A Deauville, Maïwen et Fanny Ardant subliment le deuil dans "ADN"

L’équipe du film ADN au 46e festival du film américain de Deauville (de g à d) : l’acteur Henri-Noel Tabary, la réalisatrice Maïwenn, l’acteur Omar Marwan, l’acteur Florent Lacger
L’équipe du film ADN au 46e festival du film américain de Deauville (de g à d) : l’acteur Henri-Noel Tabary, la réalisatrice Maïwenn, l’acteur Omar Marwan, l’acteur Florent Lacger
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Publié le Dimanche 13 septembre 2020

A Deauville, Maïwen et Fanny Ardant subliment le deuil dans "ADN"

  • "ADN" est un film entre rire et larmes, avec Fanny Ardant et Louis Garrel, sur le deuil et la quête identitaire, ainsi qu’un hommage aux grands-parents
  • "C'est un hymne à la parentalité des grands-parents, à leur responsabilité, aux familles populaires", a expliqué la cinéaste Maïwenn qui joue le rôle-titre

DEAUVILLE : La cinéaste Maïwen a présenté samedi à Deauville "ADN", un film entre rire et larmes, avec Fanny Ardant et Louis Garrel, sur le deuil et la quête identitaire, un hommage aux grands-parents qui sauvent des parents toxiques.

"C'est un hymne à la parentalité des grands-parents, à leur responsabilité, aux familles populaires", a expliqué samedi à l'AFP la cinéaste qui joue le rôle-titre. "C'est un film sur les enfants d'immigrés, la quête identitaire, le deuil, comment renaître après la mort" d'un proche, a-t-elle ajouté.

Sélectionné à Cannes mais projeté en avant-première mondiale vendredi soir au festival du cinéma américain de Deauville, "ADN", qui sort le 28 octobre, a été ovationné par le public.

La famille de Neige (Maïwen), divorcée et trois enfants, est réunie autour d'Emir son grand-père adoré, algérien, dans une maison de retraite parmi de pétillants pensionnaires.

Mais le nonagénaire, qui l'a élevée, a 93 ans et il meurt parmi ses livres sur la guerre d'Algérie et les souvenirs de son engagement communiste.

Le chagrin commun n'empêche pas les tensions de refaire surface au sein de cette famille marquée par une mère "toxique" (Fanny Ardant) et un père (le metteur en scène Alain Françon) "castrateur".

Une des forces du film est de mêler gravité et légèreté. On rit des débats autour du choix du cercueil (carton, pin ou chêne) puis quand les vis qui s'enfoncent dans le cercueil grincent.

Chacun défend sa vision du défunt, la mère empêche sa fille de prendre la parole aux funérailles, la cingle de "faut pas que tu te reposes" mais François, l'ex de Neige, oxygène l'atmosphère avec son humour dans un duo rafraîchissant entre Maïwen et Louis Garrel. "C'est ma muse", dit de lui la cinéaste.

Durant la cérémonie des éclats de rire émergent au milieu des larmes lorsque, à la demande d'une tante de Neige, est diffusée une chanson de Céline Dion, "Je voudrais parler à mon père".

"On a tous piqué des fous-rires pendant les enterrements", commente Maïwen.

Surtout, Neige pointe le nez vers le soleil et se lance dans une quête effrénée de son identité, de ses origines algériennes dont l'aboutissement lui permettra de sublimer son chagrin, de se libérer du venin parental.

"Un film très libre"

"Pour soulager ce chagrin, il faut arriver à une espèce de métamorphose pour donner du sens à l’absence et parvenir presque à exister sous le regard de l’absent afin qu’il existe encore plus", explique la réalisatrice.

Au passage, le film plaide pour "le temps à perdre qui n'est pas du temps perdu" dans une société où il faut "libérer la chambre (du défunt, NDLR) avant midi".

L'idée d'"ADN" a pris forme "une fois réglée mon obsession de quête d'identité" qui a suivi la mort de son grand-père "il y a trois ans", a expliqué samedi la cinéaste lors d'une conférence de presse. "J’ai étudié mes origines, d’où je venais, ce que représentait l’Algérie pour moi, de façon boulimique (...) au point de ne pas en dormir la nuit", a-t-elle précisé.

Pour l'actrice "dévastée" juste après le décès, il s'agissait avec ce film "contre le racisme et pour les immigrés" de "sublimer une espèce de matière de ma vie".

Le scénario a été coécrit avec Mathieu Demy, qui venait de perdre sa mère Agnès Varda.

La vitalité du film tient aussi au rôle clé de l'improvisation pendant le tournage. La cinéaste a laissé tourner la caméra pour "voler l'intimité" des acteurs, un "vol consenti" qui donne l'impression d'une spontanéité étonnante, en particulier dans les scènes de groupe.

Le scénario ne tenait que sur 40 pages. "Il fallait improviser tout le temps. On sort des canons dramaturgiques et ça donne un film très libre, très original", a expliqué Louis Garrel interrogé vendredi sur le tapis rouge où Maïwen l'accompagnait, habillée d'une robe blanche comme neige.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
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  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La marque de luxe égyptienne Okhtein ouvre une boutique à Dubaï en prévision de son ouverture en Arabie saoudite

Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
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  • La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025

DUBAÏ: La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025.

Fondée par les sœurs Aya et Mounaz Abdel Raouf, Okhtein allie l'art du Moyen-Orient à l'attrait de la mode mondiale.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Aya a expliqué à Arab News la décision d'ouvrir à Dubaï: "Dubaï est la plaque tournante de la mode au Moyen-Orient et est facilement accessible aux clients internationaux. C'est une ville clé de la scène de la mode dans la région du CCG et elle occupe une place particulière pour nous".

Mounaz a déclaré que les éléments de conception caractéristiques d'Okhtein, tels que le placage d'or, les cristaux et les embellissements Swarovski, correspondent à la préférence de la clientèle du Golfe pour les pièces détaillées et opulentes. Cet élément "bling" est quelque chose que nos clients apprécient vraiment", a-t-elle déclaré.

Après l'ouverture de la boutique de Dubaï, Okhtein prévoit de poursuivre son expansion en ouvrant une boutique dans le Kingdom Mall de Riyad, prévue pour le début de l'année 2025. Mounaz a décrit le marché saoudien comme une "étape naturelle".

"Le marché du luxe en Arabie saoudite représente une énorme opportunité. Il s'agit d'un marché important et en pleine croissance, avec une clientèle qui connaît bien notre marque. De nombreux clients saoudiens achètent déjà chez nous lorsqu'ils visitent l'Égypte, nous sommes donc convaincues que nous serons accueillies à bras ouverts", a déclaré Mounaz.

Aya s'est exprimée sur la présence internationale croissante d'Okhtein: "Nous sommes honorées de cette reconnaissance internationale, qui nous fait pousser la marque encore plus loin. C'est à la fois un sentiment de joie et d'humilité".

"Nous nous sommes engagées à montrer au monde le rêve du luxe arabe, et bien que nous ayons parcouru un long chemin, il reste encore beaucoup à faire", a-t-elle ajouté.

L'un des moments les plus marquants pour les sœurs a été lorsque la mannequin américaine Gigi Hadid a montré les sacs Okhtein sur les réseaux sociaux.

"Elle a stylisé trois de nos sacs d'une manière très cool et inattendue. Gigi est la fusion parfaite des influences arabes et internationales, et son style et sa personnalité ont rendu ce moment encore plus spécial pour nous. Voir nos sacs sur elle était vraiment excitant", a déclaré Mounaz.

La marque a également collaboré avec la marque de luxe française Balmain pour sa collection printemps/été 2023, créant un bustier à partir de résine usée.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com