Pour le ministre saoudien, la progression de la transformation numérique est la clé de la prospérité humaine

Réunion ministérielle du G20 sur la numérisation tenue à Trieste et présidée par le ministre du Développement économique Giancarlo Giorgetti et le ministre de l'Innovation technologique et de la transition numérique Vittorio Colao. (G20)
Réunion ministérielle du G20 sur la numérisation tenue à Trieste et présidée par le ministre du Développement économique Giancarlo Giorgetti et le ministre de l'Innovation technologique et de la transition numérique Vittorio Colao. (G20)
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Publié le Samedi 07 août 2021

Pour le ministre saoudien, la progression de la transformation numérique est la clé de la prospérité humaine

  • La réunion 2021 des ministres de l'Économie numérique du G20 se tient actuellement dans la ville italienne de Trieste
  • Al-Sawaha a présenté Neom comme la plus grande plate-forme mondiale pour les innovateurs et les créateurs

ROME: Les organisations gouvernementales en charge de l'innovation auront besoin d'aide pour suivre la progression de la transformation numérique économique, a déclaré jeudi le ministre saoudien Abdullah al-Sawaha.

S'exprimant lors de la réunion de 2021 des ministres de l'Économie numérique du G20 à Trieste, en Italie, Al-Sawaha a déclaré que «combler l’écart numérique à l'échelle mondiale était le moyen de parvenir à la prospérité des sociétés».

La réunion était présidée par les ministres italiens de l'Innovation et du Développement économique, Vittorio Colao et Giancarlo Giorgetti.

Al-Sawaha a affirmé que l'Arabie saoudite était en tête de liste des pays leaders dans le domaine de l'innovation numérique, et a mis en relief la façon dont le programme de réforme de la Vision 2030 du Royaume avait également contribué à en faire un leader au niveau international en matière de développement durable.

Cela a été réalisé grâce à des efforts particuliers au niveau mondial, tels que l'Initiative verte saoudienne et l'Initiative verte du Moyen-Orient lancées par le prince héritier Mohammed ben Salmane, ainsi que d'importants investissements dans de nouveaux secteurs et marchés respectueux de l'environnement, a-t-il précisé.

Al-Sawaha a présenté Neom comme la plus grande plate-forme mondiale pour les innovateurs et les créateurs, et l'a qualifiée d'exemple manifeste d'harmonisation de la réglementation et de l'innovation, pour assurer le bien-être des sociétés et préserver l'environnement à travers l'utilisation de la technologie.

Neom est une ville transfrontalière qui émergera dans la province de Tabuk, dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, intégrant les technologies des villes intelligentes et fonctionnant également comme une destination touristique. Le coût du projet est estimé à 500 milliards de dollars (1 dollar = 0,84 euro).

Al-Sawaha s’est arrêté sur les politiques et réglementations numériques en Arabie saoudite, évoquant l'adoption récente par le Royaume de méthodes de paiement numériques rapides. Il a également exprimé sa «fierté» en ce qui concerne le niveau d'entrepreneuriat numérique dans le Royaume. Ceci constitue le «modèle idéal de la capacité des jeunes hommes et femmes à contribuer au soutien de l'économie et à la construction d'un avenir novateur, en envisageant des solutions innovantes dans les domaines de la santé numérique, de l'éducation en ligne, des paiements numériques et de l’administration numérique».

Dans son discours, il s'est dit confiant que le prochain sommet du G20, sous la présidence italienne, apportera une contribution importante à «l’autonomisation humaine, à la préservation de la planète et la création de nouveaux horizons, garantissant la prospérité et le développement durable».

Il a par ailleurs souligné les efforts déployés par le Royaume, l'année dernière, en matière de transformation numérique, sous la présidence du G20, et a affirmé que la présidence italienne maintiendrait le même cap.

«Suivre la voie tracée par l'Arabie saoudite sur ces questions sensibles est pour l'Italie un choix naturel, les résultats de l'innovation dans tous les domaines n’étant pas à démontrer dans ce pays, en particulier dans le domaine de l'intelligence artificielle», a déclaré la sous-secrétaire italienne au développement économique, Anna Ascani, à Arab News.

«La présidence italienne a placé la question de la transformation numérique des activités productives vers une croissance économique durable au cœur du débat, avec un accent particulier sur les micro, petites et moyennes entreprises, l'inclusion sociale, la gouvernance, ainsi que le développement et l'application de technologies innovantes.»

«Nous le faisons en nous appuyant sur les réalisations et les engagements des présidences précédentes, à commencer par celles de l'Arabie saoudite», a-t-elle ajouté.

Les États membres du G20 ont signé une déclaration à Trieste, qui a défini douze actions nécessaires pour accélérer la transition numérique mondiale tout en restant attachés à une croissance durable.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.