Une « météorite » libanaise devient la risée des réseaux sociaux

Une météorite, à titre d’illustration. (Photo, Shutterstock)
Une météorite, à titre d’illustration. (Photo, Shutterstock)
Short Url
Publié le Mardi 24 août 2021

Une « météorite » libanaise devient la risée des réseaux sociaux

  • Un homme qui dit être employé par la NASA prétend avoir découvert une météorite vieille de 4000 ans
  • La municipalité du Hermel précise qu’aucune excavation n'a été effectuée dans la propriété en question

BEYROUTH : La «météorite du Hermel» continue de susciter la controverse au Liban, au point de devenir un sujet tendance sur les réseaux sociaux du pays.

Au Hermel, une ville dans le gouvernorat de Baalbek-Hermel, à 143 km de Beyrouth, un homme qui dit être employé par la NASA prétend avoir découvert une météorite vieille de 4 000 ans. Selon lui, la valeur de l’objet céleste se chiffre à des milliards de dollars.

Les Libanais ont réagi à la nouvelle avec scepticisme. «Au milieu de ces innombrables crises, il ne manquait plus qu’une météorite tombe sur le Liban», s’esclaffe un résident du pays accablé.

Selon les rumeurs, «un ingénieur géologue américain aurait visité le Liban il y a près d’un an, et se serait rendu au Hermel, à 780 mètres d'altitude, muni d'un GPS et accompagné d'un interprète».

L’homme «s'est rendu dans une zone géographique spécifique, située sur une propriété détenue par un individu absent de la ville ce jour-là. Il aurait donc demandé à la municipalité de se charger des procédures officielles, afin qu'il puisse revenir avec une équipe afin de repérer une météorite qui a atterri il y a 4000 ans», poursuivent les rapports.

L'ingénieur aurait expliqué que la météorite «pourrait être la plus grosse à avoir frappé le Moyen-Orient. Le projectile aurait créé un cratère de près de 130 mètres de diamètre d'environ et, une fois extrait, sa valeur scientifique serait considérable, et des musées scientifiques pourraient être établis sur les lieux».

Des résidents du Hermel affirment que la NASA «a détecté des matières radioactives dans l'une des propriétés autour du site».

Le maire de la ville, Sobhi Sakr, se serait alors mis à la recherche du propriétaire du terrain en question, Camille Nadim Mourad, dont l'adresse est inconnue.

En juillet, il publie un avis dans le Journal officiel, qui annonce que des travaux «d’intérêt public» allaient être effectués d’urgence «sur la propriété n° 2604».

L’avis demande à l'intéressé de communiquer avec la municipalité, et souligne que les travaux n’en modifieraient pas les caractéristiques, ni en diminueraient la valeur.

Les fouilles, qui ont débuté sur le site sans l’accord du propriétaire, ont déclenché une polémique sur les réseaux sociaux.

Taxé de «fraude et de cupidité», le maire est accusé de «fouiller en secret la propriété, dans l'espoir de tirer de gros profits».

À en croire certains, «un gramme de météorite vaudrait entre 4 000 et 8 000 dollars. Et si elle se trouve à une profondeur de douze mètres, sa valeur atteindrait les milliards de dollars, car son poids est évalué à douze tonnes, selon des études préliminaires menées par des scientifiques».

Aucun centre de recherche ne s’est penché sur l’affaire, ni a visité le secteur.

Les Libanais se sont tournés vers les réseaux sociaux pour discuter de la météorite du Hermel.

Certaines internautes y voient un «fléau de plus qui s'abat sur le Liban».

Le Liban «a reçu une météorite avant le courant électrique», ironisent d’autres.

Ou encore: «les partis au pouvoir vont à présent se quereller pour savoir comment répartir les parts de la météorite entre eux».

Le Dr Roger Hajjar, coordinateur du Groupe de travail pour l'astronomie au Liban, explique à Arab News que, «grâce à l'imagerie spatiale, la NASA peut surveiller les formes géographiques sur le globe qui ne peuvent pas être observée à partir de la surface».

«Avec le temps, les éléments naturels effacent de nombreux points de repère, mais ils peuvent être identifiés à partir de l'espace», dit-il.

Hajjar, cependant, juge les rumeurs sur les matières radioactives  «non scientifiques».

 «Si la météorite était tombée il y a 4 000 ans, elle aurait été documentée dans les annales. Cette région est continuellement habitée (depuis des millénaires), et un tel événement aurait été mentionné dans les écrits historiques». Mais ce n’est pas le cas, affirme-t-il.

Hajjar note que «plusieurs météorites sont tombées sur le Moyen-Orient et sont bien documentées. Des signes géographiques ont (par exemple) été découverts en Jordanie et en Arabie Saoudite».

«Depuis la formation du système solaire, des météorites tombent et (leurs traces) peuvent être observées sur la lune, sur Mercure, et sur d'autres corps célestes dont le paysage est resté immuable», poursuit-il.

Le maire Sakr refuse pour le moment de clarifier la situation.

Il s’est contenté de déclarer que «la municipalité soumettra des lettres officielles aux autorités compétentes et aux centres de recherche pour effectuer un suivi au cours des prochains jours».

Selon les rumeurs, le propriétaire du terrain aurait débuté une poursuite qui a mené à une décision judiciaire de suspendre les fouilles.

Le gouverneur de Baalbek-Hermel, Bashir Khoder, raconte qu’un mandataire du propriétaire lui a rendu visite au début du mois. Il l’aurait informé que la municipalité dit avoir été contactée par la NASA au sujet d'une météorite tombée sur la propriété il y a 4000 ans, et que des matières radioactives s’y trouvent.

Khoder affirme que le mandataire réclame qu’on empêche «la municipalité du Hermel de poursuivre les fouilles sur la propriété de son client».

«La NASA n'a communiqué avec aucun organisme officiel au Liban, ni avec le ministère de la Défense ou le ministère de l'Énergie» poursuit-il. Selon lui, il ne s'agit que de rumeurs, et il dit avoir envoyé une lettre à la municipalité qui l’exhorte à s’expliquer.

La municipalité du Hermel a déclaré lundi qu’un «représentant de la NASA a soumis une demande (…) il y a quelque temps pour obtenir l’autorisation d'inspecter un terrain situé sur la propriété no. 2604, afin de trouver des signes d’impact d’une météorite».

«La coopération municipale s’est faite conformément aux procédures légales. La municipalité a plus tard dépêché un employé et un interprète pour examiner le site. L’inspection préliminaire n’a révélé aucun indice concret qui nécessiterait d'informer les autorités compétentes ou de réclamer leur intervention. Aucune excavation n'a été effectuée dans la propriété en question».

Hajjar n'écarte pas la possibilité d’une arnaque.

«En ces temps d'effondrement économique, les gens sont prêts à croire toute illusion qui pourrait leur rapporter de l'argent», conclut-il.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La culture et l'histoire du Royaume sont célébrées dans le cadre de l'événement « Mémoire de la terre »

Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Short Url
  • L'événement fait revivre le patrimoine à travers des expositions, de la musique, de l'artisanat et des expériences interactives.
  • Organisé près du parc du roi Abdulaziz, il propose une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite.

RIYAD : Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé une manifestation intitulée « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation.

L'événement propose un voyage immersif à travers la riche histoire et le patrimoine culturel du pays, avec des expositions interactives, des spectacles musicaux et des démonstrations d'artisanat qui, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne, « donnent vie aux récits historiques ».

À Qassim, une zone est réservée aux enfants et propose des expériences attrayantes pour découvrir l'histoire du Royaume, tandis qu'un espace familial comprend des « activités de divertissement telles que des puzzles et des jeux passionnants », selon la SPA.

L'événement comprend également des spectacles musicaux, des expositions d'arts du spectacle, un espace de restauration pour tous les publics et une section d'artisans soutenant l'initiative de l'Année de l'artisanat.

L'événement a pour but de mettre en valeur le patrimoine culturel du Royaume, de raviver les célébrations de sa fondation et de renforcer la prise de conscience nationale de son histoire.

Dans la région du nord du pays, des expositions comprenant des stations interactives détaillent les étapes importantes qui ont façonné l'État saoudien. 

L'événement vise à sensibiliser la population nationale en recréant des événements, des personnages et des costumes historiques, tout en mettant en valeur le patrimoine culturel grâce à un mélange de styles traditionnels et modernes, a déclaré la SPA.

La zone des artisans a présenté les compétences de ces derniers, offrant aux visiteurs un aperçu du riche patrimoine artisanal du Royaume. Une zone pour les enfants proposait des leçons d'histoire interactives, et il y avait également une zone familiale avec des puzzles et des jeux.

À Najran, l'événement a attiré un nombre « remarquable » de citoyens et de résidents qui ont pu « explorer la création de l'État saoudien à travers des éléments clés de l'histoire, de la culture et du patrimoine, ainsi que des personnages notables et des vêtements traditionnels », a rapporté l'agence SPA.

Organisé près du parc du roi Abdulaziz, l'événement proposait une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite. L'espace réservé aux artisans a été l'un des points forts de l'événement, avec la présentation d'objets traditionnels tels que les brûleurs d'encens et le tissage Sadu, ainsi que l'Al-Khous, une méthode de tissage traditionnelle utilisant des feuilles de palmier, qui constitue une part importante du patrimoine culturel et social de Najran. 

« Le processus consiste à les couper, les laver, les sécher et les empaqueter, puis à les tremper dans l'eau pour les ramollir. Elles sont ensuite cousues ensemble, façonnées en tissu et soigneusement découpées pour éliminer les épines. Une fois préparées, les frondes sont colorées et transformées en produits finis », explique la SPA.

À Jazan, les habitants ont exprimé leur fierté nationale en portant des vêtements traditionnels et en arborant des drapeaux et des symboles saoudiens. Accompagnés de leurs parents, les enfants ont pu explorer l'événement et découvrir l'histoire de l'Arabie saoudite, qui s'étend sur plus de trois siècles.

L'événement comprenait également une série d'activités s'inspirant des éléments naturels et culturels de l'Arabie saoudite et apportant une touche de modernité. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président du Conseil de la Choura dirige la délégation saoudienne à la conférence du Parlement arabe

Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue  samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Short Url
  • La conférence a porté sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe, avec un point clé de l'ordre du jour consacré au soutien du peuple palestinien.
  • Les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens.

Le Caire : Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, président du Conseil de la Choura, a conduit la délégation saoudienne à la 7e Conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes.

La conférence, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire, portait sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe.

Un point de l'ordre du jour était consacré au soutien du peuple palestinien et au rejet de toute proposition de déplacement forcé. Dans le cadre des discussions, les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens. Le résultat a été la publication d'un plan d'action parlementaire arabe unifié décrivant les mesures concrètes que les parlementaires arabes pourraient prendre.

Avant son approbation officielle, les présidents des conseils et parlements arabes ont tenu une session consultative à huis clos pour finaliser les principaux aspects du plan, qui sera soumis au sommet arabe pour adoption.

La délégation du Royaume à la conférence comprenait le secrétaire général du Conseil de la Choura, Mohammed bin Dakhil Al-Mutairi, ainsi que les membres du Conseil Saad bin Salib Al-Otaibi, Tariq bin Saeed Al-Shammari, Hanan bint Abdullah Al-Sammari, Abdullah bin Abdulaziz bin Aifan et Amal bint Abdulaziz Al-Hazani.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassade saoudienne en Syrie célèbre le jour de la fondation du Royaume

Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Short Url
  • Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration.
  • Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a rencontré des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami.

DAMAS : L'ambassade d'Arabie saoudite en République arabe syrienne a organisé une réception à l'occasion de la Journée de la fondation du Royaume à son siège dans la capitale syrienne, Damas.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

Parallèlement, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a tenu des réunions de haut niveau avec des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami, afin de renforcer les partenariats dans les domaines de la technologie, de l'intelligence artificielle, de l'investissement et du secteur spatial.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com