ALGER: Mardi 7 septembre, la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe (IMA) ont dévoilé la sélection officielle du Prix de la littérature arabe 2021.
«La sélection de cette neuvième édition met à l’honneur la grande la richesse de la littérature arabe, à travers les romans d’écrivains et d’écrivaines issus de divers pays du monde arabe», ont affirmé les deux institutions. On y retrouve des œuvres d’auteurs issus d’Algérie, d’Arabie saoudite, du Liban, du Maroc, de la Mauritanie, d’Oman et de la Palestine.
Parmi les romans sélectionnés figurent Les Corps célestes (traduit de l’arabe par Khaled Osman), de Jokha Alharthi (Oman), éd. Stéphane Marsan; La Théorie des aubergines, de Leïla Bahsaïn (Maroc), éd. Albin Michel; Monsieur N. (traduit de l’arabe par Philippe Vigreux), de Najwa M. Barakat (Liban), éd. Actes Sud; Le Silence des horizons, de l’écrivain Beyrouk (Mauritanie), éd. Elyzad; Un jour idéal pour mourir (traduit de l’arabe par Lotfi Nia), de Samir Kacimi (Algérie), éd. Actes Sud; Dernière oasis, de Charif Majdalani (Liban), éd. Actes Sud; Le Cas critique du dénommé K (traduit de l’arabe par Simon Corthay), d’Aziz Mohammed (Arabie saoudite), éd. Actes Sud; et Un détail mineur (traduit de l’arabe par Stéphanie Dujols), d’Adania Shibli (Palestine), aux éditions Actes Sud.
Créé en 2013, le Prix de la littérature arabe est la seule récompense française distinguant la création littéraire arabe. Doté de 10 000 euros, ce prix promeut l’œuvre (roman ou recueil de nouvelles) d’un écrivain ressortissant de l’un des pays membres de la Ligue arabe, et auteur d’un ouvrage écrit ou traduit en français, et publié entre le 1er septembre 2020 et le 31 août 2021.
Les œuvres sélectionnées seront soumises aux membres du jury, composé d’éminentes personnalités du monde des médias, des arts et de la culture, ainsi que de spécialistes du monde arabe.
En 2020, le prix avait été décerné au Soudanais Abdelaziz Baraka Sakin pour son roman Les Jango, publié aux éditions Zulma.