L'ouragan Grace rétrogradé en tempête tropicale en touchant terre au Mexique

Vue de fortes vagues atteignant l'île des Sacrifices en raison de l'ouragan Grace, qui a atteint la catégorie 2, vue depuis Boca del Rio, Veracruz, Mexique, le 20 août 2021. AFP
Vue de fortes vagues atteignant l'île des Sacrifices en raison de l'ouragan Grace, qui a atteint la catégorie 2, vue depuis Boca del Rio, Veracruz, Mexique, le 20 août 2021. AFP
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Publié le Dimanche 22 août 2021

L'ouragan Grace rétrogradé en tempête tropicale en touchant terre au Mexique

  • Grace a touché terre en tant qu'ouragan de catégorie 3 sur l'échelle de Saffir-Simpson (sur 5) dans la municipalité de Tecolutla, au nord de Veracruz
  • Le cyclone étant passé, les autorités restent en alerte face à la menace de débordement de rivières et de glissements de terrain, principalement à Veracruz

VERACRUZ: L'ouragan Grace a perdu de sa puissance en touchant terre samedi sur la côte Est du Mexique et a été rétrogradé en "Tempête tropicale", a annoncé le Centre américain de surveillance des ouragans (NHC) mais a quand même fait au moins huit morts dans l'État de Veracruz. 

À 15H00 GMT, Grace se trouvait à 40 kilomètres de Mexico avec des vents soutenus de 110 km/h et se déplaçait à 20 km/h, selon le NHC.

Il devrait "s'affaiblir en une dépression tropicale au cours de la nuit et se dissiper dimanche", selon le centre.

Grace a touché terre en tant qu'ouragan de catégorie 3 sur l'échelle de Saffir-Simpson (sur 5) dans la municipalité de Tecolutla, au nord de Veracruz. 

Cuitláhuac García, gouverneur de l'État, a déclaré: "Malheureusement, nous avons sept morts", dont des enfants". 

Les autorités de cet État oriental ont annoncé un peu plus tard une huitième victime.

On a aussi enregistré des dégâts matériels tels que des toits arrachés et des arbres effondrés, des coupures de courant.

La région avait dès vendredi été placée en état d'alerte pour les inondations et les glissements de terrain.

"Grace est rapidement devenu un ouragan majeur", avait déclaré dans la nuit le NHC en le passant en catégorie 3, peu après l'avoir classé d'abord en catégorie 2.

Le cyclone étant passé, les autorités restent en alerte face à la menace de débordement de rivières et de glissements de terrain, principalement à Veracruz.

Dans un message sur Twitter, M. García avait averti les habitants vivant près de huit rivières que "des inondations se produiront dans les prochaines heures".

Les autorités de Puebla, Hidalgo (centre), San Luis Potosí (nord) et Tamaulipas (nord-est) ont également mis en garde la population contre les risques d'inondations et de glissements de terrain dus aux précipitations de Grace, tandis qu'à Mexico, il pleuvait depuis tôt le matin.

Dans le sud de l'État de Tamaulipas, certaines rues ont été signalées comme étant inondées, tandis que dans la municipalité de Teziutlán, dans l'État de Puebla, des arbres et des panneaux sont tombés et certains bâtiments ont été endommagés.

Dans le port de Veracruz, les commerces ont disposé planches et protections sur les fenêtres et les portes, tandis que les pêcheurs ont mis à l'abri 300 bateaux. 

"Nous allons passer de nombreux jours sans pêcher, presque une semaine, nous sommes touchés comme 35 000 pêcheurs car nous ne pouvons pas sortir", a déclaré Isabel Pastrana Vázquez, présidente de la Fédération des coopératives de pêche de Veracruz.

Appel à se réfugier en hauteur

Les habitants ont sécurisé leurs maisons après avoir fait des réserves de conserves et d'eau.

Les autorités ont annoncé avoir mis en place 200 abris et être prêtes à en activer 2 000 autres si nécessaire.

Ce sera la deuxième fois que Grace atteindra le Mexique, après y être passé jeudi sans faire de morts ni de dégâts matériels majeurs. Alors classé en catégorie 1, il avait touché terre jeudi matin près de la station balnéaire de Tulum, sur la côte caribéenne du Mexique. Les avions avaient été cloués au sol et les touristes contraints de passer la nuit dans des abris dédiés.

Grace avait été rétrogradé en tempête tropicale sur la terre ferme. Mais il a ensuite repris de la vigueur dans le Golfe du Mexique, davantage que prévu.

Le Salvador voisin a annoncé une alerte préventive en raison des pluies liées à l'ouragan qui pourraient le frapper.


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.