Le commerce électronique et la vidéo en ligne alimenteront la reprise des dépenses publicitaires mondiales

Une hausse des dépenses publicitaires était attendue au niveau mondial cette année. La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, qui se remet actuellement de la plus forte baisse, devrait voir les dépenses augmenter de 15%. (Fournie)
Une hausse des dépenses publicitaires était attendue au niveau mondial cette année. La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, qui se remet actuellement de la plus forte baisse, devrait voir les dépenses augmenter de 15%. (Fournie)
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Publié le Mardi 27 juillet 2021

Le commerce électronique et la vidéo en ligne alimenteront la reprise des dépenses publicitaires mondiales

  • Si les prédictions se confirment, les dépenses totales cette année seront supérieures de 40 milliards de dollars à celles d’avant le début de la pandémie de coronavirus en 2019
  • Les canaux numériques contribueront à la reprise du secteur publicitaire, selon les estimations de Zenith

DUBAÏ: Les dépenses publicitaires mondiales devraient augmenter de 11,2% cette année pour atteindre 669 milliards de dollars (1 dollar = 0,84 euro), selon les nouveaux chiffres de l’industrie.

L’explosion des dépenses a été stimulée par la demande de publicité en ligne axée sur la performance, ainsi que de publicité de marque sur les vidéos en ligne, indique Zenith dans son dernier rapport de prévisions des dépenses publicitaires.

Si les prédictions se confirment, les dépenses totales cette année seront supérieures de 40 milliards de dollars à celles d’avant le début de la pandémie de coronavirus en 2019. La croissance devrait rester importante à moyen terme, avec un taux prévu de 6,9% l’année prochaine et de 5,6% en 2023.

«Après une année 2020 très difficile, le marché publicitaire connaît une reprise rapide et généralisée, et terminera cette année bien au-dessus du niveau qu’il avait atteint en 2019», selon Jonathan Barnard, responsable des estimations chez Zenith, qui fait partie de Publicis Groupe.

Une hausse des dépenses publicitaires était attendue au niveau mondial cette année. La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, qui se remet actuellement de la plus forte baisse, devrait voir les dépenses augmenter de 15%.

Selon les données, la plus forte croissance depuis 2019 a lieu en Amérique du Nord, où les dépenses ont grimpé de 13% cette année, après avoir régressé de seulement 1% l’année dernière.

Effet du commerce électronique sur le marché de la publicité

La pandémie de Covid-19 a accéléré le passage des ventes physiques au commerce électronique, ce qui a poussé plus de consommateurs que jamais à effectuer des recherches et des achats en ligne. Les marques ont réagi à ce changement de comportement des consommateurs en établissant des partenariats avec des détaillants et en créant de nouvelles opérations de vente qui s’adressent directement aux consommateurs, en utilisant la publicité axée sur la performance, principalement sur les réseaux sociaux et à travers le référencement payant, pour pousser les consommateurs à acheter.

Le rapport Zenith a noté que les tendances allaient faire croître la publicité sur les réseaux sociaux de 25% cette année pour atteindre 137 milliards de dollars, dépassant pour la première fois le référencement payant qui devrait enregistrer une croissance de 19% pour atteindre 135 milliards de dollars.

en BREF

Les dépenses publicitaires dépasseront de 6% le pic prépandémique cette année.

La publicité numérique représentera 58% du marché en 2021, contre 48% en 2019.

La publicité vidéo en ligne sera le canal numérique qui connaîtra la plus forte croissance en 2021, avec une augmentation de 26% pour atteindre 63 milliards de dollars.

Le coût de la publicité télévisée a augmenté de 5% cette année en moyenne.

La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord devrait voir ses dépenses publicitaires augmenter de 15%.

Une part importante de l’argent frais injecté dans la publicité provient des petites entreprises qui ont dû se tourner vers le commerce électronique en raison des restrictions liées à la Covid-19, et des marques qui ont réaffecté des fonds destinés à garantir un espace de vente physique auprès des détaillants à des annonces d’affichage et de recherche sur les sites Web des détaillants. 

À mesure que les restrictions s’assouplissent dans le monde, la croissance du commerce électronique ralentira, sans toutefois revenir aux niveaux prépandémiques, révèle le rapport. Il ajoute également que le commerce électronique continuera d’attirer des recettes supplémentaires vers le marché publicitaire, ce qui entraînerait une croissance de 13% pour les réseaux sociaux et de 12% pour les recherches l’année prochaine.

L’essor de la vidéo en ligne

Selon le rapport, les audiences continuent de se tourner vers Internet, où le visionnage de vidéos connaît une croissance rapide. En effet, bien que le taux de consommation de la télévision traditionnelle ait connu une hausse au début de la période de confinement l’année dernière, il a de nouveau baissé.

Les annonceurs considèrent la vidéo en ligne comme un moyen de maintenir la portée de la publicité alors que la télévision est en déclin, mais elle constitue également une forme efficace de communication de marque en soi. Zenith a prédit que la publicité vidéo en ligne serait le canal numérique qui connaîtrait la plus forte croissance cette année, avec une augmentation de 26% pour atteindre 63 milliards de dollars.

Selon Benoît Cacheux, directeur de la stratégie numérique mondiale de Zenith: «Le paysage de la vidéo en ligne continue de se transformer, alimenté par la croissance des services de streaming et des téléviseurs connectés.»

«Son évolution continue nécessite de repenser radicalement la manière de construire un modèle de portée optimal neutre en termes d’écran. L’ingestion de nouvelles sources de données dans la planification de la télévision crée également de nouvelles opportunités pour synchroniser davantage la planification de la télévision et de la vidéo.»

Les médias traditionnels continueront de traîner derrière le numérique

Dans l’ensemble, Zenith s’attendait à ce que la publicité numérique augmente de 19% cette année et que sa part des dépenses publicitaires totales passe à 58%, contre 48% en 2019 et 54% l’année dernière.

La plupart des autres médias ont connu une croissance cette année, les dépenses ayant rebondi après la chute de 16% des dépenses publicitaires dans les médias traditionnels en 2020. Le cinéma et l’affichage publicitaire ont été les plus touchés par les restrictions liées à la Covid-19, avec une baisse de 72% et 28% respectivement, mais devraient enregistrer la reprise la plus rapide cette année avec des taux de croissance respectifs de 116% et 16%.

La publicité à la radio, qui a reculé de 22% l’année dernière, devrait augmenter de 4% cette année, tandis que la publicité télévisée a reculé de 8% en 2020 et devrait afficher une croissance de 1% en 2021.

La presse écrite poursuivrait son long déclin, qui persiste depuis quatorze ans, avec une chute de 8% des dépenses publicitaires en 2021, selon le rapport. 

Bien que le cinéma et l’affichage devraient avoir rattrapé la quasi-totalité de leur retard d’ici 2023, les dépenses publicitaires sur les médias traditionnels seraient toujours inférieures aux niveaux de 2019.

Coût de la publicité

La reprise rapide de cette année, associée à la migration continue des audiences des canaux traditionnels vers les canaux numériques, a alimenté des augmentations substantielles des prix des médias, en particulier de la télévision.

Le coût de la publicité télévisée a augmenté de 5% cette année en moyenne, bien que les écarts entre les marchés et les audiences soient importants. Les dépenses télévisuelles ont augmenté de 1%, de sorte que les audiences touchées au niveau mondial ont baissé.

En revanche, la croissance des médias numériques est principalement due à l’augmentation des audiences et à une monétisation plus poussée, avec une inflation de la vidéo en ligne de 7% en moyenne et une stagnation des réseaux sociaux par rapport à leurs taux de croissance respectifs de 26% et 25% des dépenses publicitaires. 

«La publicité numérique devient un outil de plus en plus efficace pour la croissance des marques, car les médias et le commerce continuent de se développer en ligne, attirant des investissements plus importants de la part des grandes marques comme des petites entreprises», a ajouté M. Barnard.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Focus Tripoli à l’IMA: mettre en valeur une ville jadis rayonnante

Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre. (Photo IMA)
Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre. (Photo IMA)
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  • Tripoli, est connue pour ses souks, El Bazerkane et Al-Attarine, Bab el Ramel, et ses vieilles maisons et anciens palais marqués par le temps et des décennies de négligence
  • L’association « PTL » dirigée par Joumana Chahal Timéry se consacre à la promotion, à la mise en valeur et à la préservation de Tripoli, capitale septentrionale et deuxième ville du Liban

PARIS: Jadis prospère et rayonnante par sa position géographique et son patrimoine architectural, la ville de Tripoli (nord du Liban) est au centre d’un évènement organisé par l’Institut du monde arabe à Paris « IMA » en coopération avec l’association Patrimoine Tripoli Liban « PTL ».

Intitulé « Focus Tripoli », l’évènement se déroule sur deux jours (23/24 novembre) avec pour objectif de célébrer la nomination de Tripoli comme capitale culturelle arabe en 2024, et de mettre en valeur à travers une programmation exceptionnelle, cette ville phénicienne et ses trésors culturels.

Tripoli, est connue pour ses souks, El Bazerkane et Al-Attarine, Bab el Ramel, et ses vieilles maisons et anciens palais marqués par le temps et des décennies de négligence.

L’association « PTL » dirigée par Joumana Chahal Timéry se consacre à la promotion, à la mise en valeur et à la préservation de Tripoli, capitale septentrionale et deuxième ville du Liban. 

Par le biais d'actions précises, elle s'attache à protéger les sites emblématiques et organise des événements culturels ainsi que des initiatives de conservation afin de célébrer et de diffuser la richesse de ce patrimoine exceptionnel. 

Interrogée par Arab News en français, Timéry affirme que « Focus Tripoli » a un double objectif, faire découvrir la ville et son patrimoine mais aussi profiter de cette tribune « pour parler du Liban, et soutenir nos compatriotes », dans les circonstances tragiques que vit le pays, sujet à un déluge de feu quotidien de la part d’Israël.

Selon elle, les intervenants « vont forcément parler des souffrances de la population, de ce qui se passe, et du danger que cela implique au niveau du patrimoine qui est en train d'être ravagé par la violence » que subit le pays.

« On ne peut plus ne rien faire » affirme Timéry « il faut recourir aux conférences, au cinéma, à tout ce qui peut mettre en valeur les belles choses » pour montrer « qu'on existe, qu’on reste debout, sans se résigner, mais être dans la résilience et dans l'action réelle pour le Liban »

Le fait que Tripoli ait été désignée comme capitale culturelle arabe constitue pour Timéry « une reconnaissance et une sorte de récompense prestigieuse qui la hausse au rang des grandes villes arabes », et que cela veut dire que son patrimoine « nécessite et justifie qu'on s'en occupe, qu'on s'en préoccupe et qu'on le sauvegarde ».

A regret elle concède, que « cette ville est complètement abandonnée, c’est ça, le vrai problème », en plus de l'absence de l’Etat qui « centralise tous les projets à Beyrouth », ce qui fait que depuis 50 ans « Tripoli n'a pas bénéficié d'un seul projet » de réhabilitation à l’exception de la foire internationale », conçue par le célèbre architecte Oscar niemeyer.

Elle espère par conséquent que les tables rondes qui se tiennent à l’IMA en présence d’experts, de gens de la culture et du patrimoine aboutiront « à proposer des solutions, qu'on va certainement soumettre aux autorités libanaises et aux instances locales afin de voir s'ils acceptent de faire quelque chose ».

Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre.

Le savoir-faire culinaire sera également à l’honneur, dans le cadre d’une rencontre et dégustation de la gastronomie tripolitaine à travers une rencontre avec le chef étoilé Alain Geaam lui-même originaire de Tripoli.

Ensuite place aux tables rondes qui aborderont différents sujets tel que le patrimoine de Tripoli et son histoire, et les défis et perspectives d’une ville multiculturelle, ainsi qu’un intermède photographique portant le titre de Tripoli face à la mer, et la projection du film « Cilama » du cinéaste Hady Zaccak.

L'événement rend aussi hommage à des personnalités du monde de l’écriture et de l’érudition.


Des luttes à l'innovation : Comment le calligraphe saoudien Abdulaziz Al-Rashedi a révolutionné l'écriture arabe

3punt 5. (Fourni)
3punt 5. (Fourni)
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  • « Je ressens une lumière sacrée dans les lettres », déclare Abdulaziz Al-Rashedi

DUBAÏ : La première passion du calligraphe saoudien et professeur d'arts Abdulaziz Al-Rashedi a toujours été le stylo. Son intérêt pour l'écriture a commencé à l'école primaire dans les années 1980, dans sa ville natale de Médine.

Al-Rashedi parle de tenir un stylo comme un musicien pourrait parler de son instrument. Aux yeux du calligraphe, l'écriture est un acte artistique, comme une danse, qui possède sa propre magie.

« Ce que j'aimais dans le stylo, c'était la façon dont l'encre en coulait », confie-t-il à Arab News. « Le stylo m'a conduit à mon amour pour la calligraphie arabe. »

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Al-Rashedi parle de la tenue d'un stylo comme un musicien parlerait de la tenue de son instrument. (Fourni)

Cependant, il a dû faire face aux défis posés par l'environnement social conservateur du Royaume dans les années 1980 et 1990.

« Les gens ne considéraient pas l'art comme quelque chose d'important. À cette époque, ils pensaient que l'art ne rapportait pas d'argent. Pour eux, c'était une perte de temps », explique-t-il. « Dans un tel environnement déprimant, je souffrais du manque d'intérêt des gens. Ils disaient que l'écriture me distrairait de mes études. Mais en réalité, cela m'encourageait à étudier. »

Son intérêt pour la calligraphie n'a pas échappé à tout le monde. Le père d'Al-Rashedi, aujourd'hui décédé, l'a toujours soutenu.  

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3punt 2. (Fourni)

« Il croyait en l'écriture et en sa préservation », déclare Al-Rashedi. « Il pensait que je faisais quelque chose d'important de ma vie, même si d'autres pensaient le contraire. Ils comparaient cela à des gribouillages. En réalité, je faisais de l'art tout seul. Aucun de mes amis ne partageait cet intérêt avec moi et il n'y avait aucun institut de calligraphie pour encourager ce talent. La situation était très difficile. »

Mais en 1993, Al-Rashedi a appris qu’il existait en effet un maître calligraphe saoudien vivant à Médine : Ahmad Dia. Ce dernier a gentiment accepté de lui enseigner les bases de la calligraphie arabe. Et, peut-être tout aussi important, il l’a fait dans sa maison, qu'Al-Rashedi compare à une école, un musée et un lieu de rencontre pour calligraphes.

« J'étais jeune, mais il me traitait comme un homme », se souvient l'artiste. « Pour nous, les calligraphes, il était comme un père spirituel, qui a planté en nous une graine de détermination. Il nous a toujours encouragés et ne nous a jamais réprimandés si notre écriture n'était pas parfaite. »

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3punt 4. (Fourni)

Al-Rashedi est resté en contact avec son mentor jusqu'à la mort de Dia en 2022, lors de la pandémie de COVID. « Lorsqu'il est mort, c'est comme si la lumière s'était éteinte », confie-t-il.

Al-Rashedi s'est également formé en recopiant les œuvres d'une autre figure importante : Hashem Al-Baghdadi, le calligraphe et éducateur irakien influent, qui a publié des ouvrages sur les règles de la calligraphie arabe. Al-Rashedi décrit l'époque avant les réseaux sociaux comme une « période véritablement sombre », où il n'y avait aucune opportunité d'organiser des expositions ou de partager son travail avec les autres.

« Les gens ne communiquaient pas entre eux. C’était une période qui manquait (d’opportunités) et même de bons matériaux, comme des stylos et du papier », se souvient-il.

Mais avec l’avènement des réseaux sociaux, notamment Facebook, et l’ouverture de quelques galeries d’art, dont Athr Gallery à Djeddah en 2009, les choses ont considérablement changé. Aujourd’hui, Al-Rashedi peut partager ses œuvres sur Instagram et d’autres plateformes, montrant les compétences qu’il a perfectionnées au cours de trois décennies de pratique.

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Sa fascination pour l'écriture a commencé à l'école primaire, dans les années 80, dans sa ville natale de Madinah. (Fourni)

La calligraphie arabe est une forme d’art respectée à l’échelle internationale, existant depuis des milliers d’années, utilisée dans les textes islamiques et présente sur des monuments à travers le monde. Quel est donc son secret de longévité ?

« Je me demande souvent pourquoi les courbes de la calligraphie arabe fascinent les gens depuis si longtemps, et je pense que cela a inévitablement un lien avec sa sainteté », explique-t-il. « Allah a été une source d’inspiration pour les calligraphes et leur innovation dans l’écriture. Je ressens une lumière sacrée dans les lettres de la calligraphie arabe. »

Mais Al-Rashedi pense également que, pendant de nombreuses années, la calligraphie est restée figée dans une ornière, sans être touchée par l’innovation ou la créativité modernes.

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3punt 6. (Fourni)

« Beaucoup de calligraphes ont littéralement affirmé que la calligraphie arabe avait atteint sa limite et que personne ne pouvait y ajouter quoi que ce soit de nouveau », dit-il. « Une telle idée est incorrecte. »

En effet, Al-Rashedi a inventé sa propre forme de calligraphie arabe, qu’il appelle « 3punt ». (Il explique que le nom fait référence à la taille des lettres, qui sont écrites à l’aide de trois stylos différents.)

« Cela repose sur l’idée de réduire l’épaisseur des lettres. Habituellement, un seul stylo est utilisé en calligraphie arabe. Mais j’ai découvert que l’épaisseur traditionnelle de l’écriture arabe et l’utilisation d’un seul stylo empêchent l’ajout de nouvelles formes d’écriture au système. »

Basée sur un ensemble de règles strictes, la calligraphie 3punt d’Al-Rashedi contient 55 « sous-types d’écriture », explique-t-il. Elle possède une légèreté et une élégance propres, avec des lignes fluides et soigneusement chorégraphiées en écriture arabe fine.

En fin de compte, Al-Rashedi estime que la calligraphie arabe est une question de liens.  

« Si nous regardons l’écriture latine ou chinoise, sur des lettres comme ‘n’, ‘e’ ou ‘r’, elles se composent de parties distinctes. Mais avec la calligraphie arabe, vous pouvez connecter six ou sept lettres d’un seul trait », dit-il. « Sans aucun doute, l’écriture arabe — en tant que forme d’art — est supérieure à d’autres types d’écriture. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com