D’aucuns appellent à revoir les bases du système politique post- janvier 2011. Ils le clament si fort, si haut que parfois ils risquent de tomber dans la précipitation, dans l’approximation. Oui, ce système doit changer, doit mettre fi n à tous les égarements politiques et à l’émiettement de l’autorité publique. Tout le monde en convient, mais la grande divergence, c’est de savoir comment et quand opérer ce changement.
Mieux, apparemment les changements brusques et radicaux n’ont rien donné au gré des expériences. Un changement constitutionnel et politique en douceur, c’est ce qui fera du bien à cette Tunisie en panne de visibilité et de souveraineté de l’Etat.
Concrètement, et en attendant la feuille de route du Président qui tarde à venir, nous sommes en mesure de parler d’un changement intelligent qui doit toucher deux points essentiels : la nature du régime politique et aussi le mode électoral. De ce premier point, découlent les prérogatives futures du Parlement (le problème le plus pénible) et ce qu’en sera du pouvoir qu’on accordera aux députés.
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