JO-2020: à Tokyo, la flamme et le sport enfin, le Covid-19 toujours

Photo Charly TRIBALLEAU/AFP
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Publié le Lundi 19 juillet 2021

JO-2020: à Tokyo, la flamme et le sport enfin, le Covid-19 toujours

  • C'est peut-être le décompte quotidien le plus important et attendu des Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août), premier rendez-vous planétaire organisé depuis le début de la pandémie
  • Plus que le tableau de médailles, le monde entier --en particulier le Japon dont la population a jusqu'au bout été hostile à ces «Jeux de la pandémie»--, va scruter les chiffres quotidiens des cas de Covid

TOKYO : Elle a vacillé et a même failli s'éteindre à cause de la pandémie de Covid-19: la flamme olympique va finalement briller à Tokyo avec un an de retard à partir du 23 juillet pour deux semaines d'exploits sportifs, toujours sous la menace du coronavirus.

C'est peut-être le décompte quotidien le plus important et attendu des Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août), premier rendez-vous planétaire organisé depuis le début de la pandémie. Plus que le tableau de médailles, le monde entier --en particulier le Japon dont la population a jusqu'au bout été hostile à ces "Jeux de la pandémie"--, va scruter les chiffres quotidiens des cas de Covid parmi les sportifs, bénévoles et autres participants des JO.

Depuis le 1er juillet, le comité d'organisation Tokyo-2020 a ainsi recensé 58 cas positifs, dont les premiers cas au Village olympique, deux footballeurs sud-africains qui ont été placés à l'isolement. Pour rassurer l'opinion publique qui aurait préféré dans sa grande majorité un nouveau report ou l'annulation pure et simple de ces JO, les autorités nippones ont pris des mesures drastiques: tests quotidiens pour les sportifs, port du masque obligatoire pour tous, rassemblements limités au strict minimum au Village olympique, interdiction aux proches et familles des sportifs étrangers de venir au Japon et pour finir, du jamais-vu dans l'histoire des JO, absence quasi-totale de public.

Les Jeux à Tokyo, reportés d'un an le 20 mars 2020 --autre mesure inédite dans l'histoire olympique-- se dérouleront devant des tribunes vides et sont décidément à part ! 

13 milliards d'euros

Après avoir dépensé 13 milliards d'euros, dont un surcoût de 2,3 mds à cause du report et des mesures sanitaires, Tokyo est fin prête ("la ville la mieux préparée de tous les temps pour des JO", a assuré le président du Comité international olympique Thomas Bach), mais la mégapole aux 14 millions d'habitants est soumise à un état d'urgence sanitaire, pendant toute la durée des JO, qui oblige bars et restaurants à fermer à 20h00.

On est loin de l'enthousiasme débordant qu'avait suscité la désignation de la capitale nippone comme ville-hôte des XXXIIe Jeux de l'histoire moderne le 8 septembre 2013. A la télévision, ce jour-là, des présentateurs de la télévision avaient pleuré, tandis que le pays exultait.  Le Japon se remettait alors à peine de la triple catastrophe du 11 mars 2011 (séisme, tsunami, accident nucléaire de Fukushima), qui avait fait quelque 18.500 morts. Les JO avaient aussitôt été baptisés "Jeux de la reconstruction".

C'était avant le Covid qui a profondément changé la planète et qui a fait environ 15.000 morts au Japon. La pandémie n'a pas été le seul motif de migraines et de remises en question pour les organisateurs qui ont eu à affronter leur lot de scandales, comme celui qui a poussé le président du comité d'organisation Yoshiro Mori à démissionner en février dernier pour des propos sexistes, d'un autre temps. 

Sur le plan sportif, ces JO sont déjà historiques, puisque pour la première fois, il y aura autant de femmes que d'hommes à participer aux 339 épreuves au programme au nom de l'équilibre entre les sexes cher à Thomas Bach qui a également poussé pour l'inclusion de sports dits "jeunes et urbains", comme le skateaboard, le surf, le basket 3x3 ou encore l'escalade.

Riner dans l'histoire ?

Parmi les 11.090 sportifs inscrits à Tokyo, pas d'icône sportive de dimension planétaire - à l'exception peut-être du patron incontesté du tennis mondial Novak Djokovic - puisque Usain Bolt est désormais un retraité des pistes d'athlétisme, que la superstar de la NBA LeBron James n'a pas souhaité participer ou que les vedettes du ballon rond Neymar, Lionel Messi ou Kylian Mbappé n'ont pas été libérées par leurs clubs.

Les nageurs américains Caeleb Dressel et Katie Ledecky, leur compatriote Simone Biles (gymnastique), engagés sur tous les fronts dans leur sport, peuvent toutefois s'offrir une impressionnante collection de titres et/ou de médailles. Traditionnel moment fort de tous JO, le 100 mètres messieurs, programmé le 1er août, s'annonce en revanche inhabituellement indécis.

Mais le sport français tient peut-être le héros de ces JO: au pays du judo, dans le "temple" du Nippon Budokan, Teddy Riner peut devenir le 30 juillet, à 32 ans, le premier triple champion olympique de l'histoire dans la catégorie-reine des lourds. Le judo, grand pourvoyeur de podiums olympiques du sport français, comptera également sur Clarisse Agbegnenou, quintuple championne du monde et vice-championne olympique 2016, qui sera aussi la porte-drapeau de la délégation française lors de la cérémonie d'ouverture aux côtés du gymnaste Samir Aït Saïd, autre nouveauté de ces JO-2020.

Pour faire mieux qu'à Rio (42 médailles, dont dix en or), à trois ans de son rendez-vous majeur des JO-2024 de Paris, la délégation tricolore s'appuyera également sur Kevin Mayer (décathlon), Charline Picon (planche à voile), Vincent Luis (triathlon), Loana Lecompte (VTT), ses équipes de basket et handball dames et messieurs ou encore l'équitation et l'escrime, sans oublier des sports, comme le cyclisme sur piste, le tir et l'aviron qui passent brièvement dans la lumière à chaque JO.

Et ce sont les footballeurs, de retour aux JO pour la première fois depuis 1996, qui seront les premiers Français en lice, contre le Mexique dès le 22 juillet, 2.872 jours depuis que Tokyo s'est vu confier l'organisation de ces Jeux définitivement hors-normes.  


Inde: deux insurgés tués par l'armée dans le Cachemire

Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
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  • Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays
  • L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions

SRINAGAR: Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts.

Une unité de l'armée indienne, le Chinar Corps, a fait état mercredi d'un "échange de tirs intense" avec des hommes armés, affirmant les soupçonner d'avoir "tenté une infiltration" dans le district de Baramulla, situé à une centaine de kilomètres au nord-est de Pahalgam où a eu lieu la fusillade.

L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions.

Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.

Dans la partie indienne, une rébellion séparatiste a fait plusieurs dizaines de milliers de victimes depuis 1989. New Delhi y a déployé un contingent de quelque 500.000 soldats.

Les forces de l'ordre indiennes ont lancé une vaste traque après la fusillade mardi contre un groupe de touristes à Pahalgam, une destination prisée située à environ 90 kilomètres de l'importante ville de Srinagar.

Il s'agit de la plus meurtrière contre des civils en un quart de siècle.

Les combats ont diminué depuis que le gouvernement nationaliste hindou de Narendra Modi a révoqué l'autonomie limitée de ce territoire en 2019.


Les dernières heures du pape racontées par le média officiel du Vatican

Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
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  • "Il n'a pas souffert, tout est arrivé très vite", ont raconté les personnes présentes à Vatican News
  • "Une mort discrète, presque à l'improviste, sans longues attentes et trop de bruit pour un pape qui a toujours fait preuve d'une grande réserve sur ses conditions de santé", a commenté le média du Saint-Siège

CITE DU VATICAN: "Merci de m'avoir fait retourner sur la place" Saint-Pierre: ces mots, adressés par François à son infirmier pour l'avoir encouragé à un ultime tour en papamobile le dimanche de Pâques, sont parmi les derniers du pape avant sa mort.

Ces propos adressés à son fidèle infirmier personnel, Massimiliano Strappetti, ont été rapportés mardi par Vatican News, le média officiel du Saint-Siège.

Après la traditionnelle bénédiction Urbi et Orbi depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, le pape François s'était offert dimanche un bain de foule surprise à bord de sa papamobile place Saint-Pierre au milieu des milliers de fidèles réunis pour célébrer Pâques.

Avant de se lancer, il avait demandé à son infirmier: "Tu crois que je peux le faire?" Et Massimiliano Strappetti l'avait rassuré. Il avait alors parcouru pendant près de quinze minutes les allées de la place et béni des nourrissons dans une ambiance survoltée, encadré par de nombreux gardes du corps.

Selon Vatican News, le pape s'était ensuite reposé l'après-midi dans son appartement de la résidence Sainte-Marthe au Vatican, puis avait dîné.

Lundi, aux environs de 05H30 (03H30 GMT), les premiers signes d'un malaise sont apparus. Plus d'une heure plus tard, après avoir fait un salut de la main à son infirmier, il est tombé dans le coma, et est finalement mort à 07H35 locales.

"Il n'a pas souffert, tout est arrivé très vite", ont raconté les personnes présentes à Vatican News. "Une mort discrète, presque à l'improviste, sans longues attentes et trop de bruit pour un pape qui a toujours fait preuve d'une grande réserve sur ses conditions de santé", a commenté le média du Saint-Siège.

Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur.


Le Vatican diffuse les premières images du pape dans son cercueil

Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
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  • Le Vatican a diffusé mardi matin les premières images du pape François dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la Résidence Sainte-Marthe où il vivait
  • Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet

CITE DU VATICAN: Le Vatican a diffusé mardi matin les premières images du pape François dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la Résidence Sainte-Marthe où il vivait.

Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet.