La vie rêvée de Jocelyn Henderson, doyenne des expatriés du Golfe

Jocelyn Henderson, expatriée âgée de cent ans, aux côtés de Nahyane al-Nahyane à Abu Dhabi aux Émirats arabes unis. (Fourni)
Jocelyn Henderson, expatriée âgée de cent ans, aux côtés de Nahyane al-Nahyane à Abu Dhabi aux Émirats arabes unis. (Fourni)
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Publié le Vendredi 03 septembre 2021

La vie rêvée de Jocelyn Henderson, doyenne des expatriés du Golfe

  • Jocelyn Henderson est la grande dame toujours en vie de la plus ancienne génération d’expatriés du Golfe
  • Veuve du diplomate britannique et célèbre spécialiste du monde arabe, Edward Henderson, elle habite toujours dans sa petite maison sous la protection spéciale de la famille royale d’Abu Dhabi

ABU DHABI: Nichée dans un coin verdoyant et paisible des Royal Stables d’Abu Dhabi, se trouve une maison à l’apparence modeste avec un porche blanc. Ici, tout est quiétude. Les feuillages épais et les hennissements qu’on entend de temps en temps masquent les bruits de la capitale émiratie dont l’écho résonne partout, au-delà des limites de cette petite oasis du centre-ville.

Un couple britannique y a élu domicile pour la paix et la sérénité qui se dégagent du lieu, mais aussi parce que le fondateur des Émirats arabes unis (EAU), cheikh Zayed ben Sultan al-Nahyane, leur en a fait cadeau.

Quatre décennies plus tard, seul un membre du couple est toujours en vie. Jocelyn Henderson, veuve du diplomate britannique et célèbre spécialiste du monde arabe, Edward Henderson, habite toujours dans cette petite maison sous la protection spéciale de la famille royale d’Abu Dhabi.

Elle a récemment soufflé ses cent bougies. Sur les photos de sa «semaine d’anniversaire», on la voit entourée de ballons, de fleurs et de vieux amis. Il y a même le cheikh Nahyane ben Moubarak al-Nahyane, l’un des membres les plus haut placés de la famille royale qui, tout sourire, l’entoure du bras. Il entretenait des liens privilégiés avec Edward.

Jocelyn est la grande dame toujours en vie de la plus ancienne génération d’expatriés du Golfe qui sont arrivés lorsque le pays était toujours connu sous le nom d’«États de la Trêve».

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Jocelyn est la grande dame toujours en vie de la plus ancienne génération d’expatriés du Golfe qui sont arrivés lorsque le pays était toujours connu sous le nom d’«États de la Trêve». (Fourni)

Le mari de Jocelyn a effectué l’essentiel de sa carrière dans le Golfe, entretenant les relations du Royaume-Uni avec cette terre qui, depuis, est devenue les Émirats arabes unis, le Qatar, Oman et le Bahreïn.

Il a joué un rôle important pour décrisper le conflit Buraimi, un différend frontalier entre Abu Dhabi, Oman et l’Arabie saoudite entre 1952 et 1955. Il était également très ami avec le célèbre explorateur britannique Wilfred Thesiger.

À la mort d’Edward en 1995, The Independent le décrit comme un «négociateur subtil aux nerfs d’acier» et «l’une des personnalités les plus remarquables» du Golfe.

«Il a harmonisé les objectifs du Royaume-Uni avec ceux du Golfe en termes d’exploration pétrolière et de développement de l’industrie du pétrole au sud du Golfe», peut-on lire dans l’avis de décès.

Vingt-six ans se sont écoulés depuis le décès d’Edward. Jocelyn est restée une figure incontournable de la communauté d’Abu Dhabi, participant activement à de nombreuses initiatives dont elle a aidé à la mise en place il y a quatre décennies. Ce n’est que dernièrement que la vieillesse est venue ralentir son rythme de vie.

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Jocelyn Henderson, veuve du diplomate britannique et célèbre spécialiste du monde arabe, Edward Henderson, habite toujours dans sa petite maison sous la protection spéciale de la famille royale d’Abu Dhabi. (Fourni)

Je suis arrivée chez elle, dans la petite maison, par un vendredi ensoleillé, quelques semaines avant son anniversaire. Elle était très vive et alerte. Ses deux chiens Cavalier King Charles Spaniel bondissaient autour d’elle. Un insigne des sept membres fondateurs des EAU devant le drapeau national était épinglé à son chemisier. «C’est le cheikh Zayed qui me l’a donné», me confie-t-elle. «Il m’a dit que je devais toujours le porter.»

Le couple connaissait bien les membres de la famille royale fondatrice. Edward avait servi pendant la Seconde Guerre mondiale en tant que membre de la Légion arabe avant d’être détaché au corps diplomatique britannique en 1956.

Il s’engage entièrement dans le corps diplomatique en 1959, année où il est nommé chargé des questions politiques à Abu Dhabi. Des postes ultérieurs le conduisent à Jérusalem et au Bahreïn, avant qu’il ne devienne le premier ambassadeur du Royaume-Uni au Qatar lorsque le pays obtient son indépendance en 1971.

Jocelyn avait également une carrière des plus remarquables avant de se marier. Elle était secrétaire privée de Sarah Churchill, fille de Winston Churchill, et assistante du duo de réalisateurs primés aux Oscars, Michael Powell et Emeric Pressburger.

Elle décide cependant de suivre son mari sans hésiter et assume son nouveau rôle d’animatrice de fêtes privées et de dignitaires qu’elle décrit comme celui d’un «partenaire silencieux».

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Jocelyn est entourée de sa fille Lucy et de sa petite-fille Kristin. (Fourni)

«De son vivant, j’incarnais, à bien des égards, la vision parfaite de l’épouse expatriée. Je ne parlais jamais si je n’étais pas invitée à le faire. Je discutais avec les dignitaires de passage et m’évertuais à divertir les innombrables visiteurs d’Edward», écrit Jocelyn dans son livre, The Gulf Wife, paru en 2014.

C’est lors de leur séjour au Bahreïn que Jocelyn visite les EAU pour la première fois et en tombe amoureuse.

À l’époque, il n’y avait ni gratte-ciel ni centres commerciaux tentaculaires ni autoroutes à sept voies. Abu Dhabi était un «petit village» où les membres de la communauté d’expatriés se connaissaient tous.

Souvent, elle se rendait à Al-Aïn pour les déjeuners habituels avec le cheikh Chakhbout qui a gouverné Abu Dhabi de 1928 à 1966.

Le couple réside au Qatar quand Edward décide de se retirer du corps diplomatique en 1974. Il décide alors d’enseigner à la School of Advanced International Studies de l’université Johns-Hopkins.

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Jocelyn avait également une carrière des plus remarquables avant de se marier. Elle était secrétaire privée de Sarah Churchill, fille de Winston Churchill, et assistante du duo de réalisateurs primés aux Oscars, Michael Powell et Emeric Pressburger. (Fourni)

Cependant, en 1976, le couple retourne à Abu Dhabi et s’y installe définitivement à la demande du cheikh Zayed qui demande personnellement à Edward d’aider à l’organisation du Centre national de documentation et de recherches (CDR). Le pays s’était alors considérablement enrichi avec la découverte du pétrole.

En ce temps-là, le visa de retraite n’existait pas. Jocelyn et Edward vivent alors sous la protection du prince héritier.

Jocelyn décide également de mener à bien une mission à Abu Dhabi. En 1978, elle fonde la Daly Library, l’une des premières bibliothèques privées à Abu Dhabi. Elle devient également directrice émérite de l’église Saint-André, un rôle qu’elle remplit toujours jusqu’à présent.

En 1982, Edward cofonde l’American Educational Trust qui publie le Washington Report on Middle East Affairs. Il reçoit également l’ordre de Saint-Michel et Saint-Georges, un titre honorifique décerné aux Britanniques ayant rendu de grands services au Commonwealth ou à des nations étrangères.

Jocelyn a tout mis en œuvre pour préserver l’héritage du couple à Abu Dhabi. La Daly Library dont l’équipe était entièrement composée de bénévoles a fermé ses portes en 2014 mais les livres ont été donnés à une organisation à Addis-Abeba, en Éthiopie. Jusqu’à sa fermeture définitive, Jocelyn est restée la principale bénévole.

La famille royale des EAU continue de veiller à son bien-être. Ses yeux s’illuminent quand on évoque les noms des différents cheikhs qui lui rendent régulièrement visite.

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Pour son centième anniversaire, Jocelyn a reçu une lettre de la reine Élisabeth II qui trône dans un cadre du salon. Elle est visible depuis sa chaise préférée. (Fourni)

«Les cheikhs lui rendent très souvent visite», affirme sa petite-fille, Kristin Henderson, qui vit désormais avec sa grand-mère depuis que cette dernière a subi une fracture de l’épaule il y a huit ans.

«Le cheikh Nahyane est souvent chez nous. Il était très proche de mon grand-père parce que ce dernier était très ami avec le père du cheikh. Il aime lui rendre visite. Il vient toujours la voir quand elle est à l’hôpital.»

Cheikh Nahyane a rendu visite à Jocelyn il y a une semaine pour fêter son anniversaire. Même si la pandémie les a contraints à renoncer à une grande célébration, Kristin dit que la famille a fêté l’anniversaire par petits groupes pendant une semaine. La seule fille de Jocelyn qui vit au Royaume-Uni a pu y assister, tout comme ses plus anciens amis parmi les expatriés.

Quand on lui demande quel est le secret pour vivre longtemps, Jocelyn répond qu’une vie de lecture lui a permis de conserver une grande vivacité d’esprit. «C’est aussi parce qu’on a si bien pris soin d’elle ici», poursuit Kristin. «Les EAU revêtent une importance très particulière pour notre famille en général. C’est notre maison depuis que nous sommes petits.»

Bien que Jocelyn n’ait aucune intention de rentrer au Royaume-Uni, elle demeure très attachée à ses racines et est un peu royaliste. Selon Kristin, elle a vu plusieurs fois la série The Crown sur Netflix.

Pour son centième anniversaire, Jocelyn a reçu une lettre de la reine Élisabeth II qui trône dans un cadre du salon. Elle est visible depuis sa chaise préférée.

Et dans le couloir, près de la porte d’entrée, se trouve un autre hommage à son héritage et à son foyer de cœur: un portrait de la reine Élisabeth II et du cheikh Zayed accrochés côte à côte.

 

Twitter: @Ash_Stewart_ 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com