Le message de solidarité avec la Palestine sera de nouveau affiché dans l’exposition de l'université de Manchester

Des groupes juifs avaient été informés par un haut responsable que le message de solidarité affiché dans l'exposition avait été supprimé en raison de plaintes selon lesquelles il serait «incorrect sur le plan des faits et dangereusement unilatéral». (Photo: Shutterstock)
Des groupes juifs avaient été informés par un haut responsable que le message de solidarité affiché dans l'exposition avait été supprimé en raison de plaintes selon lesquelles il serait «incorrect sur le plan des faits et dangereusement unilatéral». (Photo: Shutterstock)
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Publié le Jeudi 19 août 2021

Le message de solidarité avec la Palestine sera de nouveau affiché dans l’exposition de l'université de Manchester

  • Avec le retour du message de solidarité, un espace est désormais disponible afin que puissent s’exprimer des réponses relatives aux questions soulevées par l'exposition
  • Le message que l’on pouvait lire à l’entrée de l'exposition Cloud Studies dénonçait les opérations israéliennes à Gaza

LONDRES: Une université britannique est revenue sur la décision qu’elle avait prise de retirer un message de solidarité avec le peuple palestinien d'une exposition organisée par une agence d'enquête sur les droits de l’homme.

Alistair Hudson, directeur de la galerie Whitworth de l'université de Manchester, explique qu'il est important que l'exposition du groupe de recherche Forensic Architecture, qui a pour titre «Cloud Studies», «reste ouverte dans son intégralité».

Des groupes juifs avaient été informés par un haut responsable que le message en question avait été supprimé en raison de plaintes selon lesquelles il serait «incorrect sur le plan des faits et dangereusement unilatéral».

Hudson signale toutefois que, avec le retour du message de solidarité, un espace est désormais disponible afin que puissent s’exprimer des réponses relatives aux questions soulevées par l'exposition.

Le message «sera affiché bien en vue dans la galerie», précise-t-il. «L'université, en tant qu'organisation apolitique, a veillé à équilibrer les problèmes extrêmement complexes soulevés par l'exposition. Nous pensons que, pour toutes les parties concernées, le pire résultat aurait été de fermer cette exposition pendant une longue période», ajoute Hudson.

Forensic Architecture a réagi à la décision prise par l'université de retirer le message de solidarité sur la «lutte de libération» palestinienne en arrêtant son exposition «avec effet immédiat» dimanche. Cette dernière a été fermée pendant trois jours, dimanche, lundi et mardi.

Ce mercredi, lors de manifestations qui ont eu lieu devant la galerie Whitworth, Manchester Palestine Action a déclaré que l’université avait «dissimulé la vérité sur les crimes de guerre d’Israël».

La campagne de solidarité avec la Palestine a révélé que 13 000 lettres avaient été envoyées à l'université de Manchester en réaction à la suppression de la note.

Le message que l’on pouvait lire à l’entrée de l'exposition Cloud Studies dénonçait les opérations israéliennes à Gaza, affirmant qu’elles avaient pour but le «nettoyage ethnique» des Palestiniens.

L’association caritative UK Lawyers for Israel a indiqué que cette note pourrait nuire à l’engagement juridiquement contraignant de l’université en vertu de la loi sur l’égalité, qui demande «de favoriser de bonnes relations entre les différentes communautés». L’association a fait savoir qu'elle «examinait toutes les options» après avoir appris la décision qui consiste à rétablir le message.

Après la réapparition du message à l'entrée de l'exposition, le directeur de Forensic Architecture, Eyal Weizman, affirme quant à lui: «Le devoir d'égalité s'étend à toutes les communautés. L'impact de la suppression de la déclaration, que nous avons constaté à la fois sur les Palestiniens de Manchester et sur les groupes propalestiniens, est énorme, précisément parce qu'ils ont été exclus de la discussion.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com