Misk Art Institute: documenter le travail des artistes arabes grâce à The Art Library

Abdelrahman Alsoliman, Memory of First Neighbourhood (al-Kut) III, 2014, acrylique sur toile, 90 × 90 cm, collection privée. (Fourni)
Abdelrahman Alsoliman, Memory of First Neighbourhood (al-Kut) III, 2014, acrylique sur toile, 90 × 90 cm, collection privée. (Fourni)
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Publié le Mercredi 25 août 2021

Misk Art Institute: documenter le travail des artistes arabes grâce à The Art Library

  • Chaque livre est illustré par des textes faciles à suivre – parfaits pour les novices en la matière et les connaisseurs désireux d’approfondir leurs connaissances de l’histoire de l’art du Moyen-Orient au XXe siècle
  • Rendre hommage aux artistes saoudiens et arabes est au cœur de la vision du Misk Art Institute, qui propose également des résidences d’artistes, des expositions, le Misk Art Grant, des discussions et la Misk Art Week, parmi d’autres initiatives

DUBAÏ: Le Moyen-Orient, une région riche en art ancestral et préhistorique, abrite également depuis longtemps des lieux dynamiques réservés à la culture et aux arts modernes et contemporains.

Au cours du dernier siècle, de talentueux artistes arabes ont voulu immortaliser le monde qui les entoure, notamment les principaux événements historiques qui ont façonné la région. Ils ont retracé le quotidien des gens dans leurs pays et villes même durant les moments de grand changement. Cependant, peu de choses ont été écrites au sujet de ces artistes arabes qui se sont servis de l’art pour « couvrir les événements du siècle écoulé.

Le Misk Art Institute, ou Misk, affilié à la Fondation du prince Mohammed ben Salmane, a l’intention de changer la donne grâce à The Art Library, une initiative visant à produire une série de livres d’art en arabe et en anglais sur les artistes saoudiens et arabes. La première série qui comporte deux ouvrages a été publiée en juin dernier par la célèbre maison d’édition Rizzoli Libri. On y retrouve le peintre saoudien contemporain d’après-guerre Abdelrahman Alsoliman, qui est actuellement installé à Dammam, et Adam Henein, le célèbre artiste égyptien décédé en mai 2020. Ce dernier était connu pour ses sculptures en bronze, en bois, en argile et en granit.

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Abdelrahman Alsoliman, Memory of First Neighbourhood (al-Kut) III, 2014, acrylique sur toile, 90 × 90 cm, collection privée. (Fourni

Les élégants ouvrages qui comprennent chacun 150 pages introduisent de manière informelle mais cependant concise et richement détaillée certaines des figures emblématiques de l’art arabe. Chaque livre est illustré par des textes faciles à suivre – parfaits pour les novices en la matière et les connaisseurs désireux d’approfondir leurs connaissances de l’histoire de l’art du Moyen-Orient au XXe siècle.

«Cela fait bien longtemps déjà que j’ai envie de publier un livre sur les artistes de notre région – une série qui ferait la lumière sur leur travail et leurs contributions à l’histoire de l’art arabe, mais également mettrait en vedette ceux dont le travail n’est pas documenté», se félicite la rédactrice en chef de la série, Mona Khazindar, dans un entretien à Arab News.

«Je me suis tournée vers le Misk Art Institute parce que cette organisation se consacre au développement de l’art saoudien et arabe», ajoute celle qui a été la première femme (et première Saoudienne) à occuper le poste de directrice générale de l’Institut du monde arabe à Paris, de mars 2011 à mars 2014. «En tant que rédactrice en chef, je suis ravie de travailler en étroite collaboration avec l’institut pour sélectionner les artistes et les écrivains et concevoir des expositions afin de soutenir le lancement des livres.»

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Abdelrahman Alsoliman, exposition solo dans le cadre du lancement de l’initiative The Art Library, Misk Art Institute, Riyad, 2021. (Fourni)

Signs and Symbols d’Abdelrahman Alsoliman explore la manière dont l’artiste crée ses peintures abstraites. Celle-ci a donné naissance à un style ornemental complexe empreint des traditions saoudiennes et arabes. Dans ce livre, les articles sont rédigés par de célèbres spécialistes et historiens de l’art arabe comme Roxane Zand, Farouq Youssef et Zain al-Saie. L’avant-propos est écrit par le prince Badr ben Abdallah ben Mohammed ben Farhane al-Saoud.

Dans le deuxième ouvrage, Adam Henein: Charcoal Drawings, on retrouve une sélection de dessins au fusain jamais publiés que l’artiste a élaborés au cours des deux dernières décennies de sa vie. Ces dessins expressifs et intimes ont joué un rôle primordial dans la création de ses sculptures avant-gardistes. Ce livre comprend un avant-propos écrit par Mona Khazindar et des essais rédigés par les spécialistes de l’art arabe Sacha Craddock, Salah Bisar et Nayra Zaghloul.

«L’initiative The Art Library comble directement l’absence de documentation et de publications sur les artistes saoudiens et arabes, et nous espérons qu’elle contribuera à favoriser le débat sur la riche histoire de l’art en Arabie saoudite et dans le monde arabe», confie Reem al-Sultan, PDG du Misk Art Institute, à Arab News.

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Adam Henein, sans titre, Paris, 1993, pigments naturels et gomme arabique sur papyrus, 59,3 × 81,9 cm, collection du musée Adam Henein, al-Harraneya. (Fourni)

«Nous tenons à raconter nos histoires. Nous tenons également à être la source et les narrateurs de nos propres histoires.»

Selon Al-Sultan, rendre hommage aux artistes saoudiens et arabes est au cœur de la vision du Misk Art Institute, qui propose également des résidences d’artistes, des expositions, le Misk Art Grant, des discussions et la Misk Art Week, parmi d’autres initiatives. «L’initiative The Art Library complète le rôle que joue l’institut dans le soutien des artistes saoudiens et arabes; c’est l’une de nos nombreuses façons de faire», ajoute-t-elle.

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Les deux premiers volumes de The Art Library (livres sur Alsoliman & Henein) sont vendus exclusivement au Store of Prince Faisal bin Fahad Arts Hall, Riyad, 2021. Image reproduite avec l’aimable autorisation du Misk Art Institute. (Fourni)

 

Indépendamment de ce qui se passe sur les plans social ou politique pour un lieu ou un peuple donné, c’est l’art qui perpétuera les histoires de cette culture. Comme le dit si bien la rédactrice en chef Khazindar: «Les livres survivront pour raconter les histoires des artistes saoudiens et arabes. Ils serviront de référence. Ils inspireront le public. Ces livres témoigneront de la longue histoire des pratiques artistiques dans la région et permettront de réfléchir sur les thèmes, les mouvements et les styles des artistes modernes et contemporains qui s’y sont adonnés.»

The Art Library est disponible sur Amazon et Rizzoliusa.com.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com