Préserver l’environnement dans le Najd du XVIIIe siècle

Wadi Hanifa est un oued de la région de Najd, dans la province de Riyad, au centre de l'Arabie saoudite. (Shutterstock)
Wadi Hanifa est un oued de la région de Najd, dans la province de Riyad, au centre de l'Arabie saoudite. (Shutterstock)
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Publié le Jeudi 23 septembre 2021

Préserver l’environnement dans le Najd du XVIIIe siècle

  • Accueillir des millions de visiteurs à la recherche de confort moderne dans un cadre aussi fidèle que possible aux racines du Najd du XVIIIe siècle est un véritable défi
  • Le projet de Diriyah Gate a été conçu en tenant compte, avant toute chose, des normes environnementales, tout en cherchant à conserver le meilleur du design traditionnel

DUBAÏ: Dès le début, le développement durable a été intégré dans la structure de la Diriyah Gate Development Authority (DGDA), ce qui en fait un véritable mélange de tradition historique, de haute technologie et de théorie moderne d’investissement.

Les objectifs de ce projet, qui s’élève à 40 milliards de dollars américains (34 milliards d’euros), sont définis ainsi: «Créer une destination de classe mondiale à la fois pour les visiteurs et les Saoudiens. Elle sera capable de résister au réchauffement climatique, favorisera le patrimoine culturel, mettra en place des communautés prospères et saines, fournira une meilleure qualité de vie et soutiendra l’équité.»

Les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont été adoptés par l’ensemble des projets de l’initiative Vision 2030, dont Diriyah est l’un des plus importants.

Cependant, accueillir des millions de visiteurs à la recherche de confort moderne dans un cadre aussi fidèle que possible aux racines du Najd du XVIIIe siècle est un véritable défi que les architectes et concepteurs de Diriyah ont pris en compte.

«S’appuyant sur le riche passé du Royaume, le plan directeur reflétera l’architecture najdi des trois cents dernières années, tout en s’adaptant à la réalité du XXIe siècle. Avec ses murs en briques de boue, ses matériaux d’origine locale, ses palmeraies et ses fermes historiques – en plus de zones culturelles, résidentielles, de divertissement, de vente au détail, d’accueil, d’éducation et de bureaux de standard international – Diriyah réalise une fusion parfaite, et est un moteur de la culture et du commerce saoudiens», déclare la DGDA à Arab News.

Afin de prioriser le développement durable, certaines techniques sont privilégiées: l’utilisation intensive d’espèces végétales indigènes, l’irrigation goutte à goutte pour réduire la consommation d’eau et l’utilisation des eaux usées recyclées pour tous les projets de Diriyah lors de la construction.

Il existe également une station d’épuration et des infrastructures de traitement des eaux pluviales de pointe pour éviter les inondations en cas de conditions météorologiques extrêmes.

Une fois le projet mené à son terme, Diriyah sera entouré de verdure abondante, avec des parcs et des espaces ouverts situés parmi les installations communautaires et les bâtiments respectueux de l’environnement, offrant ce que les experts appellent «un confort thermique extérieur amélioré», même au pic de la saison estivale à Riyad.

«Grâce à la mise en œuvre du style architectural vernaculaire, la communauté incarnera une approche contextualisée de la durabilité sociale et environnementale, qui résonne avec l’histoire anthropologique du site, tout en répondant passivement aux conditions climatiques locales», ajoute la DGDA.

Le site et les plans de développement ont été revus et approuvés en 2020 par le National Center for Environmental Compliance – l’organisme de surveillance environnementale du Royaume. «L’autorité environnementale a reconnu et félicité la DGDA pour ses efforts en matière de conformité environnementale et d’application des meilleures normes à tous nos projets», affirme le centre.

En outre, des études d’incidence environnementale ont été menées sur les projets et les schémas directeurs associés de Wadi Safar. Ils ont été approuvés comme étant conformes aux normes les plus élevées.

Un consultant en surveillance environnementale a été nommé pour veiller à ce que le projet respecte les règles écologiques, et que les sous-traitants sur place se conforment aux meilleures pratiques.

Diriyah a été conçu en tenant compte, avant toute chose, des normes environnementales, tout en cherchant à conserver le meilleur du design traditionnel.

«Grâce à la conception tournée vers l’intérieur qui tend vers la construction de cours centrales, le climat extrême dans la région est tempéré par un environnement interne plus frais, ombragé et clos», poursuit la DGDA.

«Les initiatives environnementales et de développement menées par la DGDA vont au-delà des standards normaux. Elles intègrent les meilleures pratiques internationales, les technologies innovantes et les objectifs de certification de durabilité dans tous nos projets. Nous visons à améliorer nos performances environnementales et nos références en matière de développement durable au niveau de la communauté et du bâtiment», conclut la DGDA.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.