En Égypte, mise au jour d’une ville qui remonte à l'époque gréco-romaine

Une mission archéologique a mis au jour les vestiges d'une ville qui remonte à l'époque gréco-romaine, ensevelis dans la ville d'Alexandrie. (Le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités)
Une mission archéologique a mis au jour les vestiges d'une ville qui remonte à l'époque gréco-romaine, ensevelis dans la ville d'Alexandrie. (Le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités)
Une mission archéologique a mis au jour les vestiges d'une ville qui remonte à l'époque gréco-romaine, ensevelis dans la ville d'Alexandrie. (Le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités)
Une mission archéologique a mis au jour les vestiges d'une ville qui remonte à l'époque gréco-romaine, ensevelis dans la ville d'Alexandrie. (Le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités)
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Publié le Dimanche 29 août 2021

En Égypte, mise au jour d’une ville qui remonte à l'époque gréco-romaine

  • Selon les études, ce système de stockage a été utilisé du 2e siècle avant JC au 4e siècle après JC
  • D'après M. Waziri, des poteries et quelques statues ont été retrouvées dans plus de 40 puits et réservoirs

LE CAIRE : Une mission archéologique égyptienne a découvert vendredi les vestiges d'une ville qui remonte à l'époque gréco-romaine ensevelis dans la ville d'Alexandrie située sur la côte nord.

Le secrétaire général du Conseil suprême des antiquités d'Égypte, Mostafa Waziri, a déclaré que les fouilles menées dans le quartier de Shatby ont permis de mettre au jour un grand réseau de réservoirs souterrains peints en rose qui servaient à stocker les eaux provenant de la pluie et des inondations, ainsi que les eaux souterraines. Les eaux stockées étaient utilisées pendant les périodes de sécheresse.

Selon les études, ce système de stockage a été utilisé du 2e siècle avant JC au 4e siècle après JC.

D'après M. Waziri, des poteries et quelques statues ont été retrouvées dans plus de 40 puits et réservoirs, ce qui dénote la présence d'une importante population dans cette zone située non loin de la ville d'Alexandrie, chef-lieu de l'Égypte à l'époque gréco-romaine.

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Une mission archéologique a mis au jour les vestiges d'une ville qui remonte à l'époque gréco-romaine, ensevelis dans la ville d'Alexandrie. (Le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités)

En outre, M. Waziri a précisé que la mission a identifié des maisons d’accueil où les voyageurs et les visiteurs attendaient de recevoir leur permis d'entrée dans la ville, de même que des centres de collecte d'impôts, selon l'agence Xinhua.

Il a souligné que les études préliminaires menées sur le quartier mis au jour révèlent qu' «il comprenait une rue principale et de nombreuses routes secondaires, toutes reliées au réseau d'assainissement d'eau ».

De son côté, Ayman Ashmawy, responsable du Service des antiquités égyptiennes au sein du ministère du Tourisme et des Antiquités, a fait part de la découverte par la mission de puits d'eau creusés dans la roche, ainsi que d'un vaste réseau de citernes souterraines recouvertes d'une couche de mortier peints en rose qui servaient à stocker l'eau des puits, de la pluie et des inondations pour l'utiliser ultérieurement durant les saisons sèches.

Selon lui, plus de 40 puits et citernes ont été mis au jour et dans lesquels des pots, des lampes et quelques statues ont été trouvés, ce qui témoigne de la population importante de cette banlieue.

Le directeur général de l'Autorité des Antiquités d'Alexandrie, Khaled Abou Hamad, a précisé que la ville abritait un grand marché, des magasins de poteries et des ateliers de statues.

Il a également annoncé la découverte dans la ville de quelque 700 pièces de monnaie et assiettes de différentes formes et d'un grand nombre d'outils utilisés pour la pêche.

« Les travaux d'excavation de la vieille ville se sont étalés sur neuf mois », explique M. Abou Hamad, avant d'ajouter que le quartier jouait un rôle déterminant dans la circulation des marchandises entre l'est et l'ouest.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
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  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com