L'Égypte tombe amoureuse de sa nouvelle médaillée d'or olympique Feryal Ashraf

Feryal Ashraf s'est réveillée dimanche matin consacrée athlète la plus célèbre d'Egypte (Photo, Reuters).
Feryal Ashraf s'est réveillée dimanche matin consacrée athlète la plus célèbre d'Egypte (Photo, Reuters).
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Publié le Dimanche 08 août 2021

L'Égypte tombe amoureuse de sa nouvelle médaillée d'or olympique Feryal Ashraf

  • Les éloges affluent pour cette étudiante de 21 ans après sa victoire en karaté
  • Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi a félicité la médaillée de 21 ans pour son succès quelques minutes après sa victoire

LE CAIRE: Feryal Ashraf s'est réveillée dimanche matin consacrée athlète la plus célèbre d'Egypte. Désolé, Mo Salah.

Samedi, l’Égyptienne a remporté la médaille d’or après avoir battu Irina Zaretska 2-0 en finale de la compétition féminine de karaté kumite +61 kg au stade Nippon Budokan de Tokyo.

C'est la première médaille d'or égyptienne à Tokyo 2020 et la première médaille d'or olympique remportée par une Égyptienne.

« Je suis très fatiguée, et Dieu n'a pas gaspillé ma fatigue », a-t-elle déclaré au lendemain de sa victoire. « Je remercie mon père, ma mère, mes frères, tout le peuple égyptien et mes entraîneurs. J'espère rendre les Égyptiens heureux ».

Sa famille a suivi l’évènement depuis le Caire, tout en étant en contact avec elle pendant qu'elle était au Japon et l'aidant à alléger la pression en plaisant avec elle pendant qu'elle se préparait au succès.

La mère d'Achraf a été la première à sauter devant l'écran de télévision au moment de la victoire, avec le reste de la famille criant de joie juste derrière.

Sa nouvelle armée de fans ne se lasse pas de sa championne olympique (Photo, Reuters).

Même le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi était captivé. Il a félicité la médaillée de 21 ans pour son succès quelques minutes après sa victoire.

« Je félicite l’héroïque fille de l'Égypte, Feryal Ashraf, pour sa médaille d'or de karaté aux Jeux olympiques de Tokyo 2020 », a-t-il déclaré. « C'est une nouvelle réalisation qui appelle à la fierté et confirme la capacité des Égyptiens. Je suis fier de ma fille, Feryal Ashraf, et de tous les Égyptiens qui élèvent le nom de l'Égypte dans les forums internationaux. »

Sa nouvelle armée de fans ne se lasse pas de sa championne olympique.

Ashraf aime dessiner et lire. Son plat préféré ce sont les pâtes aux saucisses et à la mozzarella. Elle préfèrerait être en couple avec un athlète, qui peut comprendre son style de vie très lié aux entraînement et aux championnats.

« Nous sommes tous très heureux, c'est la première médaille d'or de l'Égypte aux jeux de cette année, et l'Égypte a gagné des dizaines de places au classement », dit son frère Ahmed. « En plus de cela, Feryal est la première femme égyptienne à remporter la médaille d’or aux Jeux Olympiques. Feryal est née héroïne et elle le restera ».

Achrad, victorieuse, sur le podium ! (Photo, Reuters).

Il ajoute que même si le succès d'Achraf n'a pas été un processus facile, elle a toujours été confiante quant à sa réussite.

Le triomphe olympique d'Achraf couronne des années de travail ; elle a commencé le karaté alors qu'elle n'avait que huit ans.

Selon son entraîneur Hani Qeshta, sa journée d'entraînement pour Tokyo commence à 6 heures du matin et se termine vers 22 heures, malgré le fait qu'elle suit actuellement des études de pharmacie à l'Université britannique en Égypte.

Son palmarès de titres locaux et régionaux comprend une médaille de bronze au Championnat d'Afrique des nations 2018 au Rwanda, une médaille d'or aux Championnats du monde juniors 2019, une médaille d'or au Championnat d'Afrique 2020, une médaille d'argent à la Premier League en France 2020, et une médaille d'argent en Premier League en Turquie 2021.

Et, depuis le 7 août 2021, une médaille d'or olympique.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Goodbye Julia, grand gagnant des Prix de la critique pour les films arabes à Cannes

La 8e édition des Prix de la critique pour les films arabes s’est déroulée en marge du Festival de Cannes. (Instagram)
La 8e édition des Prix de la critique pour les films arabes s’est déroulée en marge du Festival de Cannes. (Instagram)
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  • Le documentaire hybride Les Filles d’Olfa, de la réalisatrice tunisienne Kaouther ben Hania, a remporté trois prix
  • Inchallah un fils, d’Amjad al-Rasheed, a remporté le prix de la meilleure actrice pour la star palestinienne Mouna Hawa et celui de la meilleure photographie pour Kanamé Onoyama

DUBAÏ: Goodbye Julia, du réalisateur soudanais Mohamed Kordofani, a remporté les prix du meilleur long métrage et du meilleur scénario lors de la 8e édition des Prix de la critique pour les films arabes, qui s’est déroulée samedi en marge du festival du Festival de Cannes.

Le compositeur franco-tunisien Amin Bouhafa, qui a travaillé sur Hajjan, a remporté le prix de la meilleure musique pour ce film qui se déroule en Arabie saoudite.

Le documentaire hybride Les Filles d’Olfa, de la réalisatrice tunisienne Kaouther ben Hania, qui n’a pas remporté le prix du meilleur documentaire aux Oscars cette année, a remporté trois récompenses: meilleure réalisatrice pour Ben Hania, meilleur documentaire et meilleur montage.

Inchallah un fils, d’Amjad al-Rasheed, a remporté le prix de la meilleure actrice pour la star palestinienne Mouna Hawa et celui de la meilleure photographie pour Kanamé Onoyama.

L’acteur palestinien Saleh Bakri a décroché le prix du meilleur acteur pour son rôle dans The Teacher, tandis que I Promise You Paradise, du cinéaste égyptien Morad Mostafa, est arrivé premier dans la catégorie du meilleur court métrage.

La cérémonie de remise des prix est organisée par le Centre du cinéma arabe (Arab Cinema Center, ACC), situé au Caire. Les vainqueurs sont élus par un jury de 225 critiques venus de plus de 70 pays.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Paul Kupelian, artiste informel et chroniqueur du côté coloré de la vie

L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. (fournie)
L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. (fournie)
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  • A force de peindre son quotidien, ses lieux familiers et le chaos de Beyrouth, il devient le chroniqueur visuel d'événements importants, tout comme de sa propre évolution
  • Sa signature artistique se caractérise par un style vibrant et coloré, joyeux et dynamique, ce qui ne l’empêche pas de trouver, dans les infinies nuances de sa palette lumineuse, une harmonie chromatique qui se révèle au premier coup d’œil

BEYROUTH : Figuratif ? Naïf ? L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. Né en 1975, cet artiste autodidacte de nationalité libanaise et française dont les racines remontent à l'Arménie, a grandi dans une famille d'artistes. Il n’a que 7 ans quand sa grand-tante l’initie à la technique reine, et donc complexe, de la peinture à l’huile. Dès lors, le reste de son enfance est ébloui par d’innombrables heures passées à dessiner et à peindre tout ce qui l’entoure. Il met toute sa passion à se perfectionner, aborde de nouveaux médiums tels que l'encre de Chine, l'acrylique, le pastel gras, le fusain ou la sanguine. Savait-elle, cette bienveillante aïeule, qu’elle lui offrait à travers l'art l'exutoire thérapeutique suprême, un moyen d'exprimer ses émotions et d'affronter les complexités de la vie ?  A force de peindre son quotidien, ses lieux familiers et le chaos de Beyrouth, il devient le chroniqueur visuel d'événements importants tout comme de sa propre évolution, projetant ses troubles sur la toile et y gagnant en retour paix intérieure et stabilité.

Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Sa signature artistique se caractérise par un style vibrant et coloré, joyeux et dynamique, ce qui ne l’empêche pas de trouver, dans les infinies nuances de sa palette lumineuse, une harmonie chromatique qui se révèle au premier coup d’oeil. Il y a dans ses oeuvres une joie contagieuse que confirme le sourire spontané de tout spectateur qui y est confronté. Ce pouvoir n’échappe pas au regard avisé de la galeriste Nadine Begdache, commissaire de l’espace Janine Rubeiz, à Beyrouth. En 2016, elle lui offre son exposition inaugurale : "Looking at the Bright Side" (Regard sur le côté lumineux de la vie). Une présentation saluée par les critiques d'art et les collectionneurs.

Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Qu’on ne se trompe pas sur la « naïveté » de cet artiste autodidacte. Sa profonde compréhension des proportions, de la perspective et des détails complexes n’échappe pas à un regard averti.  Ses peintures, bien que légères, servent de canal à ses émotions. Dans ses œuvres récentes, Paul Kupelian utilise principalement la peinture acrylique à grande échelle, un médium dont il apprécie la polyvalence et le potentiel expressif.

Chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Bien qu’il n’ait pas donné d’exposition depuis un certain temps, il confie à Arab News en français qu’il vit à présent à Dubai où il occupe un poste de direction dans le retail.  « Je peins dès que j’en ai le temps, le soir et surtout les weekends » poursuit-il. « La peinture est mon exutoire, je peux y passer des heures sans voir le temps passer. Cela me permet de tout oublier et m’apporte énormément de joie » ajoute Paul Kupelian qui affirme que, comme pour beaucoup d’artistes, son art est sa thérapie. Ajoutez à cette passion celle de l’histoire, la géopolitique, la philosophie, la musique, les voyages, le sport, vous obtenez, dans chaque toile, une nouvelle fenêtre ou un nouveau miroir où chacun peut trouver une réponse à ses propres questionnements.

 


Deuxième jour de la RSFW: défilé historique de maillots de bain et dentelle élégante

La collection d’EAU comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. (Photo fournie)
La collection d’EAU comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. (Photo fournie)
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  • Certains looks élégants étaient associés à des couvre-chefs soyeux et à des sacs à main sophistiqués
  • La collection de Sara Altwaim, comprenait un certain nombre de robes blanches fluides en dentelle et en mousseline

MER ROUGE: La marque marocaine EAU a marqué l’histoire en lançant, vendredi, la deuxième série de défilés de la Red Sea Fashion Week. En effet, c’est la première fois que des maillots de bain font leur entrée sur un podium saoudien.

Avec la piscine scintillante de St. Regis et les palmiers ondulants en arrière-plan, la deuxième RSFW a mis en valeur l’une des pièces incontournables de l’été.

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EAU. (Photo fournie)

La collection comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. Bleu roi, jaune moutarde, vert chasseur et rouge marron dominaient la collection, créant une palette d’automne plutôt singulière, mais bienvenue, pour la saison estivale à venir.

Certains looks élégants étaient associés à des couvre-chefs soyeux et à des sacs à main sophistiqués, notamment des paniers tressés parsemés de strass, des sacs de plage en paille et des pochettes à franges.

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Sarah Altwaim. (Photo fournie)

La mode affluait à mesure que la mer Rouge brillait. La collection de Sara Altwaim comprenait un certain nombre de robes blanches fluides en dentelle et en mousseline. Chacune des pièces est attrayante, grâce à une touche individuelle, de subtiles perles, des coupes superposées ou un mélange de tissus.

Altwaim a présenté un tissu en mousseline d’inspiration sous-marine présentant des croquis de créatures des fonds marins, comme les poissons, les crevettes et les crabes, qui ont fait leur apparition dans une variété d’ensembles.

Les cols de perles très superposés, les jupes en forme de paréo, les résilles ornées de bijoux, les tissus métalliques et les vêtements fluides étaient également inspirés de la vie marine.

La créatrice saoudienne Yasmina Q a introduit les vêtements d’intérieur, clôturant les défilés avec une collection de robes en tricot effet côtelé dans des tons vert menthe, bleu écume de mer, jaune vif, corail et bien plus encore.

Il y avait aussi des manches évasées et une taille ajustée qui se transformait en une forme trapèze. Certaines pièces étaient également sans manches pour un look estival plus décontracté. La collection, composée de lunettes de soleil et de chapeauxestivaux, présentait également une gamme de vêtements d’intérieur, allant des bas côtelés aux hauts ajustés simples, en passant par les chemises côtelées, les hauts kimonos et les pulls amples.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com