Covax espère vacciner 20% de la population des pays pauvres d'ici la fin de l'année

Des membres du personnel du ministère palestinien de la Santé déchargent 300 000 doses de vaccins Covid-19 fournies par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) dans le cadre de l'initiative de partage de vaccins Covax, à Salem, à l'est de la ville de Naplouse, en Cisjordanie occupée, le 24 août 2021. (Photo, AFP)
Des membres du personnel du ministère palestinien de la Santé déchargent 300 000 doses de vaccins Covid-19 fournies par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) dans le cadre de l'initiative de partage de vaccins Covax, à Salem, à l'est de la ville de Naplouse, en Cisjordanie occupée, le 24 août 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 08 septembre 2021

Covax espère vacciner 20% de la population des pays pauvres d'ici la fin de l'année

  • Le système Covax est censé permettre à 92 Etats et territoires défavorisés de recevoir gratuitement des vaccins financés par des nations plus prospères
  • Selon ses dernières prévisions publiées mercredi, Covax espère disposer d'un total de 1,425 milliard de doses en 2021, alors que le système tablait initialement sur deux milliards

GENEVE: Covax espère vacciner cette année 20% de la population mondiale des pays pauvres contre le Covid, bien en-deçà des objectifs initiaux, ont indiqué mercredi les fondateurs du mécanisme de financement international, dont l'Alliance du vaccin (Gavi) et l'OMS.

Le système Covax est censé permettre à 92 Etats et territoires défavorisés de recevoir gratuitement des vaccins financés par des nations plus prospères. Mais les fondateurs de Covax dénoncent régulièrement l'inégalité criante dans l'accès à la vaccination entre les populations des pays pauvres et des pays riches.

Dans un communiqué conjoint, ils ont souligné que l'inégalité d'accès reste "inacceptable", avec seulement 20% des habitants des pays à revenu faible et moyen inférieur qui ont reçu une première dose de vaccin, contre 80% dans les pays à revenu élevé et moyen supérieur.

Pour sa part, Covax n'a pour le moment pu distribuer que 243 millions de doses dans 139 pays défavorisés, a indiqué en conférence de presse Ann Ottosen, de la division des approvisionnements du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), en conférence de presse.

"La plupart des pays du monde ont maintenant reçu des doses de Covax. Ce n'est que le début", a assuré pour sa part le Dr Seth Berkley, qui dirige Gavi.

"Nous prévoyons de disposer de 1,1 milliard de doses supplémentaires à livrer d'ici la fin de l'année", a-t-il annoncé.

Selon ses dernières prévisions publiées mercredi, Covax espère disposer d'un total de 1,425 milliard de doses en 2021, alors que le système tablait initialement sur deux milliards. Covax espère désormais atteindre cette échéance au premier trimestre de 2022.

Les pays pauvres participant à Covax recevront la grande majorité des plus de 1,4 milliard de doses cette année (1,2 milliards), "ce qui est suffisant pour protéger environ 20% de la population, soit environ 40% des adultes de ces pays, sans prendre en compte l'Inde", a expliqué M. Berkley.

Le Serum Institute of India (SII), un gros producteur de vaccins AstraZeneca, devait initialement jouer un rôle de premier plan dans la fourniture de vaccins assurée dans le cadre du système Covax mais, en raison de l'explosion de la pandémie dans ce pays, New Delhi a interdit leur exportation pour combattre la diffusion du Covid-19 sur le territoire indien.

Covax est ainsi tributaire des dons de vaccins par les pays les plus riches qui accaparent les doses.

"Aujourd'hui, la capacité de Covax à protéger les personnes les plus vulnérables dans le monde continue d'être entravée par les interdictions d'exportation, la priorité accordée aux accords bilatéraux entre les fabricants et les pays, les difficultés à augmenter la production de certains producteurs clés et les retards dans le dépôt des demandes d'homologation", ont indiqué ces organisations dans un communiqué conjoint.


Ukraine: Pékin dénonce des «accusations sans fondement» sur la présence selon Kiev de combattants chinois

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  • Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire
  • "La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise

PEKIN: Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire.

"La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise Guo Jiakun, lors d'un point de presse, au lendemain de la convocation de son ambassadeur au ministère ukrainien des Affaires étrangères.

 


Le cercueil du pape est arrivé dans la basilique Saint-Pierre

Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet. (AFP)
Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet. (AFP)
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  • Au rythme des cloches de Saint-Pierre sonnant le glas, le cercueil ouvert, escorté de dizaines de cardinaux et de gardes suisses en uniformes chamarrés, a quitté la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe
  • Marchant au pas, la lente procession s'est étirée sur les ruelles pavées du Vatican en direction de l'imposante basilique, où le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, est positionné devant le maître-autel

CITE DU VATICAN: Le cercueil du pape François est arrivé mercredi matin dans la basilique Saint-Pierre, où il sera exposé au public jusqu'à vendredi soir, accompagné par les applaudissements des fidèles présents sur la place.

Le cercueil a été positionné devant l'autel central de la basilique, escorté par des dizaines de cardinaux et de gardes suisses.

Au rythme des cloches de Saint-Pierre sonnant le glas, le cercueil ouvert, escorté de dizaines de cardinaux et de gardes suisses en uniformes chamarrés, a quitté la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où le pape a vécu depuis son élection en 2013 jusqu'à sa mort.

Marchant au pas, la lente procession s'est étirée sur les ruelles pavées du Vatican en direction de l'imposante basilique, où le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, est positionné devant le maître-autel, surplombé de l'impressionnant baldaquin en bronze, chef d'oeuvre du Bernin.

Les chants du choeur de la Chapelle Sixtine résonnaient tout au long du cortège. Le cercueil était porté par des membres du cérémonial du Vatican en costume sombre et encadré par huit gardes suisses armés de hallebardes.

Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet.

La cérémonie devrait s'achever vers 10H15 (08H15 GMT).

Ensuite, pendant trois jours, le public pourra défiler devant sa dépouille, mercredi (de 11H00 à 24H00), jeudi (de 07H00 à 24H00) et vendredi (de 07H00 à 19H00).

Dès 08H00 (06H00 GMT) mercredi, des centaines de fidèles étaient massés sur la place pour être parmi les premiers à entrer dans le majestueux édifice, qui ne sera pourtant accessible qu'à partir de 11H00 (09H00 GMT).

Des dizaines de milliers de fidèles sont attendus pour ce dernier hommage. Après le décès de son prédécesseur Benoît XVI le 31 décembre 2022, 200.000 personnes s'étaient recueillies devant sa dépouille avant son enterrement en présence de 50.000 fidèles.

Pour faire face à cet afflux, les autorités ont déployé diverses mesures: barrières métalliques pour canaliser le flot des visiteurs, distribution de bouteilles d'eau, augmentation de la fréquence des bus desservant le Vatican, et renforcement des contrôles de sécurité aux accès de la place Saint-Pierre, par laquelle on accède à la basilique.


Inde: deux insurgés tués par l'armée dans le Cachemire

Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
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  • Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays
  • L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions

SRINAGAR: Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts.

Une unité de l'armée indienne, le Chinar Corps, a fait état mercredi d'un "échange de tirs intense" avec des hommes armés, affirmant les soupçonner d'avoir "tenté une infiltration" dans le district de Baramulla, situé à une centaine de kilomètres au nord-est de Pahalgam où a eu lieu la fusillade.

L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions.

Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.

Dans la partie indienne, une rébellion séparatiste a fait plusieurs dizaines de milliers de victimes depuis 1989. New Delhi y a déployé un contingent de quelque 500.000 soldats.

Les forces de l'ordre indiennes ont lancé une vaste traque après la fusillade mardi contre un groupe de touristes à Pahalgam, une destination prisée située à environ 90 kilomètres de l'importante ville de Srinagar.

Il s'agit de la plus meurtrière contre des civils en un quart de siècle.

Les combats ont diminué depuis que le gouvernement nationaliste hindou de Narendra Modi a révoqué l'autonomie limitée de ce territoire en 2019.