En date de ce jeudi 2 septembre, 389 jours se sont écoulés depuis la dernière fois que le Liban a eu un gouvernement. L'explosion du 4 août à Beyrouth avait renversé le gouvernement d'Hassan Diab le 10 de ce mois. Et ceux qui étaient désignés pour former un gouvernement alternatif ont échoué : Moustapha Adib et Saad Harriri n'ont pas réussi à former un gouvernement, et à présent Najib Mikati est sur le point d'annoncer son échec. C'est la plus longue période sans gouvernement au Liban, mais c'est aussi la plus dangereuse, car chaque jour a été ressenti comme une éternité pour la population libanaise. Le Liban est-il voué à rester une victime du crime organisé au service d'un projet de subordination et de «soif» de pouvoir ?
Examinons la situation ; que voit-on ? L’effondrement s’est généralisé et a commencé à affecter la plupart des Libanais. Ils se sont appauvris après que leur argent déposé dans les banques ait été pillé et que des emplois et entreprises ont été détruits par milliers, du fait de la faillite. Une menace existentielle plane sur désormais au-dessus du pays, et il est impossible de l'éliminer.
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