Des journalistes réagissent à l'expulsion d'un correspondant de Reuters du Liban

Suleiman al-Khalidi. (Photo d'archives Reuters)
Suleiman al-Khalidi. (Photo d'archives Reuters)
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Publié le Mardi 07 septembre 2021

Des journalistes réagissent à l'expulsion d'un correspondant de Reuters du Liban

  • Les autorités ont déclaré que cette décision était un refus d'entrée plutôt qu'une expulsion, du fait que son passeport n'a jamais été estampillé
  • Al-Khalidi est correspondant en chef de Reuters pour la Jordanie et la Syrie

LONDRES: L'expulsion du correspondant de Reuters Suleiman al-Khalidi du Liban a été critiquée par les journalistes du monde arabe.

Al-Khalidi, ressortissant jordanien, s'est rendu à Beyrouth début août pour un reportage, mais a été arrêté au contrôle des passeports par les autorités qui l'ont emmené pour un interrogatoire et lui ont demandé de remettre son ordinateur et son téléphone portables.

Après des heures d'interrogatoire, les responsables l'ont détenu toute la nuit, après qu'il a refusé de remettre ses appareils. Al-Khalidi a été renvoyé le lendemain en Jordanie.

La nouvelle de son expulsion a été connue vendredi et a suscité des critiques publiques, notamment de la part de journalistes.

Reuters a contacté les autorités libanaises pour annuler cette décision.

«Nous avons protesté auprès des responsables du gouvernement libanais contre le traitement réservé au journaliste de Reuters Suleiman al-Khalidi, et nous demandons plus informations à ces autorités, qui n'ont fourni aucune explication au sujet de leur action», a déclaré un porte-parole de Reuters.

Le Liban expulse le correspondant de longue date de Reuters Suleiman al-Khalidi après l'avoir interrogé à son arrivée à l'aéroport de Beyrouth. Aucune explication n’a été donnée. https://t.co/T6Y7DNlm0C

– Louisa Loveluck (@leloveluck) 4 septembre 2021

Insistant sur le fait que les reportages d'Al-Khalidi ont toujours été indépendants et impartiaux, Reuters a condamné la limitation de la liberté de mouvement imposées aux journalistes.

En réponse, la Direction générale de la sûreté générale du Liban a déclaré que la loi garantissait un environnement médiatique libre. Mais elle n'a pas confirmé si l'expulsion d'Al-Khalidi serait annulée.

«L'interdiction de son entrée au Liban est une décision souveraine de l'État libanais et n'a aucun rapport avec son travail ou sa profession», a-t-elle déclaré.

Le #Liban expulse le journaliste @Reuters @suleimankhalidi, selon l'agence de presse.

– Steve Herman (@W7VOA) 3 septembre 2021

Les autorités ont déclaré que cette décision était un refus d'entrée plutôt qu'une expulsion, du fait que son passeport n'a jamais été estampillé.

Al-Khalidi est correspondant en chef de Reuters pour la Jordanie et la Syrie.

Il a travaillé pour l'agence de presse pendant vingt-cinq ans, couvrant la Jordanie et le conflit syrien, et effectuant également des reportages sur l'Irak, le Liban, la Libye et le Golfe.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
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  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.