Biden met fin à la mission de combat américaine en Irak

Le président américain Joe Biden s’exprime dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington. (Photo, AP)
Le président américain Joe Biden s’exprime dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington. (Photo, AP)
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Publié le Mardi 27 juillet 2021

Biden met fin à la mission de combat américaine en Irak

  • Biden et Kazimi se sont rencontrés dans le bureau ovale pour leurs premiers entretiens en personne dans le cadre d'un dialogue stratégique
  • Les États-Unis prévoient de fournir à l'Irak 500 000 doses de vaccin Pfizer/BioNTech contre la Covid-19

WASHINGTON: Le président américain Joe Biden et le Premier ministre irakien Moustapha Al-Kazimi ont scellé lundi un accord qui met un terme officiel à la mission de combat en Irak d'ici la fin de 2021, plus de dix-huit ans après le début de l’invasion.

En associant ce retrait à celui des dernières forces américaines en Afghanistan fin août, le président démocrate clôt les deux guerres que le président George W. Bush a commencées lors de son mandat.

Biden et Kazimi se sont rencontrés dans le bureau ovale pour leur premier entretien en personne, dans le cadre d'un dialogue stratégique entre les États-Unis et l'Irak.

«Notre rôle en Irak consistera (…) à être disponibles, à continuer à former, à assister, à aider, et faire face à Daech au fur et à mesure qu'il se manifeste. Mais nous n'allons plus être, d'ici la fin de l'année, dans une zone de combat», a déclaré Biden aux journalistes lors de sa rencontre avec Kazimi.

Aujourd’hui, 2 500 soldats américains se trouvent en Irak, et se concentrent sur la lutte contre les restes de Daech. Le rôle des États-Unis en Irak ira entièrement vers la formation et le conseil à l'armée irakienne pour se défendre.

Le changement ne devrait pas avoir d'impact majeur puisque les États-Unis se chargent déjà de la formation des forces irakiennes.

Une coalition dirigée par les États-Unis a envahi l'Irak en mars 2003, supposément car le gouvernement du dirigeant irakien de l’époque, Saddam Hussein, détenait des armes de destruction massive. 

Saddam a été chassé du pouvoir, mais de telles armes n'ont jamais été retrouvées.

Ces dernières années, la mission américaine a été dominée par la mise en échec des combattants de Daech en Irak et en Syrie.

«Personne ne va déclarer mission accomplie. L'objectif est de défaire de façon permanente l'État islamique», a déclaré aux journalistes un haut responsable de l'administration, avant la visite de Kazimi. 

Le terme est une allusion à la grande bannière «Mission accomplie» sur le porte-avions USS Abraham Lincoln, où Bush a prononcé un discours et la fin des opérations majeures de combat en Irak, le 1er mai 2003.

«Si vous voyez comment nous étions, comment nous avions des hélicoptères Apache au combat, quand nous avions des forces spéciales américaines qui effectuaient des opérations régulières, c'est une évolution significative. Donc, d'ici la fin de l'année, nous pensons que nous serons bien placés pour occuper officiellement un rôle de conseil et de renforcement des capacités», a déclaré le responsable.

Des diplomates et des soldats américains en Irak et en Syrie ont été la cible de trois attaques de roquettes et de drones au début du mois. Les analystes estiment qu’elles font partie d'une campagne menée par des milices soutenues par l'Iran.

Le locataire de la Maison Blanche n'a pas voulu dire combien de soldats américains resteraient sur le terrain en Irak pour les conseils et l’entraînement.

Kazimi est considéré comme un ami des États-Unis, et il a tenté de contrôler le pouvoir des milices alignées sur l'Iran. Mais son gouvernement a condamné un raid aérien américain contre des combattants en ligne avec l'Iran, le long de sa frontière avec la Syrie, fin juin, le qualifiant de violation de la souveraineté irakienne.

La déclaration américano-irakienne devrait donner des précisions sur un certain nombre d'accords non militaires liés à la santé, à l'énergie, ainsi qu’à d'autres questions.

Les États-Unis prévoient de fournir à l'Irak 500 000 doses de vaccin Pfizer/BioNTech contre la Covid-19, dans le cadre du programme mondial de partage de vaccins COVAX. Biden affirment que les doses doivent arriver dans une quinzaine de jours.

Les États-Unis fourniront également 5,2 millions de dollars pour aider à financer une mission de l'ONU qui vise à surveiller les élections au mois d’octobre en Irak.

«Nous avons hâte de voir des élections en octobre», a déclaré Biden.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un nouveau programme pour renforcer les compétences technologiques des dirigeants saoudiens

Le programme d'études couvre des domaines clés tels que l'intelligence artificielle, la science des données, la cybersécurité et la transformation numérique, des domaines de plus en plus demandés. (SPA)
Le programme d'études couvre des domaines clés tels que l'intelligence artificielle, la science des données, la cybersécurité et la transformation numérique, des domaines de plus en plus demandés. (SPA)
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  • Le programme d'études couvre des domaines clés tels que l'intelligence artificielle, la science des données, la cybersécurité et la transformation numérique.
  • La Tuwaiq Academy cherche à développer un leadership national dans les technologies modernes grâce à des programmes professionnels et à des bootcamps.

RIYAD : d'après l'agence de presse saoudienne, la Tuwaiq Academy a lancé le programme Future Tech Leaders, un cours de six mois conçu pour améliorer les compétences techniques des professionnels occupant des postes de direction.

Parrainé par le Programme national de développement technologique et le ministère des Communications et des Technologies de l'information, ce programme est mené en partenariat avec l'université de Californie à Berkeley. 

Il utilise une approche d'apprentissage pratique pour doter les PDG et les responsables informatiques des compétences nécessaires pour suivre le rythme des technologies émergentes, d'après la SPA.

Le programme d'études couvre des domaines clés tels que l'intelligence artificielle, la science des données, la cybersécurité et la transformation numérique, des domaines de plus en plus demandés.

La Tuwaiq Academy cherche à développer un leadership national dans les technologies modernes grâce à des programmes professionnels et à des bootcamps.

Elle s'associe à des leaders mondiaux tels qu'Apple, Meta, Microsoft et l'université Stanford pour former des professionnels qualifiés dans divers secteurs.

L'académie propose également des programmes supplémentaires pour différents groupes d'âge, disponibles sur le site tuwaiq.edu.sa.

Cette initiative vise à combler l'écart entre l'évolution rapide des technologies modernes et les besoins du marché du travail.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Au Caire, le président français déclare que le Hamas ne devait pas participer à la gouvernance de la ville de Gaza

Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'une conférence de presse après sa rencontre avec le président égyptien au palais présidentiel du Caire, le 7 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / POOL / AFP)
Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'une conférence de presse après sa rencontre avec le président égyptien au palais présidentiel du Caire, le 7 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / POOL / AFP)
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  • Le président français Emmanuel Macron a affirmé que le mouvement islamiste palestinien Hamas « ne devait avoir aucune part » dans la gouvernance de la bande de Gaza.
  • Il a exprimé son opposition à « toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie ».

LE CAIRE : Lundi, au Caire, le président français Emmanuel Macron a affirmé que le mouvement islamiste palestinien Hamas « ne devait avoir aucune part » dans la gouvernance de la bande de Gaza, et a dit par ailleurs son opposition à « toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie ».

Accompagné de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, M. Macron a réitéré son « plein soutien au plan de reconstruction pour Gaza » endossé par la Ligue arabe.

« Je salue ici le travail crucial de l'Égypte sur ce plan, qui offre une voie réaliste à la reconstruction de Gaza et qui doit aussi ouvrir la voie à une nouvelle gouvernance palestinienne dans l'enclave, dirigée par l'Autorité palestinienne », a-t-il ajouté.

« Le Hamas ne doit avoir aucune part à cette gouvernance, ne doit plus constituer une menace pour Israël », a-t-il poursuivi.

Le président français a également affirmé s'opposer « fermement aux déplacements de populations et à toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie ».

« Il s'agirait d'une violation du droit international, d'une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d'Israël », a-t-il déclaré.


Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a mis l'accent sur la cause palestinienne lors de sa rencontre avec son homologue israélien

Cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan, ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis (R) recevant son homologue israélien, Gideon Saar, à Abou Dhabi dimanche. (X : @OFMUAE)
Cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan, ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis (R) recevant son homologue israélien, Gideon Saar, à Abou Dhabi dimanche. (X : @OFMUAE)
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  • Le cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan a souligné la nécessité de mettre fin à "l'aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza".
  • Cette réunion intervient alors qu'Israël continue d'intensifier ses opérations à Gaza.

DUBAI/RIYADH : Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a insisté dimanche sur la nécessité d'un cessez-le-feu dans le conflit de Gaza lors d'une réunion à Abou Dhabi avec son homologue israélien, a déclaré le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis dans un communiqué.

Le cheikh Abdullah bin Zayed Al-Nahyan, qui est également vice-premier ministre des Émirats arabes unis, et le ministre israélien des affaires étrangères Gideon Saar ont discuté de "l'aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza" et des efforts déployés pour parvenir à un cessez-le-feu, selon le communiqué publié sur le site Web du ministère.

Saeed Mubarak Al-Hajeri, ministre adjoint des Émirats arabes unis chargé des affaires économiques et commerciales, et Mohamed Mahmoud Al-Khaja, ambassadeur des Émirats arabes unis en Israël, ont assisté à la réunion.

Saar a écrit sur la plateforme X qu'il s'agissait de sa deuxième rencontre avec le cheikh Abdullah.

Les Émirats arabes unis et Israël ont établi des relations en 2020 dans le cadre des accords d'Abraham négociés par les États-Unis. Mais il y a eu peu de contacts bilatéraux depuis le début de la guerre de Gaza en octobre 2023, après les attaques du Hamas contre Israël.

"Le cheikh Abdullah a souligné la priorité d'œuvrer en faveur d'un cessez-le-feu et de la libération des otages, ainsi que l'importance d'éviter une nouvelle escalade du conflit dans la région", indique le communiqué.

Le cheikh Abdallah a également "réitéré le besoin urgent d'avancer un horizon politique sérieux pour la reprise des négociations afin de parvenir à une paix globale basée sur la solution des deux États", ajoute le communiqué.

"Il a réaffirmé la position fraternelle et historique de longue date des Émirats arabes unis en faveur du peuple palestinien, soulignant l'engagement inébranlable du pays à soutenir le peuple palestinien et son droit à l'autodétermination.

Le ministre des affaires étrangères des Émirats arabes unis a en outre "souligné l'importance de mettre fin à l'extrémisme, aux tensions croissantes et à la violence dans la région".

La réunion a eu lieu alors qu'Israël continue de pilonner Gaza, détruisant des maisons et tuant davantage de civils lorsqu'il a repris son offensive militaire le mois dernier, après avoir ignoré une trêve que les États-Unis avaient aidé à négocier.

Selon le dernier décompte du ministère de la santé du territoire dirigé par le Hamas, plus de 1 330 personnes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a repris l'offensive.

Le nombre total de morts depuis le début de la guerre s'élève désormais à 50 695, selon le ministère.

La guerre a commencé lorsque des militants du Hamas ont attaqué Israël le 7 octobre 2023, tuant environ 1 200 personnes et en prenant 251 en otage. Cinquante-neuf otages sont toujours détenus à Gaza, dont 24 seraient encore en vie.

Parmi les dernières victimes du ciblage délibéré des civils par Israël figurent 15 médecins du Croissant-Rouge, dont les corps ont été retrouvés une semaine seulement après l'incident au cours duquel ils ont été tués. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com