Sans gouvernement, le Liban risque de sombrer «encore plus dans le chaos»

Des voitures arrivent par toutes les directions pour tenter de faire le plein d'essence dans une station-service située à l'extérieur de Beyrouth, dans la ville côtière de Jiyeh. (Photo, AP)
Des voitures arrivent par toutes les directions pour tenter de faire le plein d'essence dans une station-service située à l'extérieur de Beyrouth, dans la ville côtière de Jiyeh. (Photo, AP)
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Publié le Mardi 07 septembre 2021

Sans gouvernement, le Liban risque de sombrer «encore plus dans le chaos»

  • L'incertitude politique persiste dans un contexte d'aggravation de la crise sociale et économique
  • Aoun accusé de maintenir le blocage afin de rester au pouvoir après la fin de son mandat

BEYROUTH: Le Liban se dirige vers plus "de chaos et de pauvreté" si un gouvernement n'est pas formé dans les prochaines heures, a averti un député, alors que la fin de cette semaine marque les 13 mois de la démission du gouvernement du Premier ministre Hassane Diab.

M. Diab a démissionné à la suite de l'explosion du port qui a dévasté la capitale le 4 août, mais il est resté en poste à titre intérimaire.

Trois premiers ministres ont été désignés pour former un gouvernement. Aucun n'a réussi, y compris, jusqu'à présent, le dernier nommé, Najib Mikati.

L'incertitude politique survient dans un contexte de crise sociale et économique qui s'aggrave, et alors qu'une proportion importante de la population n'est pas en mesure de subvenir à ses besoins. Les appels et les médiations lancés au Liban et à l'étranger ne fournissent aucune solution aux complications liées à la formation d'un gouvernement.

Le mandat du président Michel Aoun s’achève en octobre 2022, tandis que celui du parlement se termine en mai prochain.

Le vice-président du Courant du Futur, Moustafa Alloush, a indiqué à Arab News : "Si un gouvernement n'est pas formé dans les prochaines heures, le Liban se dirige vers plus de chaos et de pauvreté. Il n'y aura pas d'élections parlementaires ni d'État, seulement (le) tracé de nouvelles cartes sectaires indépendantes les unes des autres."

Il a noté que les tentatives de formation d'un gouvernement étaient en cours depuis plus d'un an et qu'elles allaient vers un gouvernement indépendant des pouvoirs politiques. Il a cependant ajouté : "Aujourd'hui, nous avons de nouveau recours à la formation d'un gouvernement du même type que ceux qui ont détruit toute l'expérience du pouvoir exécutif."

Quant à savoir si le président chercherait à rester au pouvoir après la fin de son mandat comme il l'avait fait dans les années 1980, Alloush a déclaré : "Aoun ne répétera pas son expérience de fuite du palais présidentiel. Il est préoccupé par le fait de transmettre la politique à Gebran Bassil, son gendre, et de lui donner une part évidente dans la prochaine formulation du pouvoir. Il attend maintenant ses soutiens internationaux et régionaux. S'ils lui donnent des garanties pour y parvenir, un gouvernement sera formé en quelques heures."

S'adressant à ses partisans dimanche soir, le chef du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, a plaidé en faveur d'une élection présidentielle et a réitéré la demande de son parti d'organiser des élections législatives anticipées. Les médias libanais ont récemment remis en lumière une étude juridique du juge Peter Germanos. Ce dernier est proche du Courant patriotique libre, qui a été fondé par Aoun et est dirigé par Bassil.

Selon cette étude, il est "nécessaire" que le président reste après la fin de son mandat si le gouvernement est un gouvernement intérimaire, dans le cas où il ne serait pas possible d'élire un nouveau président.

Un gouvernement démissionnaire ne peut se voir attribuer la compétence du président et un vide présidentiel va à l'encontre du principe de service public, entraînant un vide dans l'autorité procédurale, a-t-il écrit.

Selon lui, le président dont le mandat est terminé doit rester en place afin de faciliter le fonctionnement quotidien jusqu'à ce qu'un nouveau président soit élu, que son mandat soit renouvelé ou qu'un nouveau gouvernement, soutenu par le Parlement, soit formé.

Plusieurs parlementaires ont mis en garde contre les dangers que l'étude de Germanos fait peser sur le travail des institutions car elle légalise "tout président qui entrave délibérément la formation du gouvernement afin de rester en poste, ce qui ramène le Liban à l'époque d'avant l'Accord de Taëf et ceci est inacceptable sur le plan national."

Geagea, qui a combattu lors de la «Guerre d'Elimination» contre Aoun dans les années 1980, a décrit dimanche le président comme "l'ère de l'effondrement total mené par une clique dirigeante, avec le Hezbollah et le CPL en son sein, qui a renoncé à l'autorité et à la souveraineté de l'État, a paralysé ses établissements et l'a transformé en un État failli dirigé par des gens corrompus défaillants, des voleurs, des traîtres et des criminels."

Il a regretté que "l'élection de Aoun à la présidence, à laquelle les FL ont participé, ait eu des conséquences catastrophiques sur le peuple libanais, en particulier sur les chrétiens."

Geagea a estimé que le Hezbollah, l'allié de Aoun, était "le principal responsable de la crise économique destructrice du Liban, après qu'il (le Hezbollah) a rompu les relations du Liban avec son environnement arabe et l'a impliqué dans des conflits régionaux inutiles".

Il a ajouté : "Comme nous demandons des élections parlementaires anticipées, nous demandons également des élections présidentielles anticipées. Nous dénonçons le président soumis qui marchande les fondamentaux, et nous rejetons également le président puissant qui choisit ses intérêts et ceux de ses partisans aux dépens de l'État et de tout le peuple libanais."

Geagea a averti que le report ou l'annulation des prochaines élections parlementaires déclencherait une "forme différente de révolution". Il a souligné que les élections visaient à "redéfinir l'équilibre des pouvoirs au sein du Parlement, d'où émergent les présidences, les gouvernements et les politiques."

Le député du CPL Salim Aoun a exprimé son "optimisme" quant à la possibilité de former un gouvernement dans les 48 heures.

Il a déclaré : "Le président a tout facilité, même le tiers de blocage, et personne, à l'intérieur comme à l'extérieur, ne souhaite l’absence de formation d’un gouvernement."

 


La culture et l'histoire du Royaume sont célébrées dans le cadre de l'événement « Mémoire de la terre »

Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
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  • L'événement fait revivre le patrimoine à travers des expositions, de la musique, de l'artisanat et des expériences interactives.
  • Organisé près du parc du roi Abdulaziz, il propose une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite.

RIYAD : Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé une manifestation intitulée « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation.

L'événement propose un voyage immersif à travers la riche histoire et le patrimoine culturel du pays, avec des expositions interactives, des spectacles musicaux et des démonstrations d'artisanat qui, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne, « donnent vie aux récits historiques ».

À Qassim, une zone est réservée aux enfants et propose des expériences attrayantes pour découvrir l'histoire du Royaume, tandis qu'un espace familial comprend des « activités de divertissement telles que des puzzles et des jeux passionnants », selon la SPA.

L'événement comprend également des spectacles musicaux, des expositions d'arts du spectacle, un espace de restauration pour tous les publics et une section d'artisans soutenant l'initiative de l'Année de l'artisanat.

L'événement a pour but de mettre en valeur le patrimoine culturel du Royaume, de raviver les célébrations de sa fondation et de renforcer la prise de conscience nationale de son histoire.

Dans la région du nord du pays, des expositions comprenant des stations interactives détaillent les étapes importantes qui ont façonné l'État saoudien. 

L'événement vise à sensibiliser la population nationale en recréant des événements, des personnages et des costumes historiques, tout en mettant en valeur le patrimoine culturel grâce à un mélange de styles traditionnels et modernes, a déclaré la SPA.

La zone des artisans a présenté les compétences de ces derniers, offrant aux visiteurs un aperçu du riche patrimoine artisanal du Royaume. Une zone pour les enfants proposait des leçons d'histoire interactives, et il y avait également une zone familiale avec des puzzles et des jeux.

À Najran, l'événement a attiré un nombre « remarquable » de citoyens et de résidents qui ont pu « explorer la création de l'État saoudien à travers des éléments clés de l'histoire, de la culture et du patrimoine, ainsi que des personnages notables et des vêtements traditionnels », a rapporté l'agence SPA.

Organisé près du parc du roi Abdulaziz, l'événement proposait une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite. L'espace réservé aux artisans a été l'un des points forts de l'événement, avec la présentation d'objets traditionnels tels que les brûleurs d'encens et le tissage Sadu, ainsi que l'Al-Khous, une méthode de tissage traditionnelle utilisant des feuilles de palmier, qui constitue une part importante du patrimoine culturel et social de Najran. 

« Le processus consiste à les couper, les laver, les sécher et les empaqueter, puis à les tremper dans l'eau pour les ramollir. Elles sont ensuite cousues ensemble, façonnées en tissu et soigneusement découpées pour éliminer les épines. Une fois préparées, les frondes sont colorées et transformées en produits finis », explique la SPA.

À Jazan, les habitants ont exprimé leur fierté nationale en portant des vêtements traditionnels et en arborant des drapeaux et des symboles saoudiens. Accompagnés de leurs parents, les enfants ont pu explorer l'événement et découvrir l'histoire de l'Arabie saoudite, qui s'étend sur plus de trois siècles.

L'événement comprenait également une série d'activités s'inspirant des éléments naturels et culturels de l'Arabie saoudite et apportant une touche de modernité. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président du Conseil de la Choura dirige la délégation saoudienne à la conférence du Parlement arabe

Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue  samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
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  • La conférence a porté sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe, avec un point clé de l'ordre du jour consacré au soutien du peuple palestinien.
  • Les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens.

Le Caire : Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, président du Conseil de la Choura, a conduit la délégation saoudienne à la 7e Conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes.

La conférence, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire, portait sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe.

Un point de l'ordre du jour était consacré au soutien du peuple palestinien et au rejet de toute proposition de déplacement forcé. Dans le cadre des discussions, les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens. Le résultat a été la publication d'un plan d'action parlementaire arabe unifié décrivant les mesures concrètes que les parlementaires arabes pourraient prendre.

Avant son approbation officielle, les présidents des conseils et parlements arabes ont tenu une session consultative à huis clos pour finaliser les principaux aspects du plan, qui sera soumis au sommet arabe pour adoption.

La délégation du Royaume à la conférence comprenait le secrétaire général du Conseil de la Choura, Mohammed bin Dakhil Al-Mutairi, ainsi que les membres du Conseil Saad bin Salib Al-Otaibi, Tariq bin Saeed Al-Shammari, Hanan bint Abdullah Al-Sammari, Abdullah bin Abdulaziz bin Aifan et Amal bint Abdulaziz Al-Hazani.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassade saoudienne en Syrie célèbre le jour de la fondation du Royaume

Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
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  • Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration.
  • Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a rencontré des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami.

DAMAS : L'ambassade d'Arabie saoudite en République arabe syrienne a organisé une réception à l'occasion de la Journée de la fondation du Royaume à son siège dans la capitale syrienne, Damas.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

Parallèlement, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a tenu des réunions de haut niveau avec des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami, afin de renforcer les partenariats dans les domaines de la technologie, de l'intelligence artificielle, de l'investissement et du secteur spatial.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com