France: Macron «demande pardon» aux harkis et leur promet «réparation»

Le général François Meyer (C,D) est décoré de la «Grande Croix de la Légion d'honneur» par le président français Emmanuel Macron lors d'une cérémonie à la mémoire des Harkis, des Algériens qui ont aidé l'armée française dans l'Algérie Guerre d'Indépendance, à l'Elysée à Paris, le 20 septembre 2021. (AFP)
Le général François Meyer (C,D) est décoré de la «Grande Croix de la Légion d'honneur» par le président français Emmanuel Macron lors d'une cérémonie à la mémoire des Harkis, des Algériens qui ont aidé l'armée française dans l'Algérie Guerre d'Indépendance, à l'Elysée à Paris, le 20 septembre 2021. (AFP)
Short Url
Publié le Lundi 20 septembre 2021

France: Macron «demande pardon» aux harkis et leur promet «réparation»

  • «Aux combattants, je veux dire notre reconnaissance; nous n'oublierons pas. Je demande pardon, nous n'oublierons pas»
  • Cette réception se tient cinq jours avant la journée nationale d'hommage aux Harkis, qui est célébrée tous les 25 septembre depuis 2003

PARIS: Le président Emmanuel Macron a demandé lundi "pardon" au nom de la France aux harkis, auxiliaires musulmans ayant combattu aux côtés de l'armée française durant la Guerre d'Algérie (1954-1962), annonçant l'adoption prochaine d'une loi "de réparation". 

Une déclaration historique, qui rompt avec une ambiguïté mémorielle qui a oscillé depuis 60 ans entre soutien et non-dits, pour ménager l'Algérie. 

"Après la guerre d’Algérie, la France a manqué à ses devoirs envers les harkis, leurs femmes, leurs enfants", a reconnu le chef de l'État français en s'exprimant au palais de l'Élysée devant quelque 300 représentants de cette communauté estimée à 800 000 personnes. 

Il a promis la présentation "avant la fin de l'année d'un projet visant à inscrire dans le marbre de nos lois la reconnaissance et la réparation à l'égard des harkis". 

"L'honneur des harkis doit être gravé dans la mémoire nationale", a-t-il ajouté, en appelant à "panser les plaies" qui doivent être "fermées par des paroles de vérité, gestes de mémoire et actes de justice".  

1
Le président français Emmanuel Macron lors d'une cérémonie à la mémoire des Harkis, des Algériens qui ont aidé l'armée française dans la guerre d'indépendance algérienne, à l'Elysée à Paris, le 20 septembre 2021 (Photo, AFP)

"Pas historique" 

Les Harkis sont ces anciens combattants - jusqu'à 200 000 hommes - recrutés comme auxiliaires de l'armée française pendant le conflit qui opposa de 1954 à 1962 des nationalistes algériens à la France. 

A l'issue de cette guerre, la majorité d'entre eux, abandonnés par Paris, ont été victimes de sanglantes représailles en Algérie. 

Plusieurs dizaines de milliers d'autres, souvent accompagnés de femmes et d'enfants, ont été transférés en France, où ils ont été placés dans des "camps de transit et de reclassement" aux conditions de vie indignes et durablement traumatisantes. 

Au cours de la réception de lundi, le président a décoré Salah Abdelkrim, un harki blessé au combat, un officier français, le général François Meyer, qui a organisé le rapatriement "de plusieurs centaines de harkis en désobéissant aux ordres", et une fille de harki, Bornia Tarall, "militante de l'égalité des chances et de la diversité". 

Depuis des années, les associations de harkis réclament une "loi de reconnaissance de l'abandon des harkis" et de "leur relégation dans des camps (...) dans des conditions déplorables", ainsi qu'une revalorisation des indemnisations existantes. 

Cette annonce "est un pas historique", a réagi Dalila Kerchouche, fille de harki et réalisatrice, en jugeant que, "pour la première fois, un président avait compris la gravité du drame des harkis", qui "ont été trahis par l'État français". 

Autre figure de la communauté des harkis, Mohand Hamoumou, ancien maire de Volvic (Puy-de-Dôme, centre de la France) a déclaré espérer que celle loi "permette enfin de sortir de la compassion et d'aller vers la vérité et la justice attendues depuis si longtemps".  

 

Les Harkis, auxiliaires de l'armée oubliés de la France 

Les Harkis, musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN, tiraient leur nom du mot "harka", qui signifie "mouvement" en arabe.
L'armée française a recruté localement pour des opérations particulières jusqu'à 200 000 de ces Algériens.
Mais au lendemain des accords d'Evian du 18 mars 1962, consacrant la défaite française en Algérie, le gouvernement français refuse leur rapatriement massif.
Seuls quelque 42 000 Harkis - accompagnés parfois de leurs femmes et enfants - sont évacués en France par l'armée et transitent par des camps aux conditions de vie souvent indignes. 
Quelque 40 000 autres y parviennent par des filières semi-clandestines ou clandestines. Au total, entre 80 000 et 90 000 personnes arrivent en France selon certaines estimations, pour la majorité entre 1962 et 1965.
Les autres, désarmés, sont livrés à leur sort en Algérie. Considérés comme des traîtres par le nouveau régime, ils sont victimes avec leurs familles de sanglantes représailles.
Pierre Messmer, à l'époque ministre des Armées du général de Gaulle, déclarera en 2003 que "la position de la France était la seule possible", "inévitable et légitime".
Une plainte pour "crimes contre l'humanité" déposée par huit Harkis en août 2001 à Paris, qui faisait état de 150 000 victimes, n'a pas abouti.
Les Harkis et leurs descendants formeraient aujourd'hui une communauté de plusieurs centaines de milliers de personnes.
Depuis 1974, plusieurs enfants de Harkis ont mené des grèves de la faim et marches de protestation pour obtenir la reconnaissance de leur drame et une amélioration de leur sort.
Leurs parents ont connu une intégration difficile en France, à la fois assimilés à des immigrés et rejetés par les immigrés. 
En 2000, le président algérien Abdelaziz Bouteflika les avait qualifiés de "collaborateurs" et, tout en critiquant leurs conditions de logement en France, avait exclu leur retour en Algérie, qui selon lui n'était "pas leur pays".
En août 2001, la France a instauré la première journée d'hommage national aux Harkis, fixée au 25 septembre. Ce jour-là, le président Jacques Chirac déclarait que "les massacres commis en 1962, frappant les militaires comme les civils, les femmes comme les enfants, laisseront pour toujours l'empreinte de la barbarie. Ils doivent être reconnus".
Le 23 février 2005, une loi prévoit une allocation de reconnaissance pour "les Harkis, leurs orphelins et les rapatriés d'origine européenne".
Le président François Hollande a solennellement reconnu le 25 septembre 2016 les "responsabilités des gouvernements français dans l'abandon des Harkis, les massacres de ceux restés en Algérie et les conditions d'accueil inhumaines des familles transférées dans les camps en France". 
En 2018, un "plan Harkis" débloque 40 millions d'euros sur quatre ans pour revaloriser notamment les pensions des anciens combattants et aider leurs descendants dans la précarité. Un montant que les représentants harkis jugent alors très insuffisant.
La même année, le Conseil d'Etat condamne pour la première fois l'Etat à indemniser un fils de Harki ayant subi des "séquelles" liées aux conditions de vie "indignes" dans les camps où il a vécu en France.

Électorat courtisé 

La demande historique de pardon du président français survient cinq jours avant la journée nationale d'hommage aux harkis, qui est célébrée tous les 25 septembre depuis 2003, notamment dans le sud de la France où ils sont très présents. 

Les harkis et leurs descendants formeraient aujourd'hui une communauté de plusieurs centaines de milliers de personnes en France, et un électorat courtisé par le Rassemblement national (extrême droite) et la droite, à l'approche de la présidentielle d'avril 2022. 

"La générosité électorale d'Emmanuel Macron ne réparera pas des décennies de mépris", a dénoncé la patronne de l'extrême droite Marine Le Pen dans un tweet. 

Les harkis ont connu une intégration difficile en France, à la fois assimilés à des immigrés et rejetés par les immigrés. 

En 2000, le président algérien de l'époque Abdelaziz Bouteflika les avait qualifiés de "collaborateurs" et, tout en critiquant leurs conditions de logement en France, avait exclu leur retour en Algérie, qui selon lui n'était "pas leur pays". 


Israël: la France veut des sanctions européennes contre les colons extrémistes

Une proposition de sanctions à l'encontre des colons extrémistes, coupables de violences contre les Palestiniens de Cisjordanie, est sur la table des Vingt-Sept depuis des mois. (AFP)
Une proposition de sanctions à l'encontre des colons extrémistes, coupables de violences contre les Palestiniens de Cisjordanie, est sur la table des Vingt-Sept depuis des mois. (AFP)
Short Url
  • Une très large majorité d'Etats membres y est favorable, dont la France, mais l'adoption de ces sanctions, qui requiert l'unanimité, se heurte jusqu'à présent au veto de la Hongrie, selon des diplomates
  • La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a également soumis aux pays de l'UE une liste d'options possibles de sanctions contre Israël, comprenant une suspension de l'accord d'association UE-Israël

BRUXELLES: La France est favorable à des sanctions européennes contre les colons israéliens extrémistes de Cisjordanie, a confirmé mardi à Bruxelles le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

"Je crois que l'UE s'honorerait à suivre les orientations que nous avons proposées de sanctionner les individus responsables de la colonisation, extrémistes et violents", a-t-il affirmé devant la presse, avant le début d'une réunion avec ses homologues de l'UE à Bruxelles.

Une proposition de sanctions à l'encontre des colons extrémistes, coupables de violences contre les Palestiniens de Cisjordanie, est sur la table des Vingt-Sept depuis des mois. Une très large majorité d'Etats membres y est favorable, dont la France, mais l'adoption de ces sanctions, qui requiert l'unanimité, se heurte jusqu'à présent au veto de la Hongrie, selon des diplomates.

La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a également soumis aux pays de l'UE une liste d'options possibles de sanctions contre Israël, comprenant une suspension de l'accord d'association UE-Israël, un embargo total sur les ventes d'armes ou une interdiction d'importation de marchandises en provenance des colonies israéliennes en Cisjordanie.

Sur ce point, M. Barrot s'est dit favorable à ce que l'UE "cesse toute forme de soutien financier direct et indirect à la colonisation".

Le ministre français a également "exigé" qu'Israël lève son "blocus financier" et paie les deux milliards d'euros qu'il doit verser à l'Autorité palestinienne. Le gouvernement israélien doit mettre "fin à la colonisation de la Cisjordanie et en particulier au projet funeste dit projet E1 qui, avec 3.400 logements, menace de couper en deux la Cisjordanie et de porter un coup fatal à la solution à deux Etats", a-t-il affirmé.

Les 27 doivent discuter mardi des mesures présentées par Mme Kallas, mais il est peu probable, selon plusieurs diplomates européens, qu'une décision soit prise, tant les divisions entre les Etats membres restent profondes.

Ces options présentées par Mme Kallas ont été décidées après qu'un rapport de la Commission européenne a établi qu'Israël ne respectait pas l'article 2 de l'accord d'association UE-Israël, prévoyant le respect des droits humains.


Budget: Bayrou présente l'addition, les boucliers se lèvent déjà

Le Premier ministre a promis auprès de l'AFP de ne laisser aucune "poussière" de dépenses "sous le tapis".  Mais, politiquement, son socle de soutiens paraît plus friable que jamais. (AFP)
Le Premier ministre a promis auprès de l'AFP de ne laisser aucune "poussière" de dépenses "sous le tapis". Mais, politiquement, son socle de soutiens paraît plus friable que jamais. (AFP)
Short Url
  • Le Premier ministre François Bayrou dévoile mardi les grandes orientations du budget 2026, un casse-tête financier et politique visant 40 milliards d'économies
  • Résoudre l'équation paraît relever de l'exploit mathématique, tant les marges de manœuvre financières sont réduites

PARIS: Le Premier ministre François Bayrou dévoile mardi les grandes orientations du budget 2026, un casse-tête financier et politique visant 40 milliards d'économies, en plus d'augmenter le budget des armées, qui soulève déjà une levée de boucliers des oppositions.

Résoudre l'équation paraît relever de l'exploit mathématique, tant les marges de manœuvre financières sont réduites.

Objectif: ramener le déficit à 4,6% du PIB l'an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable, entre tensions commerciales et militaires, ce qui a conduit Emmanuel Macron à demander un effort additionnel de 3,5 milliards d'euros pour la défense.

Le Premier ministre a promis auprès de l'AFP de ne laisser aucune "poussière" de dépenses "sous le tapis".

Mais, politiquement, son socle de soutiens paraît plus friable que jamais.

Et chacun sur l'échiquier posait, avant même cette présentation, ses lignes rouges.

Au Rassemblement national, qui se place en arbitre de la censure après avoir renversé le gouvernement Barnier en décembre, le député et membre de la direction du parti Jean-Philippe Tanguy a promis de faire tomber le gouvernement en cas de hausse d'impôts, voire de gel budgétaire ("année blanche"), une autre manière selon lui "de piquer de l'argent aux gens".

Le rendement de cette "année blanche", qui consiste à reconduire à l'identique certaines dépenses sans tenir compte de l'inflation, varie selon le périmètre retenu. Elle pourrait s'étendre au barème de l'impôt sur le revenu, voire mettre à contribution les retraités.

"Les lignes rouges, c'est ne pas s'attaquer" à "la contribution à l'UE, la suradministration, (...) l'immigration" et "demander aux Français des efforts", a complété le vice-président du RN Sébastien Chenu.

"Sur un fil"

Du côté de La France insoumise, l'année blanche serait "une année rouge pour les Français" et "les mêmes causes produiront les mêmes effets", a estimé le coordinateur du mouvement Manuel Bompard, qui avait voté aussi la censure en décembre.

Et, pour le député socialiste Philippe Brun, "ce qui serait inacceptable", c'est que "les plus riches (...) soient totalement exemptés d'efforts".

La gauche rêve d'obtenir une taxe inspirée par l'économiste français Gabriel Zucman sur les "ultra-riches", en prélevant 2% par an de leur patrimoine, pour un rendement annuel de 20 milliards d'euros. Mais le camp macroniste n'en veut pas.

La patronne de la CGT Sophie Binet a elle invité le gouvernement à aller "chercher l'argent là où il est, à savoir dans la poche des actionnaires, des rentiers, des plus riches".

Autant dire que François Bayrou, qui s'exprimera pendant 45 minutes, avant certains de ses ministres (Eric Lombard, Catherine Vautrin, Amélie de Montchalin, François Rebsamen et Astrid Panosyan-Bouvet), infographies à l'appui, marche sur un fil.

Deux volets 

Le Premier ministre décline sur tous les registres le "piège mortel" qui guette le pays, face au mur de la dette qui a atteint 114% du PIB en mars, un combat dont il a fait son ADN politique et une dramatisation visant à améliorer l'acceptabilité d'une note qui s'annonce salée.

Il promet "un plan cohérent, suffisamment précis, même s'il restera à finaliser avec le Parlement, pour que tout le monde mesure la part que chacun doit prendre à cet effort".

Avec "deux volets": l'un tourné vers "un retour à un équilibre supportable des finances publiques". Et l'autre de "soutien à la production".

La foire aux idées a été particulièrement florissante. François Bayrou, qui a présenté vendredi ses intentions à Emmanuel Macron et doit le revoir ce mardi en fin de matinée, a promis "des efforts ici ou là" en matière de fiscalité mais pas de hausse d'impôts généralisée. La contribution pour les hauts revenus instaurée l'an dernier devrait être remodelée et reconduite, selon une source ministérielle.

L'Etat dans son ensemble devra se serrer la ceinture, ainsi que les collectivités.

Des coups de rabot sont aussi évoqués dans les niches fiscales, les aides publiques aux entreprises ou encore chez les opérateurs de l'Etat.

Suscitant déjà la controverse, un nouveau durcissement des règles de l'assurance chômage se profile, alors qu'Emmanuel Macron compte financer l'effort militaire par "plus de production et plus d'activité". De quoi raviver les spéculations autour d'un relèvement du temps de travail ou la suppression de jours fériés.

D'autres gisements d'économies ont été identifiés sur la facture des transports médicalisés, des affections longue durée ou des arrêts maladie.


Pollution de l’air en France: cet ennemi invisible qui tue en silence

Un ballon météorologique destiné à surveiller la qualité de l'air en Ile-de-France vole à côté de la Tour Eiffel à Paris le 24 mars 2022. (AFP)
Un ballon météorologique destiné à surveiller la qualité de l'air en Ile-de-France vole à côté de la Tour Eiffel à Paris le 24 mars 2022. (AFP)
Short Url
  • Selon l’agence gouvernementale Santé publique France, les particules fines présentes dans l’atmosphère seraient responsables d’environ 40 000 décès prématurés chaque année
  • Cette réalité accablante touche en priorité les grandes agglomérations, où la concentration des polluants est la plus forte. Elle souligne aussi l’ampleur des efforts qu’il reste à fournir pour assainir durablement l’air que nous respirons

PARIS: Respirer est vital… mais en France, il demeure paradoxalement mortel. Chaque année, des dizaines de milliers de vies sont écourtées par un ennemi invisible : la pollution de l’air.
Selon l’agence gouvernementale Santé publique France, les particules fines présentes dans l’atmosphère seraient responsables d’environ 40 000 décès prématurés chaque année.

Cette réalité accablante touche en priorité les grandes agglomérations, où la concentration des polluants est la plus forte. Elle souligne aussi l’ampleur des efforts qu’il reste à fournir pour assainir durablement l’air que nous respirons.

Pourtant, des progrès notables ont été réalisés ces dernières années. L’association Respire, qui milite pour une meilleure qualité de l’air, reconnaît une amélioration globale.
Ses dernières analyses révèlent une baisse significative des concentrations moyennes de dioxyde d’azote (NO₂). À Clermont-Ferrand, par exemple, la moyenne annuelle est passée de 25,7 à 13,7 microgrammes par mètre cube entre 2018 et 2024. À Paris, la baisse atteint environ 40 %, de 45,3 à 26,3 microgrammes.

Ces avancées sont le fruit de plusieurs leviers : des normes européennes plus strictes en matière d’émissions automobiles, l’extension des Zones à Faibles Émissions (ZFE) et une politique de réduction de la place de la voiture dans les centres urbains.

Mais le combat est loin d’être gagné. Respire alerte: la France reste « loin du compte ». Malgré les progrès, les concentrations de polluants dans de nombreuses grandes villes dépassent encore largement les nouvelles limites européennes prévues pour 2030.
À Paris et Lyon, certaines stations de mesure enregistrent des taux plus de deux fois supérieurs aux futures normes.

« La bataille pour la qualité de l’air est loin d’être gagnée », résume Tony Renucci, directeur général de l’association, dans les colonnes du Parisien. Il appelle à des politiques plus ciblées, en particulier pour s’attaquer aux émissions liées au trafic routier.