L’Arabie saoudite discutera des possibilités d’investissements dans le secteur du tourisme

L’Arabie saoudite a pour ambition de porter le nombre de touristes à 100 millions d’ici à 2030. Par ailleurs, le pays vise à augmenter la part du tourisme dans le PIB de 3 à 10 %.
L’Arabie saoudite a pour ambition de porter le nombre de touristes à 100 millions d’ici à 2030. Par ailleurs, le pays vise à augmenter la part du tourisme dans le PIB de 3 à 10 %.
Short Url
Publié le Jeudi 02 septembre 2021

L’Arabie saoudite discutera des possibilités d’investissements dans le secteur du tourisme

  • Plus de 170 intervenants et participants en provenance de 80 pays sont réunis à l’IHIF pour discuter de l’avenir de l’industrie hôtelière
  • Des possibilités d’investissement diversifiées s’offrent aux investisseurs locaux et étrangers

RIYAD: L’Arabie saoudite discutera du potentiel d’investissement dans le secteur du tourisme lors de l’International Hotel Investment Forum (IHIF) de 2021 qui se tient à Berlin du 1er au 3 septembre.

arabie
Plus de 170 intervenants et participants en provenance de 80 pays sont réunis à l’IHIF pour discuter de l’avenir de l’industrie hôtelière. Photo fournie.

Plus de 170 intervenants et participants en provenance de 80 pays sont réunis à l’IHIF pour discuter de l’avenir de l’industrie hôtelière.

Le ministre saoudien du Tourisme participera au forum et fera part de l’évolution du secteur au sein du Royaume.

Les investisseurs pourront ainsi se familiariser avec les projets de développement et les possibilités d’investissement qu’offre le Royaume.

Mahmoud Abdelhadi, vice-ministre des Investissements, participera à un panel intitulé «Soutenir la croissance durable». Ce dernier mettra l’accent sur les efforts déployés par le Royaume pour développer le marché du tourisme durable qui combine des projets de développement équilibrés avec la préservation de l’environnement et des ressources naturelles.

100 millions

L’Arabie saoudite a pour ambition de porter le nombre de touristes à 100 millions d’ici à 2030. Par ailleurs, le pays vise à augmenter la part du tourisme dans le PIB de 3 à 10 %.

Des possibilités d’investissement diversifiées s’offrent aux investisseurs locaux et étrangers. Une fois qu’il choisit l’une de ces options, l’investisseur devient un partenaire direct dans le développement du secteur émergent du tourisme international. «En sa qualité de plus grande zone d’attraction touristique inexploitée du monde et d’incubateur pour les plus grands projets touristiques, l’Arabie saoudite propose d’énormes possibilités d’investissement», déclare Mahmoud Abdelhadi.

arabie
Des possibilités d’investissement diversifiées s’offrent aux investisseurs locaux et étrangers. Photo fournie.

Il ajoute que le forum est l’occasion de communiquer avec les pionniers du secteur et de mettre l’accent sur les efforts du Royaume durant la pandémie, notamment «la stratégie de développement et de mise en place des attractions touristiques, dans le cadre de ses préparatifs pour accueillir de nouveau les touristes étrangers».

Le Royaume sera représenté au forum par le ministère du Tourisme, le ministère des Investissements, ainsi que des projets saoudiens de grande envergure sous l’égide d’Invest Saudi qui finance le forum.

arabie
Le ministre saoudien du Tourisme participera au forum et fera part de l’évolution du secteur au sein du Royaume. Photo fournie.

Dans un entretien accordé à Arab News, le Dr Oussama Ghanem al-Obaidy, professeur à l’Institut d’administration publique de Riyad, affirme que le forum de Berlin fera la lumière sur les mégaprojets de l’initiative Vision 2030 de l’Arabie saoudite et «permettra aux investisseurs d’identifier les facilités offertes par le Royaume».

Feroz Khan, vice-président des ventes pour l’Arabie saoudite et le Bahreïn chez WebBeds, l’un des principaux fournisseurs de solutions d’hébergement à destination des agences de voyages, déclare à Arab News que l’Arabie saoudite pourrait devenir l’une des principales destinations de voyage au Moyen-Orient.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Short Url
  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Short Url
  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.