Arnaud Donckele: le luxe décontracté dans le restaurant de la Samaritaine

Cette photographie montre une terrasse de 'Le Tout-Paris', l’un des restaurants du nouvel hôtel de luxe 'Cheval Blanc', adjacent au bâtiment du magasin La Samaritaine, à Paris, le 3 septembre 2021, qui sera inauguré le 7 septembre. Deux mois et demi après la réouverture, après 16 ans et 750 millions d'euros de travaux, de l'ancien magasin populaire, joyau de l'Art nouveau et de l'Art déco devenu temple du luxe, c'est au tour de Cheval Blanc, un élégant hôtel de 26 chambres et 46 suites, décoré de nombreuses œuvres d'art et doté d'un spa Dior et de quatre restaurants, pour accueillir ses premiers hôtes. (Thomas Samson/AFP)
Cette photographie montre une terrasse de 'Le Tout-Paris', l’un des restaurants du nouvel hôtel de luxe 'Cheval Blanc', adjacent au bâtiment du magasin La Samaritaine, à Paris, le 3 septembre 2021, qui sera inauguré le 7 septembre. Deux mois et demi après la réouverture, après 16 ans et 750 millions d'euros de travaux, de l'ancien magasin populaire, joyau de l'Art nouveau et de l'Art déco devenu temple du luxe, c'est au tour de Cheval Blanc, un élégant hôtel de 26 chambres et 46 suites, décoré de nombreuses œuvres d'art et doté d'un spa Dior et de quatre restaurants, pour accueillir ses premiers hôtes. (Thomas Samson/AFP)
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Publié le Samedi 04 septembre 2021

Arnaud Donckele: le luxe décontracté dans le restaurant de la Samaritaine

  • Dans un cadre bucolique avec vue sur le Pont Neuf, avec des fauteuils jaunes et oranges et un mur de bulles crème, le restaurant gastronomique «Plénitude» ouvrira ses portes mardi
  • Le chef Arnaud Donckele voit la grande gastronomie post-Covid «plutôt décontractée, proche de l'auberge, bienveillante avec le client et sincère dans un monde qui ne l'est pas»

PARIS : Trois étoiles à Saint-Tropez, Arnaud Donckele compte apporter le même esprit « détente» dans son nouveau restaurant, au cœur de la Samaritaine, à Paris, en mettant à l'honneur les petits producteurs.

Dans un cadre bucolique avec vue sur le Pont Neuf, avec des fauteuils jaunes et oranges et un mur de bulles crème, le restaurant gastronomique «Plénitude» ouvrira ses portes mardi, comme l'hôtel Cheval Blanc du géant du luxe LVMH, auquel il est intégré. 

 

A l'intention des touristes ou parisiens, le restaurant de 30 couverts, ouvert seulement le soir, est conçu «pour se détendre» avec un décor qui amène «une forme d’apesanteur naturelle», déclare Arnaud Donckele à l'AFP.

Il voit la grande gastronomie post-Covid «plutôt décontractée, proche de l'auberge, bienveillante avec le client et sincère dans un monde qui ne l'est pas».

- «Talents des mers et des rivières» -

  Contrairement à des grands chefs comme Alain Ducasse ou Michel et Sébastien Bras, qui déclinent leur cuisine dans des formats plus démocratiques pendant la crise sanitaire, Arnaud Donckele fixe un prix de départ de 320 euros pour quatre plats hors vins.   

«C'est le même prix qu'à Saint-Tropez, il y a autant d'hommes, les produits sont aussi rares», déclare Arnaud Donckele, chef de la Vague d'Or, 3 étoiles Michelin à Saint-Tropez, dans le sud de la France, également désigné cuisinier de l'année 2020 par le guide Gault et Millau.

Les matières premières proviennent de producteurs «qui se soucient du bien-être animal ou qui pratiquent une pêche raisonnée avec des petits bateaux», ajoute-t-il. Une page du menu cite les noms des «talents des mers et des rivières» et les régions où ils travaillent. 

«On n'appelle pas une société, on appelle un homme ou une femme. Ce qui coûte cher, c'est le respect humain, le nombre des personnes avec qui on construit des choses.»

- 90 sauces -

Chez Plénitude, ce sont les sauces construites comme des assemblages de cognacs ou de parfums qui guident l'assiette.

«J'adore les sauces, c'est ce que je préfère dans mon métier et c'est ce que j'avais envie d'offrir», explique le chef. «Il y en a 80-90 pour ici, elles arriveront par petites vagues successives».

Socle de la cuisine française, elles souffrent de la mauvaise réputation d'être grasses et indigestes, mais ce ne sera pas le cas ici.

«On les crème beaucoup moins, on les enrichit de moins en moins au beurre et on les lie sans lourdeur. Même en mayonnaise, on est capable de réaliser des bases à partir de yaourt, fromage blanc, lait ribot», explique Arnaud Donckele.

La vinaigrette «berlugane» à base d'agrumes, gingembre, miel de fleur, infusion de marjolaine, huile d'olive et poivre de Sancho sera servi avec un plat de sandre, tourteau et choux.

La truite aux morilles des pins et celtus (laitue asperge) accompagnera le velouté «Iode boisée» composé de fumet de truite, citron caramélisé, jus d'haliotis, infusion de persil, essence de moelle des pins, chardonnay, jus de yuzu, beurre de champignons rôtis et baies de Jamaïque.

- Remise en question -

«Salarié» du groupe LVMH, Arnaud Donckele se dit confiant dans l'avenir de ses deux restaurants auprès des hôtels de luxe: à Saint-Tropez, «cela n'a jamais autant travaillé et j'ai 180 couverts de liste d'attente».

A Paris, «on s'interroge sur comment on va faire» pour avoir des tables disponibles pour les clients de l'hôtel.

Néanmoins, la crise sanitaire remet en question le fonctionnement du secteur du luxe et même les plus «rigoureux» vont devoir «peut-être» se réadapter, concède-t-il. »Dans les hôtels du luxe, il y a des normes sociales et financières qui font que la table est très difficilement rentable. Evidemment, cela crée des problèmes.»

«Tout le monde se pose la question +comment être rentable?+. On se demande pourquoi les grands chefs bougent, font plein de tables... C'est pour pouvoir payer les salaires de leurs salariés!» conclut-il.


Le Louvre Abou Dhabi inaugure la 5e édition de l’exposition « Art Here » et du Richard Mille Art Prize

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  • Le Louvre Abou Dhabi a annoncé la cinquième édition de son exposition annuelle « Art Here », élargissant son champ d'action aux artistes contemporains du CCG, du Japon et de la région MENA
  • Organisée en collaboration avec l'horloger suisse Richard Mille, l'exposition de cette année explore le thème des "Shadows", en réfléchissant à l'interaction de la lumière et de l'obscurité dans l'architecture, l'art et la poésie

ABOU DHABI : Le Louvre Abou Dhabi a annoncé la cinquième édition de son exposition annuelle « Art Here », élargissant son champ d'action aux artistes contemporains du CCG, du Japon et de la région MENA ayant un lien avec le CCG.

Organisée en collaboration avec l'horloger suisse Richard Mille, l'exposition de cette année explore le thème des "Shadows", en réfléchissant à l'interaction de la lumière et de l'obscurité dans l'architecture, l'art et la poésie.

Sous le commissariat de l'artiste suisse d'origine japonaise Sophie Mayuko Arni, « Art Here » 2025 invite les artistes spécialisés dans la sculpture et les installations immersives en plein air à soumettre leurs propositions du 26 février au 30 avril.

L'exposition présentera des œuvres d'art sous le dôme emblématique du musée, en s'inspirant de l'esthétique traditionnelle du golfe Persique et du Japon. Le concept d'In'Ei (ombre en japonais) s'aligne sur les éléments architecturaux régionaux tels que les fenêtres à moucharabieh et les écrans shoji, soulignant la beauté de l'ombre et de la lumière.

Manuel Rabaté, directeur du Louvre Abou Dhabi, a souligné l’importance de l'exposition et son rôle dans la promotion des échanges culturels : "Cette année, nous sommes ravis d'étendre notre appel au Japon, élargissant ainsi les horizons géographiques et culturels de l'exposition. Avec des sculptures et des installations adaptées aux espaces extérieurs, cette édition continue de célébrer l'évolution du dialogue entre les cultures".

Peter Harrison, directeur général de Richard Mille EMEA, a souligné l'étape franchie après cinq années d'excellence artistique, en insistant sur l'importance de l'inclusion d'artistes japonais : "L'art reste une force puissante pour unir des perspectives diverses, favoriser un dialogue significatif et inspirer la créativité à l'échelle mondiale."

L'exposition sert de plateforme aux artistes pour réinterpréter la façon dont les ombres façonnent notre perception de l'espace et de la forme, encourageant ainsi les expressions artistiques innovantes. Les œuvres sélectionnées concourront pour le prestigieux Richard Mille Art Prize.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp


THREE CUTS: Une expérience d'iftar d’exception au cœur de Dubaï

Loin du tumulte urbain, le restaurant propose un cadre intime et raffiné où le service est à la hauteur de l'excellence culinaire. (Photo: fournie)
Loin du tumulte urbain, le restaurant propose un cadre intime et raffiné où le service est à la hauteur de l'excellence culinaire. (Photo: fournie)
Loin du tumulte urbain, le restaurant propose un cadre intime et raffiné où le service est à la hauteur de l'excellence culinaire. (Photo: fournie)
Loin du tumulte urbain, le restaurant propose un cadre intime et raffiné où le service est à la hauteur de l'excellence culinaire. (Photo: fournie)
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  • À travers son menu spécial pour l'iftar, le restaurant est l’occasion parfaite pour partager un repas somptueux dans une ambiance calme et sophistiquée
  • Niché au Nakheel Mall de Palm Jumeirah, THREE CUTS Steakhouse allie confort et élégance pour une expérience culinaire qui s'inscrit parfaitement dans l'esprit du Ramadan

DUBAÏ: Si vous êtes en quête d’un moment de convivialité et de raffinement pendant le Ramadan, THREE CUTS Steakhouse vous offre une expérience unique au cœur de Dubaï. À travers son menu spécial pour l'iftar, le restaurant est l’occasion parfaite de partager un repas somptueux dans une ambiance calme et sophistiquée, loin du tumulte de la ville mais en plein centre de la vibrante ville de Dubaï.

Un iftar à savourer, un moment à partager

Niché au Nakheel Mall de Palm Jumeirah, THREE CUTS Steakhouse allie confort et élégance pour une expérience culinaire qui s'inscrit parfaitement dans l'esprit du Ramadan. Loin du tumulte urbain, le restaurant propose un cadre intime et raffiné où le service est à la hauteur de l'excellence culinaire. Le personnel, professionnel et attentif, se fait un plaisir d'accompagner chaque convive dans ce voyage gastronomique à travers une cuisine moderne influencée par les saveurs locales.

Ce menu exclusif, servi tous les jours de 18h00 à 20h00 tout au long du mois sacré, se compose de quatre plats à partager, accompagnés de mocktails inspirés des saveurs locales. L’idée est simple: offrir un cadre chaleureux et élégant pour rompre le jeûne en famille ou entre amis, tout en dégustant des plats qui allient tradition et innovation.

Une cuisine moderne aux saveurs du terroir

THREE CUTS Steakhouse propose une expérience culinaire délicatement pensée pour le mois de Ramadan. Le menu commence par une sélection d’hors-d'œuvre savoureux à partager. La surprise du jour, la soupe du jour, est un véritable réconfort après une journée de jeune, tandis que la salade César revisitée, offre une touche moderne à un grand classique.

Les plats principaux offrent un choix de recettes comme la poêlée de saumon, accompagnée de pommes de terre nouvelles et de brocolinis grillés et la poitrine de poulet grillée, relevée par une sauce au jus de poulet à l'estragon. Les amateurs de viande apprécieront le bœuf Stroganoff, accompagné de purée de pommes de terre crémeuse, une combinaison réconfortante qui ravira les convives.

Mais ce qui rend l'iftar chez THREE CUTS encore plus mémorable, ce sont les desserts. Le pudding aux dattes, avec sa sauce caramel et sa glace à la vanille, est un véritable régal, tandis que le pouding de riz, éveille des saveurs d'autrefois avec une touche de modernité.

Une touche finale rafraîchissante

Pour compléter l’expérience, THREE CUTS propose des boissons innovantes, comme le «Moonlit Floor», un mélange rafraîchissant de lait de coco, de concombre, de menthe et de gingembre, ou le « Sippin’ Dates », une infusion d’hibiscus froid, avec dattes et eau de rose. Ces mocktails apportent une touche de fraîcheur et de légèreté, idéales pour accompagner les mets délicats.

Un moment inoubliable à partager

Plus qu'un simple dîner, l'iftar chez THREE CUTS Steakhouse est une expérience où chaque détail compte. Le cadre intime et raffiné du restaurant, associé à un service impeccable et une cuisine de qualité, transforme chaque repas en un événement à part entière.

Que ce soit pour partager un moment avec vos proches ou pour savourer un repas d'exception, THREE CUTS propose une expérience inoubliable, où l'art de la table rencontre la convivialité du Ramadan.

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THREE CUTS est l'œuvre du duo père-fils, Joe et Jason Bassili, fondateurs du groupe Bassili-Co, connu pour ses concepts tels que Sal's Bistro, Sal's Sushi Bar et Casa Della Pasta à Dubaï.

Avec plus de 35 ans d'expérience dans l'industrie de la restauration, le groupe Bassili-Co continue d'innover et d'offrir des expériences gastronomiques exceptionnelles à Dubaï et au-delà.

 


Le Festival du film saoudien : Une 11e édition prometteuse le mois prochain

La 11e édition très attendue du Festival du film saoudien revient du 17 au 23 avril, (Photo fournie)
La 11e édition très attendue du Festival du film saoudien revient du 17 au 23 avril, (Photo fournie)
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  • La 11e édition très attendue du Festival du film saoudien revient du 17 au 23 avril
  • Le thème de cette année, "Le cinéma de l'identité", explorera la manière dont les films façonnent et reflètent les identités individuelles, nationales et culturelles

DHAHRAN : La 11e édition très attendue du Festival du film saoudien revient du 17 au 23 avril. Le Centre mondial de la culture du roi Abdulaziz (Ithra) a révélé les principaux détails de l'événement lors d'une récente conférence de presse.

Le directeur du festival, Ahmed al-Mulla, a souligné l'importance du festival en tant que plateforme pour les cinéastes : « Le festival présente une sélection variée de films et de programmes qui mettent en lumière des expériences de production réussies dans l’industrie cinématographique, permettant aux professionnels et aux passionnés de s'engager et d'apprendre de ces voyages ». 

Le thème de cette année, "Le cinéma de l'identité", explorera la manière dont les films façonnent et reflètent les identités individuelles, nationales et culturelles.

Organisé par l'Association du cinéma en partenariat avec Ithra et soutenu par la Commission du film, le festival présentera 68 films d'Arabie saoudite, du Golfe - y compris d'Irak et du Yémen - et d'autres pays. 

Cette année, un hommage sera rendu à Ibrahim al-Hasawi, un acteur saoudien chevronné qui compte plus de trente ans d'expérience dans le domaine du théâtre, de la télévision et du cinéma. Il a notamment participé aux séries télévisées "Tash Ma Tash" et "Bayni Wa Baynak", ainsi qu'à des films tels que "Hajjan" d'Ithra, "Zero Distance" et le récent "Hobal".

La programmation de cette année comprend sept longs métrages de l’Arabie saoudite et du Golfe, 22 courts métrages de fiction et sept documentaires, ainsi que 12 projections parallèles de productions saoudiennes. Le festival accueillera également quatre tables rondes, quatre classes de maître avancées et trois séances de dédicace de l'Encyclopédie du cinéma saoudien.

Une fois de plus, le tapis rouge sera déroulé, offrant aux cinéastes, aux acteurs et aux professionnels de l’industrie la chance d'être présents en personne pour célébrer les réalisations de l'industrie cinématographique en plein essor de la région.

Le festival comprendra également des cérémonies de remise de prix, au cours desquelles des films de différentes catégories seront récompensés après délibération des jurés. Tous les films sélectionnés seront présentés dans ces cinémas, où les festivaliers pourront assister à des projections et découvrir les films en direct. Les prix seront remis lors de la finale du festival.

Pour la première fois, le festival utilisera l'espace cinéma de l'Energy Exhibit voisin pour projeter des films supplémentaires, au-delà des deux salles de cinéma existantes d'Ithra.

La place et la bibliothèque d'Ithra accueilleront des séances individuelles "Meet the Expert" et des projections privées, offrant aux cinéastes de nombreuses occasions de bénéficier d'un mentorat personnalisé et d'un retour d'information.

L'un des points forts du festival est son marché de la production, qui accueillera 22 stands d'entités de production diverses, offrant aux cinéastes une plateforme pour développer, présenter leur travail et établir des contacts.

Une sélection de 12 courts métrages du Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand sera présentée.

En outre, le cinéma japonais sera à l'honneur, pour marquer les 70 ans de relations entre l'Arabie saoudite et le Japon, avec huit films japonais, des discussions d'experts et le retour du Short Shorts Film Festival du Japon en tant que principal collaborateur cette année.

Cette année, le festival offre également divers laissez-passer permettant aux visiteurs de personnaliser leur expérience. Ces laissez-passer sont disponibles à l'achat en ligne sur le site web d'Ithra.

Pour ceux qui ne pourront pas se rendre sur place, certaines parties du festival seront diffusées en ligne.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com