SANAA: Les rebelles Houthis au Yémen ont annoncé samedi l'exécution de neuf personnes condamnées pour leur implication dans le meurtre en 2018 d'un haut responsable dans une frappe aérienne de la coalition menée par l'Arabie saoudite.
La mort il y a trois ans de Saleh al-Samad, chef du conseil politique suprême des rebelles, a porté un coup dur aux Houthis.
D'après l'agence de presse Saba, proche des rebelles Houthis, les neuf suspects ont été exécutés samedi matin "par balle sur la place Al-Tahrir" au centre de la capitale Sanaa, dirigée par les rebelles depuis 2014, "en présence de hauts responsables Houthis et d'habitants de Sanaa".
Ils faisaient partie des 16 condamnés par un tribunal des Houthis pour leur implication dans le meurtre.
Les Houthis se battent pour le contrôle du Yémen contre le gouvernement yéménite soutenu par la coalition militaire menée depuis 2015 par le royaume voisin, l'Arabie saoudite.
Depuis l'intervention saoudienne, M. Samad a été le chef des Houthis le plus haut placé à être tué.
Les Houthis, qui ont promis de venger sa mort, ciblent souvent l'Arabie par des tirs de missiles ou de drones.
Le 5 septembre, trois missiles balistiques ont été tirés depuis le Yémen vers l'Arabie saoudite. Ils ont été interceptés par Riyad mais leurs débris ont blessé deux enfants et endommagés 14 maisons dans l'est du royaume.