-le-feu, parrainé par Donald Trump.

M. Vance devrait rencontrer  M. Witkoff et Jared Kushner, autre émissaire américain venu en Israël, ainsi que des experts militaires américains surveillant la trêve.

Benjamin Netanyahu a indiqué lundi vouloir discuter avec lui des "défis de sécurité auxquels nous faisons face et des opportunités diplomatiques qui s'offrent à nous", sans préciser quand il le rencontrera.