«À Diriyah, il y en a pour tous les goûts», déclare le directeur de l’accueil de la DGDA, Imran Changezi

Imran Changezi gère les développements de l'hôtellerie d'affaires au sein de la Diriyah Gate Development Authority (DGDA). Il y sélectionne les marques hôtelières et évalue leur potentiel pour Diriyah (Photo fournie).
Imran Changezi gère les développements de l'hôtellerie d'affaires au sein de la Diriyah Gate Development Authority (DGDA). Il y sélectionne les marques hôtelières et évalue leur potentiel pour Diriyah (Photo fournie).
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Publié le Mercredi 22 septembre 2021

«À Diriyah, il y en a pour tous les goûts», déclare le directeur de l’accueil de la DGDA, Imran Changezi

  • La DGDA a pour objectif de rendre hommage au riche patrimoine historique du Royaume en intégrant l’architecture traditionnelle najdi dans la conception des hôtels, des restaurants et des centres commerciaux
  • Tous les visiteurs seront les bienvenus, que ce soit pour déguster un café en surplombant Wadi Safar ou pour visiter un musée qui relate l’Histoire des Al-Saoud

RIYAD: Imaginez-vous, l’espace d’un instant, que vous regardez le soleil se coucher sur des structures en briques crues vieilles de trois cents ans, inspirées de l’architecture najdi, avec un ciel aux teintes violet rose au-dessus de votre tête, pendant que vous savourez un repas dans un des hôtels les plus luxueux du monde.

C’est ainsi que la Diriyah Gate Development Authority (DGDA) conçoit l’avenir au sein du berceau du royaume saoudien. Grâce au plan directeur qui comprend plus de quatre cents points de vente au détail et cent restaurants, le directeur du développement et de l’accueil de la DGDA, Imran Changezi, déclare à Arab News qu’«il y en a pour tous les goûts – familles, couples, voyageurs d’affaires et participants à des événements».

«Le mode de vie mixte et les lieux de divertissement donneront à la population de Riyad – qu’elle soit saoudienne, expatriée ou de toute autre nationalité – la possibilité d’explorer et de se renseigner sur le patrimoine de la ville, son histoire et sa culture», explique M. Changezi, qui a passé la majeure partie de sa vie en Arabie saoudite.

La DGDA a pour objectif de rendre hommage au riche patrimoine historique du Royaume en intégrant l’architecture traditionnelle najdi dans la conception des hôtels, des restaurants et des centres commerciaux qui seront construits dans la ville.

«Nous sommes chargés de recréer la gloire passée de Diriyah et de lui rendre hommage, en mettant en évidence les raisons pour lesquelles la ville était si importante pour toute la péninsule Arabique», précise M. Changezi.

En intégrant histoire et modernité, Diriyah et ses environs serviront de carrefour pour les expériences culturelles et les loisirs au sein du Royaume.

«Je suis d’origine pakistanaise. Je suis né au Pakistan puis j’ai grandi en Arabie saoudite. Je crois que, tout comme moi, les résidents pakistanais pourront apprécier cet attachement à l’histoire et au patrimoine dont ils sont également très fiers», poursuit M. Changezi.

En Arabie saoudite, on trouve de nombreux étrangers, notamment des résidents pakistanais qui vivent dans le pays depuis plusieurs générations et pourront ainsi se familiariser avec son histoire.

«Le peuple pakistanais aimerait beaucoup en savoir plus sur l’histoire, la culture et l’aspect artistique de la nation», souligne M. Changezi.

Le plan directeur final de la DGDA qui s’élève à 50 milliards de dollars (environ 43 milliards d’euros) devrait être achevé entre 2024 et 2026 – un délai très ambitieux.

«Il y aura plus de vingt hôtels à Diriyah mais si vous regardez l’ensemble du plan directeur de la Diriyah Gate Authority, notre portefeuille comprend trente-huit hôtels en comptant Wadi Safar. C’est un énorme projet. La région de Wadi Safar s’étend, à elle seule, sur soixante-huit kilomètres carrés.»

Les projets touristiques de la DGDA visent à informer, cultiver et partager les histoires du berceau du Royaume en construisant les installations les plus élitistes du monde, tout en préservant et en partageant l’intégrité historique du pays.

«Nous garderons en tête ce que Diriyah représente. La région restera toujours, avant tout, une destination patrimoniale et culturelle qu’elle veut montrer au monde. Nous sommes ici pour représenter le joyau du Royaume», ajoute M. Changezi.

De nombreuses activités seront également mises à la disposition des familles, notamment des tables de pique-nique, des sentiers pédestres, des centres de rassemblement pour les voyageurs, des palmeraies et des pistes cyclables.

La ville adoptera également une approche piétonne, limitant l’accès en voiture tout en faisant en sorte que tout soit situé à proximité, afin que les visiteurs puissent se déplacer librement.

Tous les visiteurs seront les bienvenus, que ce soit pour déguster un café en surplombant Wadi Safar ou pour visiter un musée qui relate l’Histoire des Al-Saoud.

«Nous avons un rôle essentiel à jouer en proposant un angle touristique supplémentaire et unique à l’échelle mondiale en tant que site inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Nous mettrons ainsi à disposition de tous l’héritage, la culture et l’histoire de la nation, en plus de partager les histoires des héros et des rois qui remontent à trois cents ans», conclut M. Changezi.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


L'armée israélienne dit avoir frappé plusieurs cibles du Hezbollah au Liban

Jeudi, l'armée israélienne avait annoncé avoir "intercepté" un drone du Hezbollah, lancé selon elle en direction du territoire israélien. L'armée a dénoncé vendredi une "violation" de l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre le 27 novembre entre Israël et le mouvement pro-iranien. (AFP)
Jeudi, l'armée israélienne avait annoncé avoir "intercepté" un drone du Hezbollah, lancé selon elle en direction du territoire israélien. L'armée a dénoncé vendredi une "violation" de l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre le 27 novembre entre Israël et le mouvement pro-iranien. (AFP)
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  • "Dans la nuit (jeudi) (...), l'armée de l'air israélienne a frappé de multiples cibles terroristes du Hezbollah dans la vallée de la Békaa (...) qui présentaient une menace", a indiqué l'armée dans un message sur les réseaux sociaux
  • Un des sites visés renferme une "infrastructure souterraine, utilisée pour le développement et la fabrication d'armement", a ajouté l'armée

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé vendredi matin avoir frappé dans la nuit plusieurs cibles du mouvement islamiste Hezbollah dans l'est du Liban, malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis fin novembre.

"Dans la nuit (jeudi) (...), l'armée de l'air israélienne a frappé de multiples cibles terroristes du Hezbollah dans la vallée de la Békaa (...) qui présentaient une menace", a indiqué l'armée dans un message sur les réseaux sociaux, affirmant rester "engagée" dans le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement libanais.

Un des sites visés renferme une "infrastructure souterraine, utilisée pour le développement et la fabrication d'armement", a ajouté l'armée, qui dit avoir également frappé des installations "à la frontière syro-libanaise utilisées par le Hezbollah pour le trafic d'armes à destination du Liban".

Jeudi, l'armée israélienne avait annoncé avoir "intercepté" un drone du Hezbollah, lancé selon elle en direction du territoire israélien. L'armée a dénoncé vendredi une "violation" de l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre le 27 novembre entre Israël et le mouvement pro-iranien.

Les hostilités entre Israël et le Hezbollah avaient débuté le 8 octobre 2023 au lendemain de l'attaque sans précédent du Hamas, allié du mouvement libanais, contre Israël, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.

 


Liesse à Ramallah à l'arrivée des prisonniers palestiniens libérés

A l'arrivée des deux bus transportant les prisonniers libérés, les policiers palestiniens ont eu du mal à retenir la foule. (AFP)
A l'arrivée des deux bus transportant les prisonniers libérés, les policiers palestiniens ont eu du mal à retenir la foule. (AFP)
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  • Des coups de feu ont été tirés en guise de célébration
  • Au total, 110 Palestiniens ont été libérés jeudi, selon les autorités israéliennes et palestiniennes

RAMALLAH: Agitant des drapeaux et tirant des coups de feu en l'air, des milliers de Palestiniens en liesse ont accueilli les prisonniers libérés par Israël à Ramallah en Cisjordanie occupée.

Pour ce troisième échange d'otages israéliens à Gaza contre des prisonniers palestiniens dans le cadre de l'accord de trêve entre Israël et le Hamas, l'Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas a organisé l'accueil et seuls les drapeaux jaunes du parti Fatah de M. Abbas étaient visibles au départ.

Mais à l'arrivée des deux bus transportant les prisonniers libérés, les policiers palestiniens ont eu du mal à retenir la foule, selon un correspondant de l'AFP sur place.

Des coups de feu ont été tirés en guise de célébration. Plusieurs Palestiniens ont scandé des slogans pro-Hamas et d'autres ont agité le drapeau vert du mouvement islamiste palestinien qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.

Au total, 110 Palestiniens ont été libérés jeudi, selon les autorités israéliennes et palestiniennes.

Selon Amin Shuman, chef du comité chargé des affaires des prisonniers palestiniens à Ramallah, 66 sont arrivés en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, 21 ont été expulsés, 14 ont été transféré à Jérusalem-Est et neuf à Gaza.

Ils ont tous été libérés en échange de trois Israéliens enlevés lors de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et retenus depuis à Gaza.

Après plusieurs heures d'attente, la foule a fait exploser sa joie à la vue des bus affrétés par la Croix-Rouge internationale.

"Où est papa?" 

"Où est papa?" En larmes, Raghda Nasser, 21 ans, s'est faufilée dans la foule pour atteindre son père, Hussein Nasser, qu'elle serrait dans ses bras pour la première fois.

Hussein Nasser avait été emprisonné alors que sa femme était enceinte il y a 22 ans, pour des motifs que Raghda n'a pas révélés. Elle et sa sœur Hedaya, 22 ans, ont enlacé leur père qui pleurait avec elles.

Quelques heures avant sa libération, Raghda Nasser a raconté à l'AFP qu'elle venait de lui rendre visite en prison "derrière la vitre".

Elle et sa soeur avaient quitté tôt le matin leur village près de Naplouse (nord) pour venir à Ramallah. Pour l'occasion, elles ont porté des robes noires traditionnelles palestiniennes avec des motifs rouges finement cousus.

Etudiante en littérature anglaise, Raghda Nasser a dit avoir de la chance car son père serait présent pour sa remise de diplôme dans quelques mois.

Porté en triomphe 

Parmi les prisonniers libérés jeudi, figurent Mohammad Abou Warda qui purgeait 48 peines de prison à vie et Zakaria al-Zoubeidi, responsable d'attentats anti-israéliens et ex-leader local de la branche armée du Fatah.

Drapeau palestinien autour du cou, souriant et faisant le V de la victoire, Zakaria al-Zoubeidi a été porté en triomphe par la foule à sa descente du bus l'ayant emmené de la prison militaire israélienne d'Ofer en Cisjordanie.

L'ex-détenu qui portait toujours son survêtement gris de prisonnier, a embrassé des bébés et serré la main des gens.

Plus d'une heure après l'arrivée des bus, la foule a commencé à se disperser dans la nuit alors que les familles ramenaient leurs proches libérés à la maison, au milieu d'une parade de scooters klaxonnant joyeusement.

 


L'émir du Qatar est le premier dirigeant arabe à se rendre en Syrie depuis la chute d'Assad

L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, et Ahmed Al-Sharaa, le président intérimaire de la Syrie. (QNA)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, et Ahmed Al-Sharaa, le président intérimaire de la Syrie. (QNA)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, est arrivé à Damas, en Syrie. (QNA)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, est arrivé à Damas, en Syrie. (QNA)
Ahmed Al-Sharaa a été déclaré président intérimaire de la Syrie lors d'une conférence tenue cette semaine. (QNA)
Ahmed Al-Sharaa a été déclaré président intérimaire de la Syrie lors d'une conférence tenue cette semaine. (QNA)
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  • Le président intérimaire de la Syrie, Ahmed Al-Sharaa, accueille le cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani à l'aéroport de Damas
  • Cette visite marque une reprise significative des relations entre le Qatar et la Syrie, le Qatar étant appelé à jouer un rôle majeur dans la reconstruction

LONDRES : L'émir du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, est arrivé à Damas jeudi, devenant ainsi le premier dirigeant arabe à se rendre en Syrie depuis l'effondrement du régime de Bachar Assad.

Ahmed Al-Sharaa, déclaré président intérimaire de la Syrie lors d'une conférence mercredi soir, a accueilli le cheikh Tamim à son arrivée à l'aéroport international de Damas.

Le premier ministre syrien Mohammed Al-Bashir, le ministre des affaires étrangères Asaad Al-Shaibani et le ministre de la défense Murhaf Abu Qasra étaient également présents.

Le Qatar a soutenu les factions de l'opposition syrienne pendant les 13 années de guerre civile qu'a connues le pays avant que M. Assad ne quitte Damas pour Moscou au début du mois de décembre.

La visite du cheikh Tamim marque une reprise significative des relations entre le Qatar et la Syrie, le Qatar devant jouer un rôle majeur dans la reconstruction, selon l'agence de presse du Qatar.

L'analyste politique et auteur Khaled Walid Mahmoud a déclaré à la QNA que la visite de Cheikh Tamim était "hautement symbolique et historiquement significative, étant la première d'un dirigeant arabe depuis la chute de l'ancien régime".

La visite pourrait rouvrir les canaux diplomatiques et soutenir une résolution politique durable à Damas, en soulignant les liens étroits du Qatar avec les États-Unis et la Turquie, ainsi que son rôle de médiateur de confiance en Syrie et au Moyen-Orient, a-t-il ajouté.

Le Qatar jouera un rôle crucial dans la reconstruction de la Syrie, en particulier dans des secteurs clés tels que l'énergie, les transports et le logement, qui ont été dévastés par la guerre civile.

Ahmed Qassim Hussein, chercheur au Centre arabe de recherche et d'études politiques, a déclaré à la QNA que la visite de l'émir était le signe d'une évolution du rôle du Qatar dans les sphères politique, économique et sécuritaire de la Syrie.

Le soutien du Qatar aux nouveaux dirigeants syriens dirigés par le président Al-Sharaa, devenu insurgé, s'est manifesté par sa décision de rouvrir l'ambassade à Damas après sa fermeture en 2011.

Il a déclaré que "la visite reflète l'engagement du Qatar à rétablir les relations diplomatiques et à favoriser la coopération avec la Syrie", ajoutant que Doha aide les dirigeants syriens à traverser la phase de transition de la Syrie et à favoriser la stabilité à long terme.