Le patrimoine culturel de l'Afghanistan objet de nombreuses inquiétudes sous le nouveau régime taliban

Un archéologue afghan avec d'anciennes statues de Bouddha. Les employés du secteur culturel se sont précipités pour protéger de précieux objets avant l'arrivée des talibans. (Photo, AFP)
Un archéologue afghan avec d'anciennes statues de Bouddha. Les employés du secteur culturel se sont précipités pour protéger de précieux objets avant l'arrivée des talibans. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 02 septembre 2021

Le patrimoine culturel de l'Afghanistan objet de nombreuses inquiétudes sous le nouveau régime taliban

  • Les talibans se sont engagés en février 2020 à protéger les objets et les antiquités dans les zones sous leur contrôle
  • La destruction des bouddhas de Bamiyan en 2001 avait suscité une vague d’indignation dans le monde

DUBAΪ: Dix jours après la prise de Kaboul, la capitale de l'Afghanistan, par les talibans, Zabihullah Mujahid, porte-parole du groupe et ministre par intérim de l'Information et de la Culture, déclare au New York Times que les militants veulent tirer un trait sur les cinq années de brutalité qui ont marqué leur règne précédent.

Bien que Zabihullah Mujahid ait déclaré que la nouvelle administration des talibans avait l'intention de juguler certains de ses excès antérieurs, des restrictions seront toujours imposées conformément à l'interprétation stricte de la charia par le groupe, notamment l'interdiction de jouer de la musique en public.

Cependant, rares sont ceux qui sont convaincus que les talibans ont tourné la page ou que la base suivra les ordres de la direction centrale. Au cours de leur règne précédent, les politiques répressives, les mauvais traitements infligés aux femmes et une justice sévère ont valu à l'Afghanistan une sorte de statut de paria international.

Entre 1996 et 2001, l'expression culturelle en Afghanistan était étroitement contrôlée par le régime taliban. La musique, la télévision et les représentations artistiques de dieux, d'humains et d'animaux étaient toutes strictement interdites. Toute personne qui enfreignait ces règles était passible d’une punition cruelle et humiliante.

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Un vendeur de cerfs-volants montre sa marchandise à l'intérieur d'un entrepôt à Chor Bazaar dans les vieux quartiers de Kaboul. Les talibans ont interdit des dizaines d'activités et de passe-temps apparemment inoffensifs en Afghanistan pendant leur règne de 1996 à 2001 – notamment le cerf-volant. (Photo, AFP)

Comme on pouvait s'y attendre, alors que les talibans approchaient de Kaboul dans la première quinzaine d'août, les experts du patrimoine se sont précipités pour protéger les collections inestimables de la ville de la destruction des militants.

Mohammed Fahim Rahimi, directeur du Musée national d'Afghanistan, a déplacé l'ensemble de la collection au sous-sol pour y être conservée. Il a ensuite rencontré le 18 août des responsables talibans, qui auraient accepté de poster des gardes à l'extérieur du musée pour éloigner les criminels «opportunistes».

Comprenant des milliers d'objets couvrant quelque cinquante mille ans d'Histoire, des reliques préhistoriques à l'art islamique, la collection du musée a survécu à des décennies de conflit tout au long de ses quatre-vingt-neuf ans d'existence, notamment à l'occupation soviétique de 1979-89 et à la montée des talibans dans les années 1990, lorsque le groupe a détruit des milliers d'objets.

Situé à côté de l'emblématique palais royal Darul Aman de Kaboul, le musée a été construit dans les années 1920 sous le règne d'Amanullah Khan, le souverain afghan qui a conduit son pays à l'indépendance totale vis-à-vis de la domination britannique.

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Une photo d'archive non datée (gauche) montre un camion militaire afghan garé à l'ombre d'une immense statue de Bouddha dans la province centrale de Bamiyan en Afghanistan. À droite, la grotte du Bouddha d’une hauteur de 53 mètres où se tenait le Bouddha de Bamiyan jusqu'à ce qu'il soit détruit par les talibans au pouvoir. (Photo, AFP)

Cheryl Benard, présidente d'ARCH International, l'Alliance pour la restauration du patrimoine culturel, confirme qu’«il n'y a eu aucun rapport de pillage nulle part en Afghanistan» jusqu'à présent.

«Nous recevions des messages alarmants de M. Rahimi, qui était plus inquiet d'une situation d'anarchie et de pillage que les forces talibanes», souligne-t-elle à Arab News depuis Washington. «Zabihullah Mujahid s'est personnellement rendu au musée, a rencontré M. Rahimi et lui a assuré qu'ils protégeraient le musée.»

Pour ce que cela vaut, les talibans ont signé un engagement en février 2020, à la demande de l’ARCH, pour protéger les objets et les antiquités dans les zones sous son contrôle.

Cet engagement indique que l'Émirat islamique d'Afghanistan «donne instruction à tous les fonctionnaires, chefs de commission et de département, gouverneurs de province et de régions, commandants d'unités et de groupes militaires, les moudjahidines et tous les compatriotes de prendre en considération les éléments suivants vis-à-vis des objets anciens trouvés autour du pays: L'Afghanistan étant un pays abondamment pourvu en objets anciens et en antiquités, ces reliques faisant partie de l'Histoire, de l'identité et de la riche culture de notre pays, tous ont donc l'obligation de sérieusement protéger, de surveiller et de préserver ces objets.»

Personne n'est autorisé à «fouiller, transporter ou vendre des objets historiques nulle part, ni à les déplacer hors du pays sous un autre nom», indique l'engagement, ajoutant: «Tous les moudjahidines doivent empêcher les fouilles d'antiquités et préserver tous les sites historiques comme les anciennes forteresses, les minarets, tours et autres sites similaires afin de les protéger des dommages, de la destruction et de la dégradation.»

L'Afghanistan abrite un véritable trésor d'antiquités et de merveilles architecturales, dont l'époustouflant minaret de Jam d’une hauteur de 62 mètres, un site du patrimoine mondial de l’Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) et la ville occidentale d'Herat, un centre d'art islamique au XIVe siècle. Toutefois, peu de ces trésors historiques sont comparables aux deux sculptures monumentales que les talibans ont détruites au début de 2001.

Autrefois parmi les plus hautes statues du monde, les statues de Bouddha ont été sculptées dans les falaises de grès de la vallée de Bamiyan, dans le centre de l'Afghanistan, entre 570 et 618 après J.-C., alors qu'elle était un important centre de pèlerinage.

Après s'être initialement engagé à protéger les bouddhas, le fondateur et dirigeant des talibans, Mohammed Omar, a exigé leur démolition, qualifiant les statues de symboles d'idolâtrie et contraires au point de vue fondamentaliste du groupe.

Après le renversement des talibans par une coalition dirigée par les États-Unis en octobre 2001, les niches caverneuses où se trouvaient autrefois les statues et le réseau environnant de grottes richement décorées ont été déclarés site du patrimoine mondial de l'Unesco.

En bref

* L'Unesco lance un appel urgent pour protéger le patrimoine culturel vulnérable de l'Afghanistan.

* Le directeur du Musée national d'Afghanistan confirme que les talibans gardent sa collection.

La destruction des bouddhas a représenté un tournant pour la communauté internationale, soulignant sa responsabilité afin de protéger les vestiges vulnérables contre des dommages délibérés – une tragédie qui s'est néanmoins répétée depuis en Syrie, en Irak, en Libye et dans d'autres zones de conflit.

Aujourd'hui, quelque vingt ans après la destruction des bouddhas, les forces occidentales se sont retirées d'Afghanistan et les talibans contrôlent à nouveau le pays, faisant craindre une nouvelle vague de vandalisme et de pillage des précieux vestiges de la région.

Le 19 août, Audrey Azoulay, directrice générale de l'Unesco, a publié une déclaration appelant à «la préservation du patrimoine culturel afghan dans sa diversité, dans le plein respect du droit international, et à prendre toutes les précautions nécessaires pour épargner et protéger le patrimoine culturel des dommages et du pillage.»

Philippe Marquis, directeur de la délégation archéologique française en Afghanistan – créée en 1922 –, déclare à Arab News que ce n'est pas la première fois que l'organisation fait face à «une situation difficile» dans le pays.

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Manizha Talash, la seule femme membre d'un groupe de breakdancers composé principalement de garçons hazaras, s’exerce sous le regard de deux membres de sa troupe à Kaboul. (Photo, AFP)

«Nous avons travaillé sur le patrimoine culturel en Afghanistan et avons trouvé le meilleur moyen de le protéger», déclare M. Marquis. «Nous n'avons pas d'autre choix que d'apprendre à travailler avec les talibans afin de poursuivre nos projets.»

Bien que les talibans se soient engagés à sauvegarder le patrimoine de l'Afghanistan, cela ne rassure guère les autres acteurs du secteur culturel, notamment les comédiens, les artistes et les musiciens, qui craignent d'être persécutés.

«Ils craignent pour leur vie», déclare à Arab News Helena Zeweri de l'Afghan American Artists and Writers Association. «Nous avons déjà entendu parler d'un artiste de théâtre battu devant son domicile et d'une femme peintre et professeur ayant subi le même sort.»

«Certaines des œuvres de ces artistes étaient critiques à l'égard des talibans et ils craignent d'être tués pour cela. Même s'ils ne sont pas tués, ils ne pensent pas qu'ils pourront travailler et ne savent pas comment subvenir à leurs besoins financiers.»

De nombreux artistes avaient déjà fui le pays, anticipant le retour des talibans.

«Un peintre afghan de miniatures qui travaille pour nous a eu les deux genoux cassés par les talibans», déclare à Arab News sous couvert d'anonymat le directeur d'une organisation culturelle en Afghanistan. «Craignant la prise de contrôle des talibans, il a fui le pays il y a quatre mois.»

Quant à ceux qui ont choisi de rester ou qui n'ont pas pu s'échapper, il ne fait aucun doute que la pratique de leur art pourrait leur coûter cher.

«Ils ont pu exercer plus librement au cours des vingt dernières années», déclare le directeur anonyme. «Mais maintenant, ils ne pourront plus le faire en toute sécurité.»

 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
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  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.


Eurovision: Nemo rend son trophée 2024 pour protester contre la participation d'Israël

Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
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  • L’artiste suisse Nemo, vainqueur de l’Eurovision 2024, rend son trophée pour protester contre la participation maintenue d’Israël, dénonçant une contradiction avec les valeurs d’unité et de dignité affichées par l’UER
  • Cinq pays — Islande, Espagne, Pays-Bas, Irlande et Slovénie — ont déjà annoncé leur boycott de l’édition 2026, sur fond de critiques liées à la guerre à Gaza et d’accusations d’irrégularités de vote

GENEVE: L'artiste suisse Nemo, qui a remporté l’Eurovision 2024 en Suède, a annoncé jeudi rendre son trophée pour protester contre le maintien de la participation d'Israël dans la compétition, qui a déjà provoqué le boycott de cinq pays.

"En tant que personne et en tant qu'artiste, aujourd'hui, je ne pense plus que ce trophée ait sa place sur mon étagère", a déclaré dans une vidéo postée sur Instagram Nemo, qui s'était déjà joint aux appels réclamant l'exclusion d'Israël du plus grand événement musical télévisé en direct au monde.

"L'Eurovision prétend défendre l'unité, l'inclusion et la dignité de tous (...) Mais la participation continue d'Israël, alors que la commission d'enquête internationale indépendante (mandatée par) l'ONU a conclu à un génocide, démontre un conflit évident entre ces idéaux et les décisions prises par" l'Union européenne de Radio-Télévision (UER), a déclaré le chanteur de 26 ans.

"Il ne s'agit pas d'individus ou d'artistes. Il s'agit du fait que le concours a été utilisé à maintes reprises pour redorer l'image d'un État accusé de graves atrocités", a ajouté Nemo, devenu en 2024 le premier artiste non binaire à être sacré à l'issue d'une édition déjà marquée par une controverses sur la participation d'Israël en pleine guerre dans la bande de Gaza.

Mercredi, la télévision publique islandaise RUV a annoncé boycotter l'édition 2026 de l'Eurovision après le feu vert donné à la participation d'Israël, devenant le cinquième pays à ne pas participer au prochain concours à Vienne.

Début décembre, la majorité des membres de l'UER avaient estimé qu'il n'était pas nécessaire de voter sur la participation d'Israël avec sa télévision publique KAN.

Cette décision a déclenché instantanément les annonces de boycott des diffuseurs de l'Espagne, des Pays-Bas, de l'Irlande et de la Slovénie, sur fond de critiques de la guerre dans la bande de Gaza mais aussi d'accusations d'irrégularités dans les votes lors des précédentes éditions.

"Quand des pays entiers se retirent, il est évident que quelque chose ne va pas du tout. C'est pourquoi j'ai décidé de renvoyer ce trophée au siège de l'UER à Genève, avec gratitude et un message clair : incarnez vos valeurs", a ajouté Nemo, avant de déposer son trophée dans une boite.


Layali Diriyah réchauffe le cœur historique du Royaume

Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
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  • L’événement constitue un pilier de la Diriyah Season, célébration vibrante de la culture saoudienne
  • La gastronomie y occupe une place majeure, avec un large éventail de cuisines saoudiennes et internationales

​​​​​​RIYAD : Layali Diriyah est de retour comme pièce maîtresse de la Diriyah Season de cette année, attirant les visiteurs vers un Al-Murayih transformé en une célébration en plein air de la culture, de la cuisine et de l’artisanat saoudiens.

L’événement se tient tous les jours de 17h à 2h du matin jusqu’en mars 2026. Des allées bordées de palmiers illuminées de guirlandes scintillantes instaurent une atmosphère mêlant l’héritage traditionnel najdi à la créativité saoudienne contemporaine.

Pour de nombreux visiteurs, le cadre lui-même fait partie de l’expérience. Shatha Abdulaziz, une visiteuse, a confié à Arab News : « Mon expérience a été merveilleuse et très agréable. Ce qui m’a réellement impressionnée, c’est l’atmosphère paisible, le thème traditionnel, l’organisation et les détails.

« Bien que je sois déjà venue lors des saisons précédentes, je pense qu’il y a eu une amélioration significative cette année. »

La gastronomie est un attrait majeur, avec un large choix de cuisines saoudiennes et internationales, dont des spécialités italiennes et méditerranéennes proposées par des restaurants exclusifs présents cette année.

« Ce fut une excellente expérience », a déclaré le visiteur Mohammed Fahad, ajoutant que l’attention portée aux détails était remarquable, tout comme « l’authenticité historique dans chaque recoin de Diriyah Nights ».

Il a ajouté : « Cela mêle véritablement le présent et le passé avec une touche raffinée et artistique. »

Des boutiques et stands proposent des articles en édition limitée à ceux en quête d’une expérience de shopping singulière.

Rawan Alsubaie, habituée de Diriyah mais présente à Layali Diriyah pour la première fois, a souligné le caractère exclusif des produits.

Elle a expliqué : « J’ai regardé certaines boutiques et stands et je les ai trouvés uniques, avec des produits introuvables en dehors de Diriyah Nights.

« Il y a des parfums que je n’ai trouvés nulle part ailleurs. J’ai même demandé aux commerçants s’ils avaient d’autres points de vente, mais ils m’ont dit que non, ce que je trouve remarquable.

« Je suis venue en m’attendant à découvrir quelque chose d’exceptionnel et, effectivement, l’endroit est magnifique, surtout durant la saison hivernale. C’est parfait. »

La Diriyah Season de cette année continue de mettre en valeur la richesse de l’héritage najdi tout en embrassant la créativité qui façonne l’Arabie saoudite moderne.

À travers des spectacles, des expositions et des expériences immersives, les visiteurs découvrent les traditions qui définissent Diriyah, ainsi que l'énergie qui anime son renouveau culturel.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com