Les propos du ministre français des Affaires étrangères Jean Yves Le Drian devant le Senat sonnent comme une prise de conscience de l’impossibilité de réformer la classe politique libanaise. Ce que le ministre a déclaré en usant de ses fins talents de diplomate n’est autre que la partie émergée de la dynamique avec laquelle la communauté internationale traitera désormais avec le Liban.
La situation est très complexe : Outre le bras de fer qui oppose les Etats Unis et les pays du Golfe a l’Iran, la corruption qui ronge l’intégralité de la classe politique libanaise reste une problématique a part entière. Le problème que l’Occident devra traiter est très difficile a régler. Washington, Paris et Berlin, en luttant contre l’Iran au Liban, s’allient avec une partie de la classe politique corrompue contre une autre, pareille, contrôlée par le Hezbollah. En excluant les élites qui ont dirigé le soulèvement du 17 octobre 2019, toute lutte d’influence irano-américaine sur le sol libanais se transforme a une lutte entre corrompus de tout bord. Sur les deux fronts, des alliés corrompus unis dans un même régime lui-même responsable de l’effondrement et la faillite du pays dans tous ses secteurs.
Il est ainsi très probable que l’Occident considère cette corruption libanaise comme une raison suffisante de ne pas lui venir en aide.
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La classe politique libanaise est un problème international
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La classe politique libanaise est un problème international
- La lutte d’influence irano-américaine sur le sol libanais se transforme a une lutte entre corrompus de tout bord
- La corruption qui ronge l’intégralité de la classe politique libanaise reste une problématique a part entière
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