Les ambassadeurs israélien et palestinien critiquent le Conseil de sécurité

Le Conseil a «un devoir d’autant plus grand de rechercher activement la paix», affirme l'observateur permanent de la Palestine auprès de l'ONU
Le Conseil a «un devoir d’autant plus grand de rechercher activement la paix», affirme l'observateur permanent de la Palestine auprès de l'ONU
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Publié le Jeudi 29 juillet 2021

Les ambassadeurs israélien et palestinien critiquent le Conseil de sécurité

  • «Le Hamas et l'Iran luttent pour garder le Moyen-Orient coincé dans les ténèbres moyenâgeuses»
  • La résolution 2334 qualifie l'activité de colonisation d'Israël dans les territoires occupés de violation flagrante» du droit international

NEW YORK : Le Conseil de sécurité a été critiqué mercredi par les ambassadeurs israélien et palestinien auprès de l'ONU.

L'ambassadeur d'Israël aux États-Unis et à l'ONU, Gilad Erdan, a dénoncé l’attitude des membres du Conseil qui passent leur temps à discuter de la situation à Jérusalem-Est. Au moment où, a-t-il affirmé, l'Iran et les crises qu'il provoque dans la région, dans des endroits comme le Liban, la Syrie, le Yémen et l'Irak, ainsi que les activités du Hamas, devraient accaparer leur l'attention.

«Le Hamas et l'Iran luttent pour garder le Moyen-Orient coincé dans les ténèbres moyenâgeuses», a-t-il indiqué.

Erdan s’exprimait lors d’une réunion du Conseil de sécurité. La séance avait pour objet de passer en revue l’action humanitaire et les efforts de reconstruction à la suite de la guerre de mai à Gaza, les expulsions continues des familles palestiniennes, et les démolitions de leurs maisons à Jérusalem-Est. À l’ordre du jour également, la réaction violente des forces de sécurité palestiniennes aux manifestations contre la corruption, ainsi que la mort le mois dernier du militant politique Nizar Banat lors de son arrestation. 

«La crise au Liban ne devrait-elle pas être discutée aujourd'hui?», demande Erdan aux quinze membres. Il a de plus accusé l'ONU de partialité contre Israël, et critiqué le Conseil pour avoir invité Yudith Oppenheimer à donner un briefing. 

Oppenheimer est la directrice exécutive d'Ir Amim, une ONG israélienne qui milite pour rendre Jérusalem une ville sûre et inclusive pour tous ses habitants.

«Aucune ONG ne peut venir au Conseil de sécurité et critiquer l'Autorité palestinienne», explose Erdan, en réponse aux critiques de l'État israélien. Il a ajouté que «l’obsession face au seul État juif au monde a aussi encouragé des entreprises comme Ben and Jerry’s ( entreprise de crèmes glacées) et Unilever à imposer des boycotts antisémites à Israël».

La marque vermontoise Ben and Jerry's, détenue par Unilever, a annoncé la semaine dernière qu'elle ne compte plus vendre ses produits dans les Territoires palestiniens occupés, car ce serait «contraire» à ses valeurs. 

Erdan affirme que les accords d'Abraham de l'année dernière, et qui normalisent les relations des Émirats arabes unis et de Bahreïn avec Israël, prouvent que la paix n'est possible que lorsque les parties se réunissent pour construire un avenir meilleur pour leurs enfants, «non pas par des boycotts ou une ingérence du Conseil de sécurité». Les accords n'ont été possibles que parce que le Conseil n'est pas intervenu, a-t-il ajouté. 

Le Conseil de sécurité a également été critiqué par Riad Mansour, observateur permanent de la Palestine auprès de l'ONU, au sujet des «limites en temps d'agression et de guerre». De tels échecs signifient que le Conseil a «un devoir d’autant plus grand de rechercher activement la paix».

«Le Conseil connaît déjà la route vers cette destination», dit-il. «C’est inscrit dans ses propres résolutions, notamment la résolution 2334». Le texte qualifie l'activité de colonisation d'Israël dans les territoires occupés de «violation flagrante» du droit international.

«Le Conseil possède tous les outils nécessaires pour mettre en œuvre ces résolutions», poursuit Mansour. «Il dispose d'un mécanisme, le quartet, dédié à cette fin. Ce Conseil doit être le catalyseur d’une action internationale résolue qui puisse nous éloigner de la voie où nous nous trouvons et nous guider vers la sécurité».

Mansour estime que le contenu des briefings d’Oppenheimer et de Lynn Hastings, coordinatrice de l'ONU pour les territoires palestiniens occupés et coordinatrice spéciale adjointe pour le processus de paix au Moyen-Orient, indiquent clairement «la nécessité d'une action mondiale pour faire respecter le droit international et les résolutions de ce Conseil, dans notre quête collective de justice et de paix».

Dans une allusion à la décision de Ben et Jerry's, Mansour a déclaré au Conseil: «Lorsque les entreprises mettent en œuvre vos résolutions, elles ne doivent pas être critiquées, elles doivent être saluées». 

«L'occupation et la paix ne peuvent coexister. Elles s'excluent mutuellement. Pour faire avancer la paix, il faut mettre fin à l'occupation», selon l’envoyé.

«Nous devons nommer l'alternative à (la paix): un apartheid des deux côtés de la ligne verte».

Linda Thomas-Greenfield, l'envoyée américaine auprès de l'ONU, affirme que son pays reste attaché à une solution à deux États, et qu’il «continuera de s'opposer aux efforts visant à distinguer Israël de manière injuste dans les forums de l'ONU».

Elle a exhorté les Israéliens et les Palestiniens à «faire preuve de retenue et à s'abstenir de toute action et discours provocateurs». Elle cite particulièrement les «activités de colonisation, l'annexion de territoires, les expulsions, les démolitions, l'incitation à la violence et l'indemnisation d’individus emprisonnés pour des actes de terrorisme». 

Thomas-Greenfield a également appelé les États membres de l'ONU, «en particulier nos partenaires du Golfe», à intensifier leur engagement envers l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).

Si elle a félicité le personnel de l'agence qui travaille «sans relâche» pour répondre aux besoins humanitaires des réfugiés palestiniens, Thomas-Greenfield rappelle par contre que l'organisme a besoin «d'améliorations en termes d’activité et de gestion».

«Je veux être claire, les États-Unis ont une (politique de) tolérance zéro pour les expressions d'antisémitisme et de racisme et d'autres formes de haine dans les agences des Nations Unies, et ceci inclut l'UNRWA», dit-elle.

«Il est essentiel que l'UNRWA soit en mesure de s'acquitter de ses obligations conformément aux principes humanitaires de neutralité, d'impartialité et d'indépendance», ajoute la diplomate.

Thomas-Greenfield qualifie d'inacceptables les récents rapports au sujet de l'Autorité palestinienne qui tente de «restreindre la liberté d'expression des Palestiniens et harceler les militants et les organisations de la société civile».

Elle a aussi souligné la mort de Nizar Banat et a demandé que les circonstances de sa mort fassent l'objet d'une enquête, et que les responsables soient tenus de rendre des comptes.

Dans son briefing, Oppenheimer s'est concentrée sur les démolitions et les expulsions israéliennes, et affirme qu'elles ont récemment «augmenté en portée et en ampleur de manière inégalée».

Elle révèle que 3 000 Palestiniens sont menacés d'expulsion massive, notamment les communautés de Cheikh Jarrah et Batan Al-Hawa.

«Beaucoup de ces familles menacées d'expulsion sont des réfugiés palestiniens qui ont perdu leurs maisons en 1948, et qui risquent maintenant d'être déplacés pour la deuxième fois», a-t-elle avisé le Conseil.

«Au-delà des implications géopolitiques, ces mesures violent sévèrement le droit des Palestiniens au logement, ainsi qu'à la vie familiale et communautaire, en tant que groupe minoritaire occupé, protégé par le droit international. Le gouvernement israélien dit son action légitime dans le cadre des institutions démocratiques. Cependant, ces institutions sont pour la plupart inaccessibles aux Palestiniens de Jérusalem-Est, qui eux sont dépourvus de droits politiques (et ne peuvent) participer aux processus législatifs et politiques qui régissent leur vie». 

Hastings, la coordinatrice de l'ONU, chiffre le coût estimé de redressement et de la reconstruction à court terme à Gaza après les hostilités de mai entre $345 et $485 millions.

Des efforts internationaux pour remédier à la situation sont en cours, mais elle a appelé Israël à mettre en œuvre des mesures supplémentaires pour l'entrée sans entrave de l'aide humanitaire. 

Hastings a en outre exhorté le Hamas et d'autres groupes armés à cesser «le lancement d'engins incendiaires, de roquettes et de mortiers et à mettre fin à la mobilisation des militants». 

Hastings a appelé l'Autorité palestinienne à veiller à ce qu'une enquête approfondie soit menée sur la mort de Banat et sur «toutes les allégations d'usage d'une force disproportionnée contre les manifestants par les forces de sécurité palestiniennes». Les responsables doivent répondre de leurs actes, dit-elle.

«Le peuple palestinien doit pouvoir exercer ses droits relatifs à la liberté d'expression, d'opinion et de rassemblement pacifique», dit-elle. «Les arrestations arbitraires et politiquement doivent cesser».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Liban: un mort dans une frappe israélienne dans le sud

Des personnes inspectent un véhicule incendié qui aurait été touché par une frappe israélienne à Ghazieh, près de Sidon, le 18 avril 2025. (AFP)
Des personnes inspectent un véhicule incendié qui aurait été touché par une frappe israélienne à Ghazieh, près de Sidon, le 18 avril 2025. (AFP)
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  • Une personne a été tuée vendredi dans un nouveau raid israélien visant un véhicule près de la ville côtière de Saïda, dans le sud du Liban
  • Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après deux mois de guerre entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne mène régulièrement des attaques au Liban

GHAZIYEH: Une personne a été tuée vendredi dans un nouveau raid israélien visant un véhicule près de la ville côtière de Saïda, dans le sud du Liban, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après deux mois de guerre entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne mène régulièrement des attaques au Liban, affirmant viser combattants et infrastructures du mouvement islamiste libanais soutenu par l'Iran.

"Le raid mené par l'ennemi israélien contre une voiture sur la route Saïda-Ghaziyeh a fait un mort", a indiqué le ministère de la Santé.

Après la frappe, le véhicule tout-terrain a pris feu, provoquant un nuage de fumée noire dans le ciel, selon un journaliste de l'AFP sur place. L'armée libanaise a bouclé la zone et les pompiers sont intervenus pour maîtriser les flammes.

La frappe n'a pas été revendiquée dans l'immédiat, mais l'armée israélienne a affirmé avoir tué plusieurs combattants du Hezbollah parmi lesquels des "commandants" cette semaine dans le sud du pays.

Après le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque du Hamas sur le sol israélien, le Hezbollah a ouvert un front contre Israël, tirant des roquettes sur le territoire israélien, disant agir ainsi en soutien aux Palestiniens.

En septembre 2024, le conflit a dégénéré en guerre ouverte avec des bombardements israéliens intenses au Liban qui ont décimé la direction du Hezbollah et fait plus de 4.000 morts, selon les autorités.


Explosion au port de Beyrouth: première comparution d'un ex-ministre

Une photo montre une vue du port de Beyrouth, site d'une énorme explosion qui a dévasté la capitale libanaise trois ans plus tôt, le 22 juillet 2023. (AFP)
Une photo montre une vue du port de Beyrouth, site d'une énorme explosion qui a dévasté la capitale libanaise trois ans plus tôt, le 22 juillet 2023. (AFP)
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  • Un ancien ministre de l'Intérieur a comparu jeudi pour la première fois devant le juge libanais chargé de l'enquête sur la gigantesque explosion au port de Beyrouth en 2020
  • En 2021, le juge Tarek Bitar avait été contraint de suspendre son enquête sur cette explosion qui a fait plus de 220 morts et plus de 6.500 blessés en raison de pressions politiques

BEYROUTH: Un ancien ministre de l'Intérieur a comparu jeudi pour la première fois devant le juge libanais chargé de l'enquête sur la gigantesque explosion au port de Beyrouth en 2020, a indiqué une source judiciaire à l'AFP.

En 2021, le juge Tarek Bitar avait été contraint de suspendre son enquête sur cette explosion qui a fait plus de 220 morts et plus de 6.500 blessés en raison de pressions politiques.

Une série d'actions en justice avaient en outre été intentées contre lui par des responsables politiques et fonctionnaires cités dans l'enquête, notamment l'ancien ministre de l'Intérieur, Nohad al-Machnouk, soupçonné de "négligence et manquements".

Le juge a repris en février ses investigations, après l'élection de Joseph Aoun à la présidence de la République et la nomination d'un Premier ministre réformateur, Nawaf Salam, qui se sont tous deux engagés à garantir l'indépendance du pouvoir judiciaire.

Selon la source judiciaire qui a requis l'anonymat, l'interrogatoire a porté sur un rapport que M. Machnouk avait reçu le 5 avril 2014, alors qu'il était ministre de l'Intérieur, concernant la "détention d’un navire dans les eaux territoriales libanaises, dont l’équipage avait demandé à être autorisé à reprendre la mer".

Le 4 août 2020, l'une des plus grandes explosions non nucléaires de l'histoire a dévasté des pans entiers de la capitale libanaise.

La déflagration a été provoquée par un incendie dans un entrepôt où étaient stockées sans précaution des tonnes de nitrate d'ammonium acheminées par navire, malgré des avertissements répétés aux plus hauts responsables.

Pointées du doigt pour négligence criminelle, les autorités libanaises, qui étaient au courant des dangers encourus, ont rejeté toute enquête internationale.

L'enquête avait notamment été suspendue après les accusations de partialité du juge proférées par le Hezbollah, désormais très affaibli par sa dernière guerre contre Israël fin 2024. Le parti qui dominait la vie politique libanaise avait demandé le renvoi de M. Bitar.

Deux juges de la direction des enquêtes de Paris sont attendus à Beyrouth à la fin du mois, pour présenter à M. Bitar les éléments recueillis par la justice française, trois ressortissants français figurant parmi les victimes, selon une source judiciaire.

Le 11 avril, deux anciens hauts responsables de la sécurité avaient également comparu pour la première fois devant M. Bitar.


Cellule terroriste: Amman partage les détails de l’enquête avec Beyrouth

Le roi Abdallah de Jordanie et le président libanais Joseph Aoun. (AFP)
Le roi Abdallah de Jordanie et le président libanais Joseph Aoun. (AFP)
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  • Beyrouth ne sait pas si des citoyens libanais sont impliqués dans un groupe de fabrication de missiles
  • Les services de renseignement de l'armée arrêtent deux Palestiniens pour contrebande d'armes à la frontière libano-syrienne

BEYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a été informé, mercredi, par le roi Abdallah de Jordanie des résultats de l'enquête sur une cellule de fabrication de missiles découverte en Jordanie. Deux membres de cette cellule avaient été envoyés au Liban pour y suivre une formation.

Selon son bureau de presse, M. Aoun a exprimé la «pleine disposition du Liban à la coordination et à la coopération» entre les deux pays et a chargé le ministre de la Justice Adel Nassar de travailler avec son homologue jordanien, en coopération avec les agences de sécurité et judiciaires, sur les enquêtes et l'échange d'informations.

Une source judiciaire a déclaré à Arab News que les services de renseignement de l'armée libanaise «suivaient de près l'affaire de la cellule terroriste et nous ne savons pas encore si des Libanais sont impliqués».

«Cette agence a demandé à la Jordanie de lui fournir des informations concernant les enquêtes, de s'appuyer sur les enquêtes libanaises et, dans le cas où une implication libanaise serait prouvée, l'affaire serait alors renvoyée à la justice libanaise», a déclaré cette personne.

Parallèlement, les services de renseignement de l'armée libanaise ont déclaré avoir arrêté deux Palestiniens dans la ville de Sidon, dans le sud du pays, pour «commerce et contrebande d'armes militaires à travers la frontière libano-syrienne, et ont saisi plusieurs armes et munitions militaires en leur possession».

Le commandement de l'armée a déclaré que les détenus faisaient l'objet d'une enquête sous la supervision du pouvoir judiciaire.

Les médias ont rapporté que les deux hommes étaient des membres de l'appareil de sécurité du mouvement Hamas à Sidon.

Aucune agence de sécurité officielle n'a confirmé l'existence d'un lien entre les arrestations et la cellule jordanienne.

Mardi, l'agence de presse jordanienne a cité des responsables des services de renseignement qui ont déclaré qu'«une série de complots visant la sécurité nationale du pays ont été déjoués et 16 personnes soupçonnées de préparer des actes de chaos et de sabotage ont été arrêtées».

Les plans prévoyaient la production de missiles à l'aide de matériaux locaux et de composants importés. Des explosifs et des armes à feu ont été découverts, ainsi qu'un missile dissimulé prêt à être utilisé.

Les 16 suspects sont soupçonnés d'avoir participé à la mise au point de drones, d'avoir recruté et formé des individus au niveau national et d'en avoir envoyé d'autres à l'étranger pour qu'ils y poursuivent leur formation.

Selon les déclarations des suspects, deux membres de la cellule – Abdallah Hicham et Muath al-Ghanem – ont été envoyés au Liban pour coordonner leurs activités avec une figure importante de l'organisation et recevoir une formation.

En décembre, l'armée libanaise a lancé un processus de désarmement des factions palestiniennes situées à l'extérieur des camps de réfugiés palestiniens. Ces factions, fidèles à l'ancien régime syrien, étaient principalement basées dans la région de la Békaa, le long de la frontière avec la Syrie, et dans la région méridionale.

Le Premier ministre Nawaf Salam a exprimé «l'entière solidarité du Liban avec la Jordanie dans la lutte contre les complots qui menacent sa sécurité et sa stabilité» et sa «volonté de coopérer avec les autorités jordaniennes en cas de besoin concernant les informations selon lesquelles certaines personnes impliquées dans ces complots ont reçu une formation au Liban», selon son bureau de presse.

Lors du lancement du projet de réhabilitation de la route de l'aéroport de Beyrouth, M. Salam a déclaré que les questions de sécurité sur la route de l'aéroport étaient «en cours d'examen avec le ministre de la Défense Michel Menassa et le ministre de l'Intérieur Ahmed Hajjar».

Au cours des dernières 48 heures, la municipalité de Beyrouth a entrepris des efforts pour retirer des rues de la capitale les drapeaux des partis et les images des politiciens et des chefs de partis, en particulier ceux qui sont associés au Hezbollah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com