Un Liban accablé cède sous le poids de la crise de l’exécutif

Le Premier ministre libanais désigné Najib Mikati au palais présidentiel de Baabda, Liban, le 26 juillet 2021. (Photo, Reuters)
Le Premier ministre libanais désigné Najib Mikati au palais présidentiel de Baabda, Liban, le 26 juillet 2021. (Photo, Reuters)
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Publié le Jeudi 26 août 2021

Un Liban accablé cède sous le poids de la crise de l’exécutif

  • Malgré l’explosion du port de Beyrouth, une hyperinflation exponentielle, une insécurité alimentaire et une pénurie de carburant dévastatrice, les dirigeants continuent de s'obstiner
  • Mikati se heurte aujourd’hui aux mêmes obstacles qui ont scellé le sort de ses prédécesseurs tout aussi incapables de faire entendre la voix de la raison au président Aoun

DUBAI : Plus de douze mois après la démission du gouvernement libanais, et alors même que les piliers de l’État s'effondrent les uns après les autres, il semble de moins en moins probable que la sphère du pouvoir puisse s’accorder sur la formation d’un gouvernement, à en croire certaines sources.

Théâtre de l’une des plus grandes explosions non nucléaires jamais enregistrées dans le monde, et qui a tué plus de 200 personnes, le pays est en proie aujourd’hui à une hyperinflation exponentielle, une insécurité alimentaire et une pénurie de carburant dévastatrice. Deux premiers ministres désignés ont déjà jeté l’éponge, et pourtant, les dirigeants continuent de s'obstiner.

Najib Mikati, homme d'affaires milliardaire et ancien Premier ministre, est le troisième à tenter de trouver la formule gagnante. Rompu à l’exercice exécutif, il promet de mettre en place un nouveau cabinet dans le mois qui suit sa nomination.

C’était le 26 juillet.

«J'ai présenté mes propositions, et le président Michel Aoun les a pour la plupart approuvé. Il a émis en contrepartie un nombre d’observations acceptables. Si Dieu le veut, nous serons bientôt en mesure de former un gouvernement», se réjouit-il deux jours plus tard.

Un mois s'est écoulé depuis, et Mikati se heurte aujourd’hui aux mêmes obstacles qui ont scellé le sort de ses prédécesseurs, Moustapha Adib et Saad Hariri, tout aussi incapables de faire entendre la voix de la raison au président.

Mikati doit rencontrer Aoun jeudi après-midi, mais des sources estiment que les deux hommes sont loin d’une potentielle entente.

«Je crois que Mikati sera contraint de se récuser à un moment donné, comme les autres», confie à Arab News Moustapha Allouche, vice-président du Mouvement du futur, le parti fondé par le père, aujourd’hui décédé, de Hariri.

Le modèle de partage du pouvoir reflète les lignes de failles confessionnelles du Liban. Le président, chrétien maronite, et le Premier ministre désigné, musulman sunnite, doivent s’accorder sur la composition ministérielle, divisée à parts égales entre les deux religions.

«La situation actuelle n'est que la continuation de celle des douze derniers mois, car chaque formation politique agit conformément à ses propres considérations», explique à Arab News Rosana Bou Monsef, analyste politique et chroniqueuse chevronnée pour le quotidien libanais Annahar.

Au cœur du problème, selon elle, se trouve le Courant patriotique libre du président. Ce dernier désire décrocher une position avantageuse au sein du futur cabinet, qui pourrait rester en place jusqu'à la fin du mandat de Aoun l'année prochaine.

Le Liban est prévu d’organiser des élections législatives en mai, un scrutin qui, compte tenu du paysage politique turbulent et de la situation sécuritaire, pourrait être reporté. Le gouvernement resterait alors en place, une faille qui permettrait à la formation politique qui le contrôle de prendre des décisions clés et d'exercer une pression sur ses adversaires.

«Il devient de plus en plus clair que ce n’est pas l’identité du chef du gouvernement qui pose problème, mais bien le refus du camp présidentiel de former un exécutif à moins d’en dicter les termes», conclut Bou Monsef.

Après neuf mois de négociations qui ont tenu le pays en haleine et une série de querelles avec le président sur la place publique, Hariri s’est récusé au milieu du mois de juillet. «Que Dieu aide le Liban», lance-t-il en sortant du palais présidentiel.

Hariri a accusé le président de bloquer la formation de tout gouvernement où le MPL, parti que ce dernier a fondé et qui est actuellement dirigé par son gendre, le député Gebran Bassil, ne détiendrait pas le tiers de blocage.

Eddy Maalouf, membre du parti en question, rejette ces accusations. Il assure à Arab News que l'impasse découle des tentatives de Hariri et Mikati d'empiéter sur la constitution et de nommer plusieurs ministres chrétiens.

«Ils doivent accorder au bloc présidentiel les mêmes droits qu’ils accordent aux autres partis», dit-il.

L'annonce du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le 19 août, au sujet des livraisons de carburant en provenance d'Iran et négociées par son parti, ajoute à la complexité de la situation.

Face à un État une fois de plus aux abonnés absents, le Hezbollah soutenu par l'Iran semble avoir pris les rênes de ce dossier. Ils affirme que les pétroliers de Téhéran, qui fait l’objet de sanctions, se préparent à mettre le cap sur le Liban.

Un tel scénario rouvrirait la boîte de pandore des sanctions américaines. Mais cette fois, leur cible serait l'État libanais, car les États-Unis se sont engagés à punir quiconque transige avec Téhéran.

«Le carburant iranien met Mikati dans une position extrêmement difficile, car sa plate-forme gouvernementale se base sur une coopération avec la communauté internationale et les pays du Golfe, et ce afin obtenir une aide financière pour le Liban», ajoute Bou Monsef à ce sujet.

Maalouf abonde dans le même sens, et confie que Mikati «hésite à (poursuivre son mandat) à la lumière de ce développement».

La démission de Mikati ne semble plus impossible, selon Bou Monsef, «et ce malgré la communauté internationale qui l'exhorte de continuer les négociations».

La démission de Mikati ne manquerait pas d’avoir des répercussions sur le paysage politique libanais, prévient Allouche.

«Nous allons devoir revoir nos positions» dans ce cas, déclare Allouche au sujet d’une potentielle démission du bloc parlementaire de Hariri.

Sami Fatfat, un député du Mouvement du futur, espère voir un gouvernement formé. Mais il avoue que son parti «étudie différentes options, dont celles des démissions massives», si Mikati se récuse.

«Les prochains jours seront décisifs», selon lui. Et avec raison, car le Liban retient son souffle devant la possibilité de voir arriver la première cargaison de carburant iranien, et la fin de l’échéancier fixé il y a un mois par Mikati.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com