L’Expo 2020 Dubaï, un catalyseur pour changer le monde

À l'approche de la date d'ouverture du plus grand événement de Dubaï, les organisateurs et les participants réfléchissent déjà à l'héritage de l'Expo 2020 Dubaï. (Photo fournie/Expo 2020)
À l'approche de la date d'ouverture du plus grand événement de Dubaï, les organisateurs et les participants réfléchissent déjà à l'héritage de l'Expo 2020 Dubaï. (Photo fournie/Expo 2020)
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Publié le Lundi 04 octobre 2021

L’Expo 2020 Dubaï, un catalyseur pour changer le monde

  • L'événement vise à favoriser des solutions aux problèmes les plus urgents du monde
  • L’Expo devrait attirer des millions de visiteurs aux Émirats arabes unis

DUBAÏ : Du point de vue physique et idéologique, l'Expo 2020 de Dubaï est remarquable.

Ce n’est pas seulement son impressionnant terrain de jeu architectural d'attractions d'avant-garde, de haute technologie qui sont impensables, l'Expo 2020 est tout simplement extraordinaire. La mission de l'Expo est aussi de transmettre de nouvelles idées, de nouvelles façons de penser et des solutions aux problèmes les plus urgents du monde.

À l'approche de la date d'ouverture du plus grand événement de Dubaï, les organisateurs et les participants réfléchissent déjà à son héritage, pas seulement physique, mais idéologique : quelles seront les idées que les visiteurs apprendront ? Comment l'Expo 2020 peut-elle servir de catalyseur pour changer le monde ? Les réponses à ces questions cruciales seront explorées dans le programme de l'Expo 2020 pour les personnes et la planète, une série d'événements, d'expériences, de leadership éclairé et de discussions publiques qui visent à favoriser de manière créative des solutions aux défis auxquels le monde est actuellement confronté.

«Cela ne pourrait pas être un moment plus urgent ou plus opportun pour ce que nous essayons de faire", a déclaré à Arab News Nadia Verjee, chef d’équipe à l'Expo 2020 Dubaï. «Le programme pour les personnes et la planète est la manifestation de notre thème et de notre objectif : «Connecter les  esprits, créer l'avenir». Cela constituera non seulement une partie essentielle de nos activités au cours des événements, mais servira également de catalyseur pour un mouvement unique en son genre pour façonner l'héritage que l'Expo 2020 laisse au monde, longtemps après que nous ayons fermé nos   portes».

Le programme devrait s'étaler sur les six mois de l'Expo 2020.

Le programme s'étendra autour de 10 semaines thématiques et de 18 jours internationaux, dont chacun explorera des questions clés d'importance mondiale, notamment l'atténuation du changement climatique et la perte de biodiversité dans le but de rendre les habitats humains plus durables, combler la fracture numérique et assurer un accès égal à l'éducation et aux soins de santé.

Ses principaux thèmes incluent la technologie et l'innovation, les jeunes et l'émancipation des femmes et des filles.

Les discussions et les événements seront dirigés par des experts, dont la défenseuse de la faune Dame Jane Goodall, le fondateur d'Eden Project, Sir Tim Smit, et Sarah Al-Amiri, la ministre d'État des Émirats arabes unis chargée des technologies de pointe ainsi que la femme derrière la mission Emirates Mars, les 191 pays participant à l'Expo 2020, les chefs d'entreprise, les acteurs de terrain et la communauté mondiale au sens large.

«Depuis l’apparition de la Covid-19, et au cours de la dernière année et demie, la communauté internationale est devenue plus pressée de résoudre les défis auxquels nous sommes confrontés en tant que peuple et en tant que planète à l'avenir», a signalé Verjee. «Ce programme a été conçu pour rassembler tous ces intérêts et regrouper toutes ces nations dans un cadre général de 10 thèmes cruciaux qui constituent le pilier de notre programme comme exposition».

L'Expo 2020, qui garde l'année où l'événement était initialement prévu, ouvrira ses portes le mois prochain du 1er octobre au 31 mars 2022, et coïncide avec le jubilé d'or des Émirats arabes unis.

L’Expo devrait attirer des millions de visiteurs aux Émirats arabes unis.

Cependant, nul ne peut nier que l'exposition a dû s'adapter aux obstacles posés par la pandémie.

«Nous voulons que cette exposition soit très pertinente à l'ère de la Covid-19 afin que le fond de tout cela soit les objectifs de développement durable, le programme 2030 et la priorité aux personnes et à la planète».

Verjee a indiqué que le programme avait été conçu «en accord et sélectionné par les pays» avec lesquels l'exposition a travaillé en étroite collaboration pendant la pandémie pour s'assurer que le sujet fera écho autour des problèmes qui étaient des priorités pour chacun de ces pays.

Les 10 semaines thématiques débuteront par des discussions sur le changement climatique, suivies du thème de l'espace et, au mois de mars, se termineront par le thème de l'eau.

«Ce que nous avons essayé de réaliser à travers tous ces différents sujets, quels qu'ils soient, c'est de créer un espace pour que chaque voix soit entendue», a-t-elle ajouté

Cet aspect idéologique de l'exposition reflète le cadre d'une grande conférence internationale, avec la participation d'acteurs similaires mais ouverte à tous ceux qui souhaitent favoriser les moyens d'apporter un changement global.

«Généralement dans le cadre des Nations Unies, les pays se réunissent pendant une période de plusieurs jours par an pour discuter de toutes ces questions, mais dans un cadre politique ; la valeur mondiale de l'Expo est de rassembler toutes ces parties prenantes, que vous soyez un décideur, une entreprise ou un représentant du secteur privé, que vous soyez un innovateur ou simplement un individu de tous horizons intéressé davantage à en savoir plus sur le monde et le rôle que vous pouvez y jouer, cette structure de personnages importants, quel que soit le thème, est vraiment captivante pour nous».

L'un des principes et missions les plus importants de l'Expo 2020 est l'importance d'éduquer les visiteurs afin que cette expérience reste gravée dans leur mémoire longtemps après la fermeture de ses portes. 

«Ce que nous espérons offrir aux visiteurs, c'est ce contact à différentes personnes, lieux et idées du monde entier, et s'ils sont capables de transformer cela en connaissances et de mieux comprendre les îles Comores, la Jamaïque ou Cuba, et peut-être même y voyager en conséquence , alors vous commencez à créer des individus mieux informés qui surpassent ce niveau de conscience des lieux et des personnes, voyant à la place les similitudes et les liens entre les différentes parties et cultures du monde entier».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.